La culture d'Arnaud de Fontainebleau
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La culture d'Arnaud de Fontainebleau

La culture, c'est comme la confiture...
 
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 Fiches de personnages

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arnaud de fontainebleau
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MessageSujet: Re: Fiches de personnages   Fiches de personnages - Page 3 Icon_minitimeVen 18 Oct - 7:20

<link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Yesteryear' rel='stylesheet' type='text/css'>
<center><div style=" width: 600px; background-color: #b9d070; box-shadow: 0px 0px 5px black;">
<div style=" background-color: #352609; width: 550px; height: 38px;"><div style=" text-shadow: #000000 1px 1px 1px; color: #f8fb70 ; font-size: 50px; font-family: 'Yesteryear', cursive; letter-spacing: -2px;">Alfred Ricim</div></font><div style=" letter-spacing: 0px; font-family: Times New Roman; font-style: italic; font-size: 15px; color:#f8fb70; "></div></div></font>
<div style="margin-left:10px; margin-right:10px;"><center><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/705067nono1.png" style="height:100px;width:100px;border-radius:15px;border:2px solid #352609;">__<img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/352111nono2.png" style="height:100px;width:100px;border-radius:15px;border:2px solid #352609;">__<img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/461116nono3.png" style="height:100px;width:100px;border-radius:15px;border:2px solid #352609;">__<img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/536217nono4.png" style="height:100px;width:100px;border-radius:15px;border:2px solid #352609;"></center>

<div style=" background-color: #352609; width: 550px; height: 25px;"><div style=" text-shadow: #000000 1px 1px 1px; color: #f8fb70 ; font-size: 30px; font-family: 'Yesteryear'; letter-spacing: 1px;">La base</div></div>
<table width="100%"><tr valign=top><td width="50%"><div style="padding-left:20px; padding-right:10px;">Nom : Ricim
Prénom(s) : Alfred
Age apparent : 36 ans
Age réel : 5 mois pour lui. Son créateur a 27 ans. Quant au temps qui lui reste à vivre, un certain nombre d'années.
Statut civil : Irréel
Métier : Militant de la cause des irréels, ponte du crime en formation, héritier, escroc.
Sexualité et statut: encore vierge, il y a pas pensé.
Lieu d'habitation : La rue, les divers appartements de ceux de sa cause, les égoûts, les caves, les squats, les entrepôts, les immeubles abandonnés...
</td><td width="50%"><div style="padding-left:10px; padding-right:10px;">Description physique : En un mot, Alfred est beau gosse. Cela l’horripile énormément. Contrairement à beaucoup d'irréels qui ont une apparence irréelle, justement, la sienne est la copie quasi conforme d'un être décédé. Les conséquences psychiques de ce fait seront développées dans le paragraphe correspondant. Seuls ses cheveux et ses yeux sont différents de l'original. Malheureusement, il est obligé de se teindre les cheveux en blond pour ressembler aux papiers d'identité de la personne. Ses cheveux sont du même bleu que ses yeux sans cela. Il met également des lentilles pour couvrir ses yeux bleus aux pupilles rouges. Les seules permettant de couvrir ce rouge sont d'un bleu très foncé. Or la personne originale avait les yeux bleux clairs comme lorsqu'il ne met pas ces lentilles. Il cherche toujours une explication plausible au cas où on lui poserait la question. Par ailleurs, la circonférence de la lentille est immuable. Lorsqu'il fait sombre, les pupilles d'Alfred s'élargissent pour mieux voir la lumière et le rouge dépasse du bord de ses lentilles.

Concernant sa stature, Alfred fait un mètre 79 pour 76 kilos. Paraissant athlétique sur le reste du corps, il a quand même un peu de ventre et n'a donc en aucun cas des abdos bien dessinés, il est juste normal à ce niveau. Notons également qu'il a des cicatrices sur sa peau. Pour l'instant, juste de fines taillades aux mains et aux bras mais ce ne seront probablement pas les dernières.</td></tr></div></table>


<div style=" background-color: #352609; width: 550px; height: 25px;"><div style=" text-shadow: #000000 1px 1px 1px; color: #f8fb70 ; font-size: 30px; font-family: 'Yesteryear'; letter-spacing: 1px;">Le caractère</div></div>

Le caractère d'Alfred est en grande partie dépendant de sa conception. Créé pour remplacer un mort, il a peur de ne pas avoir d'identité propre, de ne pas être considéré pour ce qu'il est mais pour ce que le modèle était. Sans compter qu'être nommé 'irréel' n'est pas pour le rassurer. Comprenant bien que les irréels sont dépendants de la volonté de leur créateur, il veut se battre pour qu'ils soient considérés comme des êtres à part entière qui ont le droit d'exister sur cette terre au même titre et avec les mêmes droits que les humains.

Ce qui énerve encore plus Alfred et lui fait encore plus peur est que grand nombres de ses caractéristiques sont les mêmes que le modèle. Il est déterminé, sur de lui, sans grande pitié ou conscience morale, plutôt intelligent et calculateur.

En revanche, il a du mal à cacher ses pensées ou à contrôler ses émotions. Ses colères sont redoutables et redoutées. Il se montre plutôt secret et ne dévoile que rarement toute la vérité à une seule personne préférant distiller le minimum d'information. La presse raffole de ce personnage et il joue bien avec.


<div style=" background-color: #352609; width: 550px; height: 25px;"><div style=" text-shadow: #000000 1px 1px 1px; color: #f8fb70 ; font-size: 30px; font-family: 'Yesteryear'; letter-spacing: 1px;">L'histoire</div></div>

L'histoire d'Alfred Ricim, irréel de son état, ne commence pas par son créateur mais par celle de monsieur Alfred Ricim, réel de son état et de son petit frère, Constantin, tout aussi humain. Les deux frères furent les seuls héritiers du bien de leur parent, à leur mort dans un tragique mais tout à fait banal accident de la route sur le chemin d'une nouvelle inauguration d'usine chimique- leur tandem a percuté un tram en essayant d'éviter un enfant qui courrait derrière le ballon communal. Constantin étant encore à l'université, ce fut son grand frère qui reprit les rênes du groupe tentaculaire créé par leurs parents. Ce dernier réussit avec brio sa tâche, étendant les activités armement et chimie des parents à de nombreux autres secteurs d'activité. En revanche, l'humeur de Constantin dégringola. De nombreuses disputes eurent lieu entre les deux frères. Le benjamin se désintéressa de ses études et plongea dans diverses addictions. D'abord alcooliques puis dans des drogues de plus en plus dures pendant plusieurs années jusqu'à quitter les études et fuguer le domicile familial.

Inquiet, Alfred lança des détectives à sa recherche et le retrouva dans une ruelle, paumé parmi les paumés, les yeux dans le vague, une seringue dans le bras. Les hommes de main laissèrent seuls le directeur sur son ordre. Ce fut la dernière fois qu'Alfred Ricim fut aperçu. Sauf par son frère lui-même. En réalité, dans cette sombre ruelle, ils discutèrent. La conversation s'envenima et, Constantin, l'esprit embrumé par la drogue, poignarda mortellement son frère. Dans la foulée, il se débarrassa du corps et fuya le quartier pour un autre. Le remord de son geste le submergeait ainsi que l’absence de son frère et il s'injecta des doses de plus en plus grandes de drogues. Ce fut quelques mois après encore, qu'il entendit parler de l'illuvis.

Il décida d'aller s'en procurer dans un laboratoire qui lui fut communiqué par la rumeur de la rue. La clinique était en réalité tout à fait légale mais pas cette opération : le personnel arrondissait ses fins de mois en faisant des heures supplémentaires à l'insu des supérieurs hiérarchique et en prétextant une mauvaise manipulation pour expliquer la dose d'illuvis manquante. Il recréa son frère et lui donna le même nom avant de s'en aller rapidement.

Alfred Ricim l'irréel était né et ressemblait quasiment parfaitement à l'original. Le remord de Constantin s'étant apaisé, il retourna à ses drogues. Il fallu quelques semaines à Alfred pour s'éveiller au monde et à sa conscience en écoutant les clochards et autres paumés de la rue pendant que Constantin planait, allongé dans les poubelles. Il suivait docilement Constantin, comme tout enfant l'aurait fait avec sa mère. Petit à petit, les capacités des irréels se répandaient dans la ville et Alfred commença à comprendre qu'il en était un et, en entendant les histoires les plus horribles . Lorsqu'il se rendit compte que sa vie était lié à celle de la loque qui l'avait imaginé, Alfred fut terrorisé pour la première fois de sa vie. La peur de la mort, si peu de temps après sa naissance -à peine plus de deux mois, le vrillait jusqu'à étouffer.

Lorsqu'il se réveilla de sa syncope, il se mit à réfléchir. Il savait pourquoi il avait été créé, il savait d'où Constantin venait. Il fallait s'en servir pour mettre cet idiot hors d'état de lui nuire et prendre le pouvoir sur sa vie. Alfred se décida ce jour là et se leva. En tant qu'homme de la rue, il avait leur sympathie. Il commença à leur demander quelques services. Ils obéirent. Après quelques essais pour tester leur loyauté, il commença à les conduire dans des affaires plus criminelles. Il gardait l'oeil sur Constantin en lui promettant de nouvelles drogues. Il lui en fournissait d'ailleurs mais veillait sur la qualité de celle ci. Il commença donc à organiser le trafic, d'abord pour son créateur ensuite pour l'argent. Il en avait besoin pour prodiguer une meilleure qualité de vie aux hommes qui lui obéissaient mais pour la suite de ses plans. Très rapidement, il avait comprit qu'il fallait utiliser son nom.

Heureusement, si Constantin avait réussi à se débarrasser du corps, il avait gardé les papiers d'identité de son frère. Cela facilita beaucoup de choses. Alfred se fit faire des lentilles et teindre les cheveux. Il alla alors trouver un médecin qu'il soudoya. Il put attester par la suite, qu'il avait passé ces derniers mois dans le coma. Personne n'avait pu l'identifier, ce qui expliquait sa disparition. Alfred retourna dans son bureau clamer ses droits. Peu discutèrent la légitimité du personnage. Les deux personnes qui avaient un doute eurent pour l'un un tragique accident de baignoire, l'autre tomba mortellement dans ses escaliers.

Si Alfred réapparu, ce fut cette fois ci Constantin qui disparu des rues. Mais peu s'en soucièrent. Trop drogué, il n'avait jamais réussi à attirer autant de sympathies ou de soutiens que sa créature. Alfred retourne petit à petit dans le monde politique et public tout en gérant ses affaires officielles et officieuses.

<div style=" background-color: #352609; width: 550px; height: 25px;"><div style=" text-shadow: #000000 1px 1px 1px; color: #f8fb70 ; font-size: 30px; font-family: 'Yesteryear'; letter-spacing: 1px;">Et sinon?</div></div>
<div style="padding-left:25px; padding-right:10px; text-align:left;">Pseudo : Alfred
Age :25 ans
Personnage sur l'avatar : chais pas. J'ai trouvé ici : http://rivan145th.deviantart.com/art/APH-Alfred-F-Jones-195143915
Comment as-tu connu le forum : on m'en a parlé
Une dernière chose à dire ? le tout semble génial, le concept est très bon, je suis pas fan du curseur personnalisé mais le design est superbe, il manque d'un sous forum ouvert aux visiteurs pour les questions et j'espère que je vais bien m'amuser. ^^


</div></div></center>
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MessageSujet: Re: Fiches de personnages   Fiches de personnages - Page 3 Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 6:00

Nom : Mont
Prénom : Amaury
Sexe : masculin
Age : 27 ans
Métier ou compétences : officiellement, confesseur et «guérisseur». Pour la réalité, allez lire l'histoire.
Orientation sexuelle : bisexuelle

Description physique

Amaury est plutôt grand pour l'époque : 1m67 et bien en chair également avec ses 70 kilos. Il n'a jamais à se soucier de nourriture et échappe donc à la faim. Il a les yeux marrons totalement éclipsés par la flamboyance de sa chevelure. Il la garde très longue car son seigneur lui a interdit de se les couper. Dès qu'il le peut, il les cache sous sa capuche de prêtre mais cela déplait fortement à son maître et les découvre dès qu'il est dans la salle. Il se vêtit avec de meilleurs habits que ce qu'il ne voudrait mais il se doit de représenter la grandeur de la châtellerie. Sous ses habits, une peau claire et parsemée de cicatrices qu'il déteste pour certaines et s'inflige pour d'autres. Une chose choque : des oreilles pointues. Enfin, ses mains bien que maniant parfois l'arc et le couteau à graver sont surtout pleine de finesse et de grâce. Les uns diront que c'est grâce à sa condition de prêtre, d'autres –plus rares, plus avertis – susurreront que certaines substances humaines rendent la peau douce.


Caractère

Assez effacé et manquant gravement de confiance en soi, ne supportant pas d'être différent, ne supportant pas son physique, Amaury ne se ranime que pour une autre cause que la sienne. Il ne se sent vraiment bien qu'avec les animaux et les objets ; les textes sacrés, les livres de compte, les autres parchemins mais aussi les armes et les couteaux de gravure. Les autres villageois se méfient de lui à cause de la couleur de ses cheveux (sorcier !) et le reste de la cour se méfie aussi en raison de sa proximité avec le seigneur. Il aime les armes et la chasse, n'hésite pas à se défendre sauf lorsque cela risquerait de nuire aux intérêts de son seigneur. Il est étrangement entièrement soumis à ce dernier bien qu'il rêve parfois la nuit de l'assassiner de multiples manières. Il se réveille alors en sueurs, horrifié et terrifié et va faire pénitence parfois, selon les moyens employés, jusqu'au sang. Il aime graver le bois et fabriquer des poupées pour les offrir aux enfants de la paroisse. Il apprécie leur compagnie, jusqu'à ce que ces derniers comprennent qu'ils ne doivent pas fréquenter les roux.


Histoire

Amaury n'a pas vraiment de souvenir de sa famille. Lorsqu'il y repense, il y a vaguement une odeur de soupe, le cri d'une laie, un jappement de chien et la pluie. La pluie tombant avec force, à en fracasser la tête, à en mélanger les pensées. Une pluie drue qui lui semble avoir accompagné toute cette partie de sa vie, nimbée dans les brumes de l'oubli. La seconde image est celle d'un enfant, possédant déjà la prestance de son seigneur de père, et l'invitant à le suivre. Une invitation, un ordre, un impératif de survie pour Amaury. Avec ses cheveux d'un roux flamboyant et ses oreilles légèrement pointues, il venait juste de tomber dans la boue aux pieds du garçon alors qu'il fuyait des villageois qui le traitaient de sorcier. Alors, marchant à côté du chien, Amaury a suivi le garçon juché sur son poney.

Le rouquin se demande encore pourquoi le seigneur l'avait laissé devenir le meilleur compagnon de jeu de son fils. Le meilleur compagnon ou le meilleur valet. La vie n'était pas dure ou pesante, elle n'était pas vraiment douce mais elle aurait pu être bien pire. Le roux s'occupait du jeune seigneur, l'accompagnait dans ses jeux, ses leçons et ses corvées. Amaury apprit à se battre pour qu'ils puissent s'entraîner ensemble, la lecture et l'écriture pour qu'il puisse souffler les réponses au garçon, le calcul et les finances car ce dernier s'en désintéressait totalement. Amaury fit ce que le garçon voulait qu'il fasse. Ils grandirent, leurs besoins aussi, ses tâches également, il n'était plus rare qu'il partageât sa couche.

Le grand changement apparu lorsque le père mourut et que la mère du garçon prit le pouvoir de la châtellerie. Elle était inquiète de l'intérêt que portait son fils à ce rebut de sorcellerie. Si elle avait regardé un peu mieux, elle aurait compris que ce dernier n'était que le jouet du fils du seigneur Qu'au fil des années, des machinations et des remarques qu'il avait insinué petit à petit dans l'esprit d'Amaury, le jeune seigneur avait une emprise totale et entière sur le paysan roux qu'il avait sauvé. Plus qu'un esclave, il était son pantin. Elle l'aurait laissé tranquille qu'il ne se serait rien passé. Mais elle insista tant et tant pour le faire partir qu'elle braqua son fils. Pour faire taire ses récriminations, il envoya Amaury au séminaire.

Lorsqu'il revint quelques années après, il avait acquis une certaine confiance en soi, une sérénité tranquille appuyée par une gentillesse à toute épreuve. Il avait apprécié ce qu'il y avait appris et n'en était que plus reconnaissant encore. Désormais son confesseur particulier, la mère n'avait plus aucun levier pour faire partir l'importun. Amaury ne sait si ce fut elle ou son seigneur qui trouva ce moyen si particulier de l'employer. La première fois, il n'aurait pas osé si son seigneur n'avait pas été derrière lui à le contraindre par sa présence. C'était une réunion diplomatique, il ne dépendait que de la volonté d'un seigneur d'un rang supérieur de régler un litige en leur faveur. L'argent n'intéressait pas cette homme mais le stupre davantage. Amaury passa sous la table. Il n'avait pas été prévenu du plan de son seigneur et, incapable de refuser, se résolu sous la pression des circonstances. Son maître ne fit pas attention à son dégoût mais seulement à la réussite de son stratagème. Peu après, bien que toujours confesseur, Amaury devint ambassadeur officiel de la châtellerie. Il n'était pas mauvais aux négociations classiques mais il était nettement meilleur dans les autres.

Il se rebella bien un jour refusant de faire cette besogne. Le seigneur lui fit cruellement sentir sa désapprobation. De cet épisode, il en garde les cicatrices et une obéissance sans faille et absolue.



Derrière l’écran


Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Hélas
Avez-vous lu la Grande Charte ? Validé ! « Nous tournons en rond dans la nuit et sommes dévorés par le feu. »
Comment avez-vous trouvé le forum ? pas mal puisque je m'y suis arrêté. J'ai beaucoup aimé la description des terres, ça donne une idée des sous forum de jeu.
Le design du forum est-il lisible ou avez-vous eu des problèmes pour vous y retrouver ? je trouve que la barre en haut est moche. Sinon gardez le reste simple.
Avez-vous des questions ou des suggestions ? oui, faire une petite fiche de présentation déjà codée pour les paresseux comme moi. Mais rien de pompeux, hein ! Gardez-ça simple. Juste le mot des rubriques en gras par exemple. Un petit recensement des catégories de personnages joués sur la page d'accueil peut être sympathique pour se donner une idée de choix de perso.
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MessageSujet: Re: Fiches de personnages   Fiches de personnages - Page 3 Icon_minitimeMar 28 Oct - 2:57



♣ Nom : Thorman

♣ Prénom : Sean

♣ Age : 25 ans

♣ Nationalité (origines) : Américaine

♣ Orientation sexuelle : préférentiellement hétéro

♣ État civil : Célibataire

♣ Taille et poids : 1m72 et 69 kilos

♣ Profession : cuistot au Burger King, acteur porno et parieur à ses heures

♣ Groupe : Ombres.

♣ Rang: Rang 2 (ou 3 ? Je ne sais pas)

♣ Capacités : Pouvoir de manipulation du taux d'alcool dans les liquides sans modification de goût. Il peut cibler le liquide voulu ou réaliser une attaque de zone. Il n'a pas encore trouvé le périmètre maximal de son pouvoir. Accessoirement, il fait des bulles par les oreilles lorsqu'il éternue (nom du pouvoir par lui-même : la Saloperie).

♣ Ambition : Être dans le bon camp lorsque l'apocalypse se réalisera, notamment pour pouvoir protéger sa petite sœur Judith. Pouvoir faire en sorte de protéger les innocents (sans se mettre en danger) à ce moment. Gagner son argent pour survivre et payer les études de sa sœur. Survivre.

♣ Aversion : les gosses mal-élevés, les chiens, ceux qui s'en prennent à lui ou à sa sœur, les fourchettes, l'art moderne (surtout minimaliste), les éternuements (les siens).



Code by Anarchy




Le personnage


Sean est quelqu'un de normal qui regrette juste d'être né dans cette époque troublée. Il aurait rêvé vivre dans le far west à tenir un saloon ou être le médecin du coin. Il n'aspire qu'à une petite vie normale, à fonder une famille et couler des jours heureux. Mais les troubles actuels lui en ôtent la possibilité. Il essaie tant bien que mal de tirer son épingle du jeu de manière honnête en attrapant les petits boulots qui passent à sa portée. Mais l'honnêteté ne permet pas de survivre et il a assez honte de ses autres activités professionnelles. Il n'en a jamais parlé à personne et redoute le moment où quelqu'un mettra son pseudonyme d'acteur X à son visage.

Accaparé comme il l'est à ramener le pain (ou burger) quotidien, il n'a que peu de temps pour fréquenter ses amis ou du moins, ceux qui ont survécu. Pourtant, il est d'un caractère assez jovial et suffisamment coulant pour être ami avec beaucoup de monde.

Il est assez inquiet. On pourrait même le considérer comme un paranoïaque si cela ne lui avait pas servi de nombreuses fois à éviter les ennuis. Nombreux pourraient le considérer lâche (lui même le pense parfois) mais il préfère fuir discrètement que prendre des coups dangereux. Il vaut mieux être un lâche calculateur vivant qu'un honorable téméraire mort. Il considère l'honneur comme quelque chose de totalement idiot qui ne fait que vous tuer. Il cède facilement pour éviter les disputes et les ennuis à l'exception d'un seul cas : si vous menacez quelqu'un qu'il protège. Il se transformera alors en chien féroce. Toutefois pour avoir le privilège d'appartenir à cette catégorie de personne, il vous en faudra beaucoup.

La moralité de Sean est à géométrie variable. Pour la même action, il pourra se sentir coupable dans certains cas et pas dans d'autres. C'est donc à ce niveau là, assez difficile de le cerner et de prédire ses mouvements. Vous avez plus de chances en le regardant. S'il arrive à mentir sans trop de problème, il lui arrive assez souvent de se trahir via un geste. Hors contexte de manipulation, vous pouvez lire en lui comme dans un livre ouvert.

Enfin, Sean n'est pas vraiment en accord avec lui-même au niveau de ses pouvoirs. Il les aime et ne voudrait pas s'en séparer (quoiqu'il y réfléchirait à deux fois avec sa saloperie) mais il ne sait pas trop s'il doit les cacher ou les exhiber. Pour l'instant, par défaut, il préfère rester discret dessus.

Durant ses loisirs, Sean apprécie de jouer à des jeux vidéos, de se cultiver en lisant toutes sortes de livres qu'il aura emprunté à la bibliothèque municipale ou universitaire de sa sœur, essaie d'apprendre l'espagnol, aime à tester de nouvelles recettes de cuisines, rêve d'aller voyager autour du monde, a des photos de sa famille dans son portefeuille, dort avec son canard en peluche (il ne se résoud pas à s'en séparer) et collectionne les tirelires (ce qui fait beaucoup rire sa sœur car il n'a rien à mettre dedans). Il va également régulièrement au cimetière sur la tombe de ses parents pour discuter et manger «avec eux».

Physiquement, Sean est considéré comme plutôt mignon et tombe assez facilement les conquêtes d'un soir. Notons ses yeux bleus et son look de gentil garçon. Il aimerait trouver une petite amie pour un plus long terme mais redoute qu'elle ne découvre son côté mutant et qu'elle ne le quitte pour ça.


L'histoire

Né en l'an 2000 dans une famille tout à fait normale, Sean grandit comme le petit new-yorkais moyen, jouant dans la rue, travaillant comme il le pouvait à l'école, s'amusant avec ses copains et soulevant les jupes des filles, taquinant sa sœur Judith de cinq ans sa cadette avec affection. Son pouvoir apparu à son insu à ses seize ans. Ses amis et lui avaient réussi à se procurer de l'alcool et essayaient de boire pour se bourrer. Cela marcha très bien sur tous ses copains mais lui resta tout à fait sobre. Rétrospectivement, il comprend qu'il avait été stressé de transgresser les règles sur l'absorption d'alcool et que son pouvoir s'était ainsi déclenché en éliminant le taux d'alcool des verres qu'il buvait. Il avait été content de cela. Les policiers étaient arrivés à ce moment et tout le monde avait déguerpi. Néanmoins, les autres ne tenant plus sur leurs jambes n'avaient pas filé bien loin. Ils avaient été condamnés à des peines d'intérêt général tout l'été pendant qu'il obtenait la réputation de bien tenir l'alcool.

La vraie première manifestation perceptible de son pouvoir fut lors du premier rhume suivant cet été où des bulles de savon sortirent de ses oreilles à chaque éternuement. Cela s'était passé en pleine classe. Il avait essayé de faire croire à un gag mais l'actualité étant ce qu'elle était tout le monde avait compris qu'il était un mutant. Un mutant avec un pouvoir sacrément débile tout de même. Ce n'est que plus tard lorsqu'il essaya de noyer son chagrin qu'il compris quel était son véritable pouvoir. Il se garda bien de le dévoiler mais décida de s'entraîner pour le maîtriser parfaitement.

Bien qu'issu d'une famille peu fortunée, ses parents l'incitaient à prendre un prêt pour aller à l'université et avoir un beau diplôme ; meilleure assurance pour avoir une bonne vie en ces temps troublés, surtout pour quelqu'un comme lui. Un ingénieur ou un avocat serait plus à même d'être à l'abri des troubles et des lynchages publics qu'un agent de sécurité ou un balayeur. Mais avant même qu'il ne postule à des universités, la guerre éclata avec le coup d'état.

Cette prise de pouvoir par les mutants ne se fit pas sans heurt. Les parents de Sean moururent alors que lui et sa sœur survécurent. Leur famille avait été très unie et de cet instant, leurs liens se resserrèrent encore. Sean avait vécu les humiliations et les brimades sur le fait d'être mutant. La prise de pouvoir par Apocalypse lui fit craindre que ces exactions soient désormais le lot des humains. Il lui fallait protéger sa sœur à tout prix. Il se débrouilla pour la mettre à l'abri en trouvant un nouvel appartement. Nombres d'immeubles new-yorkais avaient été dévastés, les loyers déjà chers devinrent exorbitants. Il n'avait pas les moyens de continuer les études. Il trouva un travail doublement alimentaire : comme cuisinier au burger king local. Cela lui ramenait un petit salaire et un peu de nourriture.

Mais même ainsi, il n'arrivait pas à joindre les deux bouts. Il réussissait à gagner des paris d'ivrogne grâce à son don mais cela ne suffisait pas. Il rencontra finalement dans un bar un producteur de film X qui le convainquit de travailler pour lui. Convaincre n'était pas vraiment le terme : un job avait été l'enjeu du pari. Il s'était tout de même fait avoir. Il s'agissait d'un porno gay. Il fut considéré comme criant de réalisme dans son rôle de jeune vierge se faisant trousser pour la première fois et fut engagé définitivement. Il réussit à avoir quelques rôles hétéros mais pas le même succès. La paie était également bien différente.

Finalement, la dictature passa ainsi jusqu'à la libération. Il inscrivit sa sœur Judith à l'université dès qu'il le put tout en craignant les retombées. Les humains étaient les humains, bientôt ils oublieraient leur reconnaissance face aux X-men et redeviendrait racistes. De même, Sean considérait qu'un pas avait été franchi : la démocratie ne tiendrait pas longtemps. Les mutants reprendraient le pouvoir a un moment ou un autre. À ce moment-là, les simples humains seraient à leur tour condamnés. Rien ne pourrait vraiment empêcher cet état de fait. Mais Sean ne voulait pas perdre sa sœur. Pour cela, il ne voyait pas trente-six solutions : il fallait trouver le futur vainqueur, se mettre dans ses bonnes grâces de façon à pouvoir être suffisamment puissant pour protéger sa sœur.

Avec son don, ce n'était pas trop difficile de recueillir les confidences. Il apprit l'existence de Jack Crawford et des Ombres. Ce qu'il apprit lui fit peur. C'était tout à fait le genre de gens à ne pas approcher et tout à fait le genre de gens qui mettraient le reste de la planète à genoux. Il hésitait à se mouiller avec. C'était dangereux. Ce genre de psychopathe pourrait le tuer comme on buvait un cocktail. Qui s'occuperait de sa sœur dans ce cas ? Le rupture vint le jour où il vit une humaine se faire agresser par une bande de délinquants mutants. Il était dans le métro en compagnie d'une vingtaine de personnes mais pas un d'entre eux n'osa bouger et lui non plus. Ce fut en voyant sa sœur sur ses devoirs à son retour qu'il craqua et lui raconta l'épisode et sa lâcheté de ne pas avoir bougé. Elle le rassura et lui annonça :

« La prochaine fois, tu devras faire quelque chose. »

Il baissa la tête. Cette fille n'avait pas mérité cela. La plupart des gens ne méritaient pas de mourir à cause de leur naissance pourtant leur chute était inévitable. Peut-être leur mort le serait davantage. Il fallait qu'il puisse faire quelque chose le moment venu et pour cela, il fallait s'acoquiner avec ces personnages. Il retrouva la personne qui lui avait parlé de Jack Crawford (et qui n'en avait eu aucun souvenir vu la gueule de bois qu'il lui avait laissé le lendemain) et laissa entendre qu'il partageait leurs idéaux. Ce qui n'était ni faux ni vrai : il était d'accord avec certains mais pas tous. Peu après, on lui proposa de mettre un pied dans la place.


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MessageSujet: Re: Fiches de personnages   Fiches de personnages - Page 3 Icon_minitimeJeu 26 Fév - 13:56

Nom : Carver
Prénom(s) : Elliot Alan. Mais Elliot est le nom de son père, il préfère souvent se faire appeler Alan
Âge : 19 ans

Statut : Esclave
Métier(s) : Fouteur de merde professionnel (accessoirement : gérant d'organisation et journaliste)

Sexe : entre adultes consentants, avec plaisir
Sexualité : débridée (du moins, il le voudrait bien)




Et si... Nous faisions plus ample connaissance ?

:
Le physique d'Alan ? En un mot ? Commun. Ou presque. La couleur de ses pupilles est d'un bleu profond qui marque dès qu'on la remarque. Il est de taille moyenne (1m68) d'un poids légèrement au-dessus de ce qu'il devrait être (75 kilos) à cause de sa gourmandise et sa propension à prendre du poids. Oubliez les tablettes de chocolat, il pourra tenter tout ce qu'il voudra, ce qu'il a tient d'un ventre un peu rebondi. Note, c'est plus agréable en guise d'oreiller. De la graisse, il en a un peu partout et elle cache les muscles qu'il s'est forgé à force de courir à droite et à gauche. Le teint de sa peau est plutôt clair, plus hâlé en été après avoir vadrouillé suivant son habitude.

Ses cheveux sont naturellement brun foncé mais il lui arrive souvent de se les teindre, parfois même en des couleurs fantasques mais assez rarement, il préfère rester discret.

Il s'habille suivant la situation : en général en jean T-shirt ou chemise mais cela peut parfois être bien plus classe (il porte bien les costumes ou les smoking même s'il n'aime pas trop en porter.). Il lui arrive souvent de se déguiser pour les besoins de survie ou de scoop.



Caractère :
Il n'aime pas trop rester chez lui. Journaliste et voyageur dans l'âme, le foyer sert pour lui à se ressourcer. Mais une fois ceci fait, il ira dehors, rencontrer de nouvelles personnes, tomber dans de nouvelles situations, gagner des partisans ou trouver un scoop pour discréditer le pouvoir en place.

Alan est tenace et n'hésitera en rien pour faire ce qu'il a décidé. Loin d'être idiot, il a parfois du mal à s'adapter à une situation nouvelle et se sentira parfois désemparé. À tel point qu'il commettra parfois des gaffes qu'il n'aurait pas dû faire. Il a du mal à maîtriser et cacher ses émotions, ce qui lui amène des ennuis. Il adore écouter les histoires de son père et tient à utiliser cette arme d'encre et de papier pour essayer d'arrêter cette situation envers les humains. En temps normal, il aurait été quelqu'un s'opposant à sa famille mais depuis les bouleversement, c'est à la nouvelle société dans laquelle il a vu le jour qu'il s'oppose.

Alan adore se promener et connaît la ville mieux que les architectes qui l'ont conçue. Il apprécie également de passer du bon temps avec ses amis et de s'en faire de nouveaux. Il a le sommeil facile et peut s'endormir n'importe où même debout entre deux arrêts de bus. Enfin, il adore sa famille et il adore tricoter également.



Histoire :
Alan est né en 2086 au plus fort des déséquilibres mondiaux. Son père Elliot était déjà assez vieux, il avait connu la liberté et avait été l'un des géants de la presse mondiale. Petit génie des affaires et du journalisme, il avait monté son empire en parallèle de ses études. Cette puissance financière et politique lui permit de passer les émeutes sans trop de problème. À l'asservissement des humains, il s'arrangea avec la gouvernante de sa maison Monney, totalement dévouée à la famille, pour lui transmettre tous ses biens et faire en sorte qu'elle possède les membres de la famille. La mère de Alan, Emma, était plutôt jeune lorsqu'elle a rencontré ce qui devint de fait et de droit son époux. Malgré la différence d'âge, ils ont conçu trois beaux enfants dont Elliot est l'ainé. Le second est un frère Tom de 15 ans et la dernière Anna qui a 9 ans.

Libre, Eliot - qui se fait appeler par son deuxième prénom Alan, aurait détesté la destinée à laquelle son père le vouait : c'est à dire reprendre l'entreprise de presse familliale qu'ils gèrent discrètement sous le prête-nom de la gouvernante. Asservi, il voit cela comme un puissant outil pour tenter de libérer les humains et protéger sa famille. Son père devenant bien vieux (il a 80 ans) il reprend le rôle de père de famille tout en écoutant les conseils de son père. Ce dernier l'a formé ou fait former à tout ce qu'il faut aussi bien pour diriger l'entreprise que pour se défendre.

Le problème vint avec le fils de la gouvernante James. Ce dernier n'étant pas aussi docile ou malléable que sa mère, il a vite compris que sa mère n'était qu'un prête nom et que Alan aidé de son père dirige vraiment l'empire. N'appréciant pas cet état de fait, il convainc, menace et ennuie sa mère jusqu'à ce qu'elle cède et décide de le vendre. Alan écarté, le vieux est trop vieux pour l'embêter, la mère n'y connait rien et le reste des enfants trop jeune.

Se doutant bien que le jeune homme se débattrait, James glissa quelques somnifères dans sa boisson. Il transporta un Alan endormi, aidé de deux copains, jusqu'au marché où il en tira un bon prix. Après tout, un jeune humain solide aux multiples talents, ça valait plutôt cher…
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MessageSujet: Re: Fiches de personnages   Fiches de personnages - Page 3 Icon_minitimeLun 13 Juil - 1:10

Pussy «Duchesse» Galore a écrit:
<center><div class="cadregenpredef"><img src="https://i.servimg.com/u/f39/11/82/19/32/contex12.png" alt="Image Présentation 600*200" title="Image Présentation 600*200"/><div class="grandtitrepredef">Koneko Noriki</div>
<div class="titrecatpredef">Informations</div><div class="textepredef"><table align="center"><tr><td width="275px" style="border-right:1px #ffffff dashed;padding-right:4px;">
Surnoms : Duchesse et Pussy Galore (plus utilisés que son vrai prénom et nom)
Année de Naissance : -10 (60 ans)
Genre : ♀ très féminin
Race : Chat de Biet
</td><td width="275px" style="border-left:1px #ffffff dashed;padding-left:4px;">▬ Statut : Libre
Métier : Dirigeante d'une maison close de très bonne tenue et présidente de l'association des prostitué(e)s et travailleurs du sexe de Migoto no Shima</td></tr><tr><td colspan="2" style="padding:4px;">▬ Don(s) : Souplesse et déplacement félins. Malgré sa taille, elle est très souple et se déplace comme un chat.</td></tr></table></div>

<div class="grandtitrepredef">Psychologie & Physionomie</div>
<div class="textepredef"> Pussy a presque tout du chat sauf les mains (dont les ongles sont plutôt des griffes rétractables) et la posture bipède (bon, et la poitrine). Elle en a la tête, le museau, les pieds et le poil. En parlant de poil, Duchesse est atteinte de leucistisme : contrairement au chat de Biet normal (une sous espèce de chat sauvage) sa fourrure est toute blanche. Sa queue est particulièrement fourmie. Sa fourrure lui recouvre tout le corps et elle n'a aucun problème pour sortir sans vêtement. Elle ne se considère d'ailleurs jamais nue. Les vêtements qu'elle porte sont en général très élégants. En revanche, elle ne quitte jamais son collier d'or mat. Ses yeux d'un bleu profond sont capables de faire fondre un grand nombre de personnes. Elle est particulièrement grande mesurant deux mètres onze et elle pèse 71 kilos pas mouillés. Elle a horreur de l'eau et ne se lave pas avec. Sa souplesse légendaire lui permet, outre des performances appréciées sur son lieu de travail, de se laver en se léchant. Beaucoup de personnes bavent d'ailleurs sur cette agilité de langue rapeuse.

Pussy ronronne très facilement et est d'un caractère plutôt facile et agréable. Très sensuelle et élégante, le surnom de Duchesse lui a été donné très facilement par son entourage et personne ne songerait à le remettre en cause. Il lui convient parfaitement. Les relations d'affaire ou publiques la connaissent par ce nom. Les relations un peu plus intimes peuvent l'appeler par «Pussy» qui était son premier nom de scène. En revanche, très peu de personnes connaissent son prénom et son nom. Elle aime à s'entourer de mystère ce qui ne la rend que plus désirable quand bien même tout est à peu près connaissable sur ses mensurations et compétences physique pour qui sait chercher un minimum.

Comme son animal, elle est plutôt active la nuit, ce qui est très pratique pour son métier. Elle part souvent chasser à l'aube ou au crépuscule. Elle est très proche de sa nature animale et vénère ainsi davantage Arano que Kyouki, ce qui surprend tout le monde. Elle est d'une nature très joueuse, ce que regrettent ses proies et les pelotes de laine. Elle dort aussi beaucoup (surtout au soleil) adore le confort et se faire câliner. Elle n'a aucun goût pour le sucre et est très curieuse de nature. Notons enfin qu'elle sait ce qu'elle veut et qu'elle peut se montrer féroce quand il le faut.</div>

<div class="grandtitrepredef">Biographie</div>
<div class="textepredef"> Pussy est née dans une tanière avec un frère et une sœur de la même portée (leur mère était ainoko du lion). Elle était la seule à être blanche. La vie n'étant pas facile, elle a rapidement cherché à travailler, tout comme son frère et sa sœur. Pourquoi donc s'était-elle dirigée vers l'industrie du sexe ? Elle n'en sait trop rien même si elle avoue que le côté nocturne et bien rémunéré de l'activité lui plaisait. Elle a au début juste tenu les caisses de la société qui proposait des spectacles de danseuses nues avant, dès qu'elle eut l'âge légal, de passer elle-même en tant que danseuse. Attirée par l'argent, elle a souvent fait des extras dans les lits. Ambitieuse, elle avait envie d'avoir plus et a eu l'idée de commercialiser les premières xylographies érotiques ou pornographiques sous son nom de scène «Pussy Galore» (littéralement chatte à gogo)

Cela eut un fameux succès et elle put bientôt investir dans un premier établissement de passe. À 40 ans, elle en avait plusieurs établissements et un époux pas vraiment jaloux même si elle ne participait plus activement à l'activité de service. Son époux est mort trois ans plus tard dans un accident de tilbury. Il y eut enquête de police car elle avait reçu des menaces auparavant mais rien ne put être prouvé. Les menaces voulaient notamment qu'elle cède ses établissements à un souteneur qu'elle connaissait de réputation et qui la révulsait. Elle avait pu voir certaines des filles et des garçons qui y travaillaient et en était écœurée. Ils lui faisaient plus penser à des objets cassés qu'à des travailleurs libres. Elle avait une autre conception de la profession en considérant que, à moins que le client ne soit vraiment nul au lit, une prostituée en pleine forme qui prenait également du plaisir en en donnant, le tout dans de bonnes conditions de travail, offrait un bien meilleur service. Elle décida de créer à cette occasion l'association des prostitué(e)s et travailleurs du sexe de Migoto no Shima. L'association eut peu à peu un grand nombre d'adhérents et un grand succès. Outre protéger et accueillir des prostitués aux histoires dramatiques et leur permettre de se reconstruire, cette association fait un travail de lobbying à la tour des Sept (étages Loisir, Santé Publique et Cohésion sociale) avec quelques avocats travaillant à temps pleins. À cet égard, Pussy a également de nombreuses connexions avec les prêtresses de Motaneshi en plus de ceux de Kyouki.

En guise de cadeau de cinquantième anniversaire, elle s'est offert la construction d'une maison de passe de luxe au bord d'une plage qui longe la forêt. Elle a travaillé pour que celle-ci soit unanimement reconnue et de très bonne réputation. Femme d'affaire curieuse, elle cherche toujours de nouvelles idées pour améliorer l'industrie du sexe. Elle se bat maintenant pour agrandir son petit royaume et pour le droit et la dignité des prostitués. Elle commence également à rêver d'avoir un ou deux chatons.</div>

<div class="grandtitrepredef">Informations IRL</div>
<div class="textepredef">▬ Pseudo : Duchesse o/
Âge IRL : trop >.< 27 ans punaise, je deviens vieille !
Comment avez-vous connu le forum ? : admin
Code du Règlement : Ok, by Master.
Qui a créé les Ainokos ? : Ok, by Master.</div>

</div></center>
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MessageSujet: Re: Fiches de personnages   Fiches de personnages - Page 3 Icon_minitimeLun 13 Juil - 1:13

Néril Wineldil a écrit:
<center><table class="fond"; border=0; width="590px"><tr><td><div class="TitreP">Néril Wineldil</div></td></tr><tr><td><img src="https://i.servimg.com/u/f73/11/82/19/32/neril10.png" align="right"/><div class="fondP2"><div class="TitreP2">IDENTITÉ</div>

Nom : Wineldil
Prénom : Néril
Age : 103 ans
Sexe : Féminin

<div class="TitreP2">INFORMATIONS IMPORTANTES</div>
Groupe : Peuple des glaces
Métier ou fonction : Reines des Glaces
Origine : Sorëan
Nationalité : Royaume des glaces


</div></td></tr><tr><td><div class="fondP"><div class="TitreP";>CARACTÈRE</div>
Avant d'être une femme des glaces elle-même, Néril est avant tout une souveraine. En tant que telle, elle doit d'abord s'occuper de son peuple, de son bonheur et de sa prospérité dans tous les domaines. Elle en est responsable, comme un patron, comme un maître d'école et comme une mère ; tout ça à la fois et un peu plus encore, c'est son rôle, le reste passe après.

Si nous comprenons qu'elle a une grande notion du devoir, le protocole est d'une très grande importance pour elle. Elle est également très traditionaliste, n'oubliant jamais le passé ou ses ancêtres mais s'il faut changer les traditions pour aider le peuple, elle n'hésitera pas longtemps.

Si elle aime les gens, les voir vivre, grandir, rire et toutes ces bonnes choses, elle sait qu'il y a une différence de statut entre eux, la seule différence de naissance qui puisse d'ailleurs exister au royaume. De part celle-ci, elle met souvent des barrières entre elle et ses sujets et rares sont les personnes qui arrivent vraiment à percer la carapace de glace qui l'entoure. Cette carapace se manifeste souvent par une impression de froideur et de distance qui la dépasse parfois un peu elle-même. Elle se permet peu d'actes vraiment affectueux et les signes qui montrent qu'elle apprécie quelqu'un sont subtils et souvent négatifs, comme une pique ou une remarque acerbe. Même si elle peut également révéler un indice qui peut lever partiellement le voile de mystère dont elle aime s'entourer.

Cette froideur vient également de la peur de faire un faux pas. Elle sait les émotions néfastes pour la bonne marche d'un royaume et tient donc à rester raisonnable, logique et pondérée en toutes circonstances. Elle peut paraître ainsi imperturbable aux yeux du monde alors qu'il en est tout autre à l'intérieur même si jamais elle n'avouera ses doutes. Si elle garde une grande confiance envers son peuple, elle est facilement suspicieuse envers les étrangers et donc, tout ce qui est humain. On pourrait dire ainsi qu'elle garde facilement rancune et qu'elle n'oublie rien : cette méfiance étant principalement dictée par l'attaque de l'an 823 lors de la croisade du soleil. La capacité des humains a entrer en guerre contre leur propre espèce -sans compter les autres qui ne leur avaient rien fait- lui parait également étrange et malsaine. Ainsi, elle est toujours anxieuse pour le futur, craignant le pire et essayant toujours de le tenir à distance.

Engoncée dans cette notion du devoir, Néril s'accorde tout de même des moments de détente, dans ses jardins, lors des visites de son royaume ou pour aller prier aux temples. Elle a plusieurs loisirs mais celui qui fait le plus sourire les habitants du royaume est son emballement pour la pêche et notamment la pêche au gros au harpon. Il faut dire qu'elle prend un grand plaisir à manger ce qu'elle a pêché et qu'elle adore les talents de ses cuisinières. La gourmandise et la coquetterie restent un de ses grands plaisirs de la vie. Elle exorcise ses émotions à travers de la pratique de la danse glacière mais, comme un peu tout le monde au royaume.


</div></td></tr><tr><td><div class="fondP"><div class="TitreP";>PHYSIQUE</div>

SI les habitants du royaume des glaces ont tous la peau bleue, leur reine ne fait pas exception. En revanche, sa teinte est tellement claire qu'elle en est presque blanche. Seuls ses lèvres et ses yeux sont vraiment d'un bleu éclatant et pur parsemé de quelques étoiles argentés. Ses cils, sourcils et cheveux eux, sont tous bleus avec des reflets blancs. Ou blancs avec des reflets bleus, personne n'a jamais été très sur et elle se plait à entretenir le doute.

Assez élancée avec un mètre 74 et mince à 68 kilos, elle garde tout de même une poitrine généreuse pour sa corpulence. Plus encore que ses formes, c'est la manière de se déplacer qui la caractérise. Elle sait maîtriser mille et un pas différents, sachant leur donner à chacun une impression différente. Son corps est pour elle un langage comme un autre et elle aime à en user. Comme toutes les femmes de glace, elle est gracile et distinguée, même si ses mouvements montrent parfois un très légère retenue, surtout lorsqu'elle est en colère.

Considérant qu'elle doit montrer l'exemple pour son peuple et l'élever, elle fait très attention à son maquillage et son habillement, n'hésitant pas à promouvoir de jeunes filles prometteuses.

La marque de naissance de la famille est, comme pour tout membre de la famille, un léviathan. Cette marque est si précise dans le dessin des écailles qu'il est facile de la confondre avec un tatouage ayant nécessité des dizaines d'heures de travail. La tête de l'animal vient se poser sur la hanche, s'enroule autour du haut de sa cuisse, fait un tour complet et la pointe de la queue se termine posée verticalement à l'intérieur de la jambe.

</div></td></tr><tr><td><div class="fondP"><div class="TitreP";>HISTOIRE</div>

En 1478, Koori, souveraine du peuple des glaces, met au monde Néril, héritière du royaume. Malgré tous les efforts de sa mère, elle restera son unique descendance.

Toute jeune, Néril a été confiée aux bons soins d'une nourrice, sa mère n'ayant pas vraiment les possibilités pour s'occuper continuellement d'elle. Bien qu'elle voyait sa mère assez peu, elle ne s'est jamais sentie délaissée pour autant : elle venait toujours au pire lui chanter une très jolie comptine de Woda pour qu'elle puisse s'endormir. Elle aurait bien sur voulu la voir plus souvent mais les raisons d'état l'en empêchait. Par ailleurs, Néril a toujours été entourée autant par le personnel qui lui était affecté que par les enfants du personnel avec qui elle jouait dans les couloirs et les innombrables pièces du palais. Même si elle pouvait jouer seule dans sa chambre, il y avait toujours quelqu'un au moins à sa porte pour agir en cas de problème. On surveille comme la prunelle de ses yeux, l'unique héritière au royaume.

Les premières sorties hors du palais de sa fille laissent à la reine de difficiles nuits d'insomnies mais elle se rassure en songeant qu'elle n'est jamais seule dans ces cas là et que les autres femmes la surveille du coin de l'oeil. C'est ainsi qu'elle découvre la vie au dehors du palais, s'amusant comme les autres enfants à pêcher, embêter les placides laineux et faire du rodéo d'Edoux.

Cette période d'insouciance ne reste pas longtemps : à ses huit ans, elle commence à suivre des leçons particulières avec des précepteurs. Elle commence à voir plus souvent sa mère, surtout pour les cours de danse glaciaire. Heureuse d'avoir l'attention de sa mère, elle s'exerce régulièrement faisant des efforts pour être à la hauteur de ses espérances. Plus elle grandissait, plus sa mère devenait proche en lui enseignant les arcanes du pouvoir. C'est aussi à cette époque qu'elle se repose dans les bras de ses amies et confidentes et découvre les joies de leurs charmes.

Devenant une jeune femme de plus en plus compétente, elle reste intriguée par les mystères de sa mère, ayant l'impression que celle-ci lui cache des choses. Ceci fut la raison de quelques tensions, Néril cherchant à devenir une reine aussi digne et capable que sa mère. C'est à cette époque qu'elle prit l'habitude d'aller calmer sa colère à la pêche au harpon, en dansant ou en allant prier Woda.

Bien qu'elle ait l'âge adulte depuis longtemps, Néril s'est longtemps sentie comme une petite fille. Elle avait eu l'interdiction formelle de faire comme les autres : c'est à dire de prouver leur maturité via une cérémonie de danse glaciaire. Seule une danse réussie permet aux enfants, mâles ou femelles, d'être considérée comme adulte. Cette différence de traitement rongea longtemps Néril qui constatait vraiment pour la première fois qu'elle n'était pas comme les autres.

Ce ne fut que lorsqu'elle eut 43 ans et qu'elle fut intronisée reine grâce à l'abdication de sa mère, qu'elle reçut tous les secrets du pouvoir et comprit véritablement la raison de cette interdiction. Elle se sentit également enfin adulte. Les années de pouvoir passèrent sans vraiment de problème, elle essayait de devenir une reine exemplaire. A ce titre, il lui fallait également une descendance. Elle maquilla donc sa marque de naissance et alla vadrouiller en ville jusqu'à trouver des mâles qui l'intéressaient. Elle ne savait elle-même pas qui était le père de sa fille et cela lui était égal : à 60 ans, elle avait eu une héritière.

Elle recommença avec sa petite Siriel ce que sa mère avait fait pour elle, une éducation convenable avec tout l'amour que sa charge lui permettait de donner. Mais bien qu'elle fut aussi protégée, elle craignait qu'un accident n'arrive à sa fille et ne laisse le pays dans une situation catastrophique. Elle attendit neuf ans, ce qui est relativement proche pour leur longévité habituelle et eut un second enfant à l'instant même où elle résolvait une famine. La naissance d'un petit prince étonna tout le monde à commencer par Néril elle-même. Un tel événement lui sembla de bon augure, comme pour confirmer ses choix. Il lui semblait que Woda elle-même la félicitait pour sa droiture et son règne.

L'éducation qu'elle avait donné à sa fille ne fonctionna pas avec son fils. Surtout passé l'âge de la puberté où les soucis causés par le secret des Wineldil lui imposa de le contraindre à la stérilité. Solution cruelle qui la fait souffrir mais que la raison ne peut lui éviter. S'ils ne l'étaient pas déjà, la reine se ferait des cheveux blancs avec son comportement. De plus, la venue de cette étoile, de ces nouveaux humains ne lui dit rien qui vaille ajoutant aux soucis habituels de sa nature anxieuse.

</div></td></tr><tr><td><img src="https://i.servimg.com/u/f70/11/28/68/56/naril_10.png" align="left"/>
<div class="fondP3">
<div class="TitreP3";>DE TOI A NOUS DIS NOUS TOUT</div>
Pseudo : Néril
Age : 25 ans
Comment avez-vous connu le forum ? par bouche à oreille
Qu’en pensez-vous ? Pas mal du tout, contexte complet, belles fiches de prédef.
Code : L'arche s'est planté like a boss
Quel était le nom de l'empereur lors de la période du règne des deux impératrices ? Grenn Nat Eiran. Ca fait un peu bucolique comme prénom. ^^
</div>
</td></tr></table></center>
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MessageSujet: Re: Fiches de personnages   Fiches de personnages - Page 3 Icon_minitimeLun 13 Juil - 1:14

Diana Jones a écrit:
<center><table class="fond"; border=0; width="590px"><tr><td><div class="TitreP">JONES DIANA</div></td></tr><tr><td><img src="https://i.servimg.com/u/f70/11/28/68/56/diana_10.png" align="right"/><div class="fondP2"><div class="TitreP2">IDENTITÉ</div>
[Nom + Prénom du personnage ~ Manga/Jeux]
Nom : Jones
Prénom : Diana
Age : 31 ans
Sexe : oui
XD féminin

<div class="TitreP2">INFORMATIONS IMPORTANTES</div>
Groupe : Personnel civil
Métier ou fonction : ingénieure agronome -chargée de l'étude des plantes locales ; elle passe le temps en aidant les techniciens de culture agricole du vaisseau
Origine : Terrienne
Nationalité : Américaine


</div></td></tr><tr><td><div class="fondP"><div class="TitreP";>CARACTÈRE</div>

Diana reste une femme curieuse et avide de découvertes. Cela la sert dans son métier puisqu'elle est part régulièrement en expédition et l'aventure de l'Arche n'est pour elle qu'une expédition interplanétaire. Elle est passionnée par les plantes et elles le lui rendent bien, notamment celles qui ont sept feuilles dentelées (encore mieux que le trèfle). Un de ses objectifs est d'aider l'estomac de l'humanité tout en protégeant la boue sur laquelle elle marche. Elle se sent un peu triste et comme une mauvaise mère pour être partie dans l'arche mais en même temps, elle sait qu'elle aurait encore plus regretté de ne pas être partie.

Elle est indépendante, n'aime pas trop l'Autorité -qui l'empêche de faire ce qu'elle veut- et s'amuse d'ailleurs à faire braire cette dernière et ses représentants. Les règles l'ennuient sauf dans le domaine scientifique. Elle est souvent insouciante et voit le monde comme un grand jeu qu'elle vivrait sur un petit nuage rose de joie et d'optimisme à toute épreuve.

Elle a la main verte elle même et adore faire pousser de nouvelles plantes. Elle a d'ailleurs emmené sur l'Arche un certain nombre de graines d'une nouvelle plante bien à elle : des graines de chanvre qui résistent mieux à la culture hydroponique (meilleure résistance à des variations de pH et d'électroconductivité pour la culture hydroponique) Elle aime beaucoup faire partager ses récoltes abondantes qu'elle fait pousser dans les conduits de ventilation du vaisseau.

Pendant son temps libre depuis le départ de l'arche, elle s'exerce au fouet, un vrai fouet en cuir que son époux lui a offert en lui demandant de savoir l'utiliser à son retour au lit. La suggestion étant plutôt tentante, Diana s'exerce consciencieusement sur un ficus qui décore sa chambre. Cet objet a permis également de faire pas mal de concours de saut de passerelle dans l'Arche au grand mécontentement des officiers de sécurité, mais bon, les militaires de l'arche sont tous coincés du cul, surtout depuis l’atterrissage catastrophique.

</div></td></tr><tr><td><div class="fondP"><div class="TitreP";>PHYSIQUE</div>

Sa famille est d'origine irlandaise. Elle en a gardé des yeux verts avec des cheveux bruns tirant sur le roux lui entourant le visage mais avec une longue tresse lui arrivant entre les omoplates. Elle a souvent les yeux un peux rouges qu'elle impute au manque de sommeil ou à des poussières dans l'oeil. En un mot, elle est jolie même si elle trouve qu'elle pourrait perdre quelques kilos : elle pèse 70 kilos pour un mètre 65.

A la main gauche, vous pourrez voir une fine alliance en or et souvent à son cou une chaîne avec un pendentif en forme d'arbre stylisé -le premier bijou que lui a offert son mari.

Elle s'habille souvent en vêtements pratiques de couleur Kaki, non seulement, c'est une couleur qui lui va bien mais également, malgré ce qu'on croit, c'est celle qui se tâche le moins avec la terre, les engrais ou le terreau. Elle aime bien mettre des hautes bottes de cuir marron avec de cours shorts moulants quand il fait chaud ou des pantalons style militaire quand il fait froid. Au-dessus, des vestes boutonnées avec beaucoup de poches.

En expédition, elle a souvent une arme à feu sur elle (elle fait partie de la NRA) et bientôt un fouet et son fameux borsalino qu'elle a tenu à emmener malgré le poids limité des bagages.

</div></td></tr><tr><td><div class="fondP"><div class="TitreP";>HISTOIRE</div>

Son père avait de l'humour. C'était quelque chose d'indéniable. Il était aussi très fan de vieux films encore en deux dimensions. Et malheureusement, celui là était entré dans la légende. Même l'officier de l'état civil rigola quand il entendit le nom qu'on voulu donner au nouveau-né. Diana avait toujours ignoré si son père l'avait payé pour qu'il accepte ce nom là ou si lui aussi avait de l'humour.

Heureusement, Diana put cantonner les moqueries et les mauvais jeux de mots à la classe où elle étudiait. Le ranch était à 35 minutes de route qu'elle parcourait en quad les beaux jours comme les jours pluvieux. Elle adorait la nature et aller dans les champs de son père. Elle aimait observer la croissances des plantes et les insectes qui allaient dessus. Avec son plus petit frère James -son mère avait dû tomber avec le même employé d'état civil puisqu'il accepta Bond comme second prénom- ils allaient souvent à la chasse. Diana en profitait pour apprendre à tirer et trouver de nouvelles plantes.

Bien qu'elle adorait le Nebraska, elle trouvait l'endroit un peu désert. Elle profita de ses études pour aller dans les grandes villes. Le sujet avait été tout trouvé, elle voulait devenir ingénieur agronome pour aider les plantes à pousser. Elle se spécialisa dans la recherche avec les anciennes méthodes de boutures ou les nouvelles en génétique pour créer de nouvelles semences plus résistantes. Elle allait souvent en voyage pour découvrir de nouvelles plantes et voir si elles avaient des propriétés intéressantes pour le blé, le maïs ou le soja. Pour son premier voyage à Madagascar et en guise d'encouragement, son père lui offrit le fameux chapeau qu'elle a d'ailleurs adoré et qu'elle porte souvent dès qu'elle part se promener dehors ou en expédition.

Elle a d'ailleurs trouvé son époux dans une de ses expéditions dans un tepuy du Venezuela. C'était l'un des guides de l'expédition. Si elle sut plus tard que Jorge l'avait remarqué depuis le début, il fallu qu'il lui sauve la vie pour qu'elle le remarque ; elle était bien trop dans ses plantes avant. Elle avait voulu regarder une plante grimpante au bord du plateau et la terre était plus friable qu'elle ne le pensait, le sol s'est écroulé sous elle et elle est tombé, rattrapée de justesse par Jorge. Elle réussit tout de même à conserver la plante. Heureusement : la prime de bons résultats qu'elle obtint grâce aux recherches sur ce spécimens lui permit de payer le mariage.

La perspective de découvrir de nouvelles plantes sur d'autres planètes et de nourrir encore plus le monde la laissa dans un état d'excitation pendant des mois entiers. Elle commença à se calmer lorsqu'elle sut qu'elle avait été engagée dans l'Arche. Bien sur, elle laisse son mari et sa petite fille de 3 ans -Jean- sur Terre mais les moyens de communications à bord de l'Arche sont bons et le couple plutôt libéré. Même sans cela, elle serait partie quand même. Rien n'aurait pu la faire passer à côté d'une telle opportunité.

</div></td></tr><tr><td><img src="https://i.servimg.com/u/f69/11/82/19/32/diana_10.png" align="left"/>
<div class="fondP3">
<div class="TitreP3";>DE TOI A NOUS DIS NOUS TOUT</div>
Pseudo : Celui du personnage
Age : Celui de cette année, des années précédentes ou des années suivantes ? Ils seront tous vrais. Mais je peux donner un nombre. Avec un 2 et un 5.
Comment avez-vous connu le forum ? Par ses admins
Qu’en pensez-vous ? Sympathique, sinon je me serais défilée
Code : OK
Sur quelle lune de Jupiter les humains ont-ils trouvés le site Reïn’ta ? OK
</div>
</td></tr></table></center>
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MessageSujet: Re: Fiches de personnages   Fiches de personnages - Page 3 Icon_minitimeLun 13 Juil - 1:16

Victor Kelyun a écrit:
<center><table class="fond"; border=0; width="590px"><tr><td><div class="TitreP">VICTOR KELYUN</div></td></tr><tr><td><img src="https://i.servimg.com/u/f73/11/82/19/32/victor10.png" align="right"/><div class="fondP2"><div class="TitreP2">IDENTITÉ</div>
[Elefseus de Sound horizon]
Nom : Kelyun
Prénom : Victor
Age : 21 ans
Sexe : bah, c'est un homme.

<div class="TitreP2">INFORMATIONS IMPORTANTES</div>
Groupe : Felionien
Métier ou fonction : chevalier, éleveur de chevaux à ses heures.
Origine : Sorëan
Nationalité : Féliona


</div></td></tr><tr><td><div class="fondP"><div class="TitreP";>CARACTÈRE</div>

Petit dernier de la famille, honni par son père, Victor se sent terriblement inférieur à tout le reste de la famille et particulièrement insignifiant face à son frère et encore plus face à sa soeur. Cela fait de toute façon des années qu'il a abandonné toute ambition. Il ne sera jamais un grand militaire et n'aura de toute façon jamais la gestion du marquisat qui revient de droit à son frère aîné. En conséquence de cela, il sait qu'il n'aura jamais le droit à des terres - à moins que son frère ne lui fasse l'aumône ou qu'il accomplisse un exploit pour le duc et qu'il le récompense de cette manière là. Mais l'idée même le fait rire.

Il se contente de vivoter en obéissant aux ordres de sa famille en particulier de sa soeur plus gradée que lui et de son père. Effacé, plutôt timide, souvent mélancolique, il ne s'éveille que lorsqu'on parle de chevaux et dans une moindre mesure, de tout autre animal. Il reste très attaché à la notion de l'honneur et ne ferait jamais rien qui puisse mettre en cause ou en péril sa famille, de manière directe ou indirecte. Ce point là est le seul sur lequel il reste inflexible : il dit rarement non et se range souvent à l'avis du dernier qui parle. L'honneur et la fierté est donc son point sensible, c'est d'ailleurs le seul qu'il ait vraiment.

Il aime bien boire mais cela le transfigure : il a souvent l'alcool triste ou audacieux. Dans cet état, il est capable des pires bêtises et des pires défis. Notons au passage qu'il aime lire et écrire de la poésie.

</div></td></tr><tr><td><div class="fondP"><div class="TitreP";>PHYSIQUE</div>
Bien que disposant d'un petit charme, le physique de Victor est assez banal. Il n'a hérité ni de la stature imposante de son père, ni de la grâce de sa mère. Si comparé à un paysan moyen, Victor est plutôt beau, il a plutôt l'air d'être le vilain petit canard de la famille face à la vigueur gracile de sa soeur et la force pleine de santé de son frère ainé. Peut-être aussi est-ce parce qu'il a tendance à s'habiller de la manière la plus discrète qui soit, pour ne pas qu'on le remarque et surtout ne pas être remarqué par son père. Il porte souvent une écharpe ou un long foulard qu'il utilise pour se recouvrir la chevelure dès que son père se trouve dans la même pièce que lui. Ses vêtements sont sombres sans ornements. Cette sobriété le fait aimer des serfs du domaine bien que la raison ne soit pas la modestie mais la timidité.

Il est d'une taille plutôt moyenne, un mètre 68 et d'une corpulence qui est tout aussi moyenne : 70 kilos de muscles et une tendance à prendre un léger ventre après avoir bu quelques bières.

En réalité, la seule chose qui tranche vraiment sur le physique de Victor sont ses cheveux. La majorité est d'un rose pâle très doux pendant que deux mèches sur chaque côté sont d'un rose bonbon très vifs lui faisant comme deux oreilles de cocker.

Notons ses deux yeux gris qui reflètent sans aucun problème ses états d'âmes.

</div></td></tr><tr><td><div class="fondP"><div class="TitreP";>HISTOIRE</div>
Victor est le dernier né de la fratrie. Il a eu un frère et un soeur avant lui. Le père, le marquis Kelyun de Grynhyle, déjà satisfait d'avoir un héritier et une fille à marier s'est montré heureux de cet événement mais sans y prendre autant goût que les deux premières fois. Il a été très content et de grandes festivités ont été ordonnées sur le marquisat.

La joie du père, déjà plutôt indifférente a diminué encore lorsque Victor a commencé à voir ses cheveux pousser. La teinte était rose. Loin du châtain foncé de lui et de son fils ainé ou du violet de sa mère et de sa fille. de nombreuse disputes s'ensuivirent, à faire trembler les pierres du manoir. Bien que sa colère se soit calmé, le marquis n'est toujours pas certain de la paternité de son fils. La mère elle-même ne sait pas comment expliquer d'où vient cette couleur de cheveux alors qu'elle est resté fidèle à son époux. La nourrice de Victor lui a toujours murmuré que c'était un don d'igna. Victor n'a jamais su pourquoi Igna plutôt qu'un autre mais cela ne l'a jamais vraiment consolé de la froideur de son père a son égard.

Surprotégé par sa mère et ignoré par son père, avec une soeur prodige et parfaite en tout point de vue -malgré son petit côté garçon manqué- et un un frère qui ne déméritait pas moins, Victor trouve refuge aux écuries avec les chevaux. Il aime leur simplicité : du moment qu'ils ont un morceau de sucre, il se fichent de la couleur des crins. Victor aime tous les animaux mais les chevaux restent son grand dada. Il devient un grand homme de cheval et s'amuse à faire quelques sélections entre les chevaux du domaine pour produire des poulains plus rapides ou plus forts ou tout autre caractéristique.

Au fil des années alors que son frère suit les enseignements de son père pour être le digne héritier du marquisat, sa soeur grimpe petit à petit les échelons de l'armée ducale laissant loin derrière elle son frère. Ses qualités en tant que soldat sont très moyennes, il ne doit son grade, le plus faible pour un noble, qu'à sa naissance. S'il est sensé diriger quelques soldats, il laisse en réalité les rênes à son second, un roturier mais nettement plus capable que lui dans le domaine. Sa seule consolation à l'heure actuelle est d'être dans une unité de cavalerie.

</div></td></tr><tr><td><img src="https://i.servimg.com/u/f73/11/82/19/32/victor12.png" align="left"/>
<div class="fondP3">
<div class="TitreP3";>DE TOI A NOUS DIS NOUS TOUT</div>
Pseudo : celui du perso mais je joue aussi Diana
Age : 25 mais il change tous les ans.
Comment avez-vous connu le forum ? je crois que c'est quelqu'un qui m'en a parlé mais il avait juste un tout petit rôle de rien du tout a la base sur ce fofo, je sais plus qui il avait... Solyma ?
Qu’en pensez-vous ? Super cool. Beau boulot.
Code : OK by Vanessa
Quel était le nom de l'empereur lors de la période du règne des deux impératrices ? OK by Vanessa
</div>
</td></tr></table></center>
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MessageSujet: Re: Fiches de personnages   Fiches de personnages - Page 3 Icon_minitimeSam 7 Jan - 14:33

Jung-Hee Hyun
 

Infos personnelles
  Surnom : On ne choisit pas son surnom…
  Âge : 26 ans
  Origine : Corée du sud
  Affiliation : Esclave
  Métier : Ce qu'on lui demande de faire en fonction de ses compétences ou non mais pouvoir vivre luxueusement sans travailler est son but.
  Avatar : Kevin Cecil de Makai Ouji

Apparence

  Tout ce qui brille n'est pas voyant. Ainsi Jung aime à se montrer sans être forcément ostentatoire. Il a décidé de modifier son apparence tout à fait classique d'asiatique avec des cheveux noirs raides et des yeux bruns foncés depuis longtemps. Il prend normalement rendez vous assez souvent chez son coiffeur pour conserver une coupe mi-longue faussement sauvage et surtout faire une couleur d'un violet foncé mais aux reflets violets plus clairs. Il a modifie également la couleur de ses pupilles en portant des lentilles. Il aurait souhaité un violet vif mais en vertu de sa pigmentation de base, il n'en ressort qu'un violet foncé. Il s'avère que cela est assorti à sa teinture capillaire et, passé la déception première, il a acheté un stock important de lentilles made in Japan (une chance).

Au niveau du gabarit, il n'y a pas grand chose à dire : il mesure un mètre 75 pour 85 kilos. Ces kilos supplémentaires ne se voient pas sauf au niveau de la brioche (qui, il travaille pour cela, reste peu visible). Les abdos chocolats ne sont pas pour lui. À noter qu'il ne dédaigne pas les chaussures avec des semelles épaisses ou avec des talonnettes pour se faire passer un tout petit peu plus grand qu'il n'est.

Il apprécie les tenues de bonne coupe même si, très étrangement pour beaucoup, il ne dédaigne pas en privé de porter des vêtements très basiques du style jean et sweat-shirt.

Il a en revanche un petit faible pour les bijoux (soyons honnête, il adore les bijoux) et jalouse la gent féminine qui peut porter des pierreries sans s'attirer de railleries. Il porte ainsi des boucles d'oreilles, un chevalière à l'auriculaire gauche (qu'il enlève assez fréquemment pour la garder de l'usure) et une chaîne autour du cou. Il adore les montres et en change fréquemment de modèle. Toute cravate sera assortie d'une épingle ou d'une pince et ses chemises sont toutes à boutons de manchettes. Il ne déteste pas non décorer son portable ou d'autres affaires avec des strass si bien qu'on l'accuse fréquemment de piquer les affaires de sa copine ou de sa sœur.
 


Psychologie


  Jung cherche à atteindre les étoiles et à se faire reconnaitre. Il cherche à être talentueux dans quel que domaine que ce soit pourvu que cela lui permette d'attirer l'attention sur lui. Malheureusement, il est souvent considéré comme médiocre en tout et bon à rien ; ce qui, sans être tout à fait faux reste quand même injuste. Il est très bon pour apprendre pleins de choses différentes. Il sait d'autant mieux s'adapter que la morale n'est pas très développée chez lui. S'il réprouve la misère, les meurtres et les guerres, cela ne le dérange pas d'outrepasser la loi pour atteindre ce qu'il veut. Qui veut la fin veut les moyens pourrait être sa devise. Et paradoxalement, il est prêt à travailler dur pour cela.

Paradoxalement ? Oui, car l'idée de travailler le répugne. Il a trop vu ses parents se tuer à la tâche (ou plutôt, il ne les a pas assez vu car ils se tuaient à la tâche) et il ne veut pas les imiter. Son plus grand rêve est de vivre riche sans rien faire. Pour cela, il n'a vu que deux solutions : gagner le gros lot au loto ou épouser une femme riche. C'est pourtant dans la troisième voie où son manque de scrupules et sa capacité d'apprentissage le mèneront : le vol.

Il reste donc flemmard dans l'esprit mais peut être travailleur dans les faits. Pour le reste, il est joyeux, plutôt extraverti, n'hésitant pas à aller discuter avec les gens et à s'intéresser souvent sincèrement à eux et à leurs dires. Évidemment, plus son interlocuteur est riche moins son écoute est désintéressée. Est-ce pour cela qu'il se méfie plutôt des autres ? Il ne s'est encore jamais confié tout entier à qui que ce soit. Les gens qui croient le connaitre n'ont aperçu qu'une seule facette de lui. Il compartimente ce qu'il dit et sait très bien mentir. Il peut même s'avérer un peu manipulateur.

Cela lui est d'autant plus facile qu'il reste indépendant et ne craint pas de faire le tri dans ses connaissances ou de blesser les gens. S'il le fait rarement, cela lui octroie une certaine force : il ne se sent pas obligé de suivre les normes sociales. Il ne le fait que lorsque cela l'arrange par conscience ou par calcul, à court ou long terme.


Histoire
 

  Jung déteste voir ses parents au travail. On pourrait répondre qu'il déteste donc voir ses parents : ceux-ci rentrent de la boutique de nouilles située au rez-de-chaussé de la maison alors qu'il est déjà couché et ils y descendent alors qu'il n'est pas encore levé. Il dit volontiers qu'il a été élevé par sa grande sœur ce qui est la vérité. Cette dernière a élevé toute la fratrie : 11 enfants. Lorsqu'il était petit, il ne comprenait pas comment les mamans des autres enfants s'arrêtaient de travailler, ne serait-ce que pour accoucher.

Cinquième enfant, il se sentait invisible au milieu du troupeau et a vite cherché à se démarquer pour obtenir un câlin supplémentaire ou une attention de la part de sa grande sœur ; chose qu'il obtenait rarement car celle-ci était débordée par les plus petits. À sa première note à l'école où il avait été premier, il reçu des félicitations de sa part. Très heureux de cela, il décida donc d'avoir les meilleures notes. Seulement, quelques années plus tard, dans l'école supérieure, il se révéla être dans la moyenne malgré tous ses efforts. Il intégra le club de théâtre de son lycée, ayant envie de s'essayer sur les planches, d'être sous les projecteurs. Malheureusement, il ne réussit pas à intégrer le casting et se retrouva à faire les costumes. À sa grande surprise, il s'y plut passionnément. Il adorait créer de nouveaux costumes et faire la couture. Ses travaux étant de qualité, il tenta d'intégrer une école de costumiers mais se retrouva recalé au concours.

Il s'orienta donc vers son deuxième choix : l'université et l'informatique. Tout le monde étant fasciné par les joueurs de jeux vidéos, il avait décidé de s'y mettre également. Il révéla là aussi quelques talents et s'était entrainé avec acharnement essayant de combiner théâtre et jeux vidéos. Toutefois, arrivé à l'université, il ne réussit pas à dépasser les championnats régionaux. Il continua ses études en informatique en délaissant un peu (sauf pour le plaisir, ce qui constituait tout de même quelques heures par jour) les jeux vidéos.

Ce fut tout de même là où il rencontra ses complices. Il avait sympathisé avec quelques joueurs et s'étaient tous retrouvé dans la vraie vie. Ils avaient en outre tous un point commun : une sainte horreur de devoir travailler. Les raisons étaient diverses mais Jung craignait de se retrouver dans la situation de ses parents à naître pour travailler, payer les factures et mourir. Il voulait de plus en plus éviter tout cela. Sa pratique de la couture et des jeux vidéos avait amélioré sa dextérité. Ses études lui avaient appris comment fouiller le web et le deep web. Tout se trouve sur Internet même les témoignages de cambrioleurs mais aussi de crocheteurs. Il apprit avec surprise l'existence d'un championnat de cet art. Pour la première fois de sa vie, il avait envie d'être discret. Il apprit sans se faire remarquer, n'entra dans aucune compétition, s'entraina sans être vu, devint bon sans le savoir.

Ils réussirent de nombreux casses. Il s'entendait particulièrement bien avec ses complices : eux préféraient prendre l'argent et les objets électroniques. Lui préférait les bijoux et les pierres. Le recel de ces pièces était très difficile et propice à se faire retrouver par la police. Mais contrairement aux autres, il ne cherchait pas à les revendre mais à les garder pour lui. Il avait caché ses trésors sous une latte de la maison, se contentant de les savoir là et de les regarder quand personne n'était là - ce qui n'était pas bien courant.

Cette petite vie commençait à toucher à sa fin : ses parents le traitaient de paresseux et menaçaient de le jeter hors du domicile familial s'il ne trouvait pas du travail. Il était vrai qu'il avait obtenu médiocrement son diplôme et qu'il était loin de chercher sérieusement du travail. Il préférait passer la journée dans sa chambre et la nuit dans les maisons des autres. Peut-être cette situation l'avait troublée, peut-être avait-il juste joué de malchance à nouveau ; toujours était-il que cette nuit-là personne ne repéra que la demeure n'était pas vide. Ils entrèrent le plus discrètement possible, comme à chaque fois, mais ce ne fut pas assez discret.

Quelques minutes plus tard, Jung partait en courant, laissant ses compagnons derrière lui. Il avait encore les pupilles emplies de souvenirs de sang. Il se savait bon à rien, médiocre en tout : nul doute que les enquêteurs de la police criminelle en retrouverait au moins un de la bande. Quel qu'il fut, même lui, ce dernier craquerait et révélerait l'identité des autres membres de la troupe. Il était adepte des séries un peu violentes et Oz, sur l'univers carcéral, lui revenait à l'esprit. Il n'avait aucune envie d'aller dans un truc comme ça. Il savait qu'il lui fallait fuir. Il courait déjà chez lui. Tout le monde dormait mais, s'il tenta de devenir plus silencieux, il ne réussit pas à être aussi discret que d'habitude. Alors qu'il avait déjà sorti son butin de sa cachette et l'avait déjà rangé dans un sac, alors qu'il était en train d'emballer des vêtements, sa sœur aînée vint le voir comme une mère inquiète qui entend que son enfant ne dort pas.

«Jung, qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi es-tu tout habillé ?»

Jung eut un instant de pause avant de sentir son cœur fondre. Ô combien eut-il préféré rester avec elle. Mais il ne le pouvait pas, pas plus qu'il ne pouvait lui dire la vérité.

« Les parents ont raison. Il vaut mieux que je quitte la maison. Je ne sais pas où je vais, je vais partir loin. Je ne pourrai peut-être pas être là pour ton mariage dans six mois. Tiens, j'avais gardé ça pour cette occasion.»

Il plongea la main dans son sac, sortant une rivière de diamants. Il savait que c'étaient des vrais tout comme il savait que sa sœur ne soupçonnerait pas sa vraie valeur. Il le lui donna comme il avait eu l'intention de le faire. Surprise par toute l'affaire, elle regarda sans comprendre le bijou, se laissa embrasser sans réagir et ne vit pas son frère disparaitre hors du domicile familial.

Jung se dirigea vers le distributeur le plus proche et demanda autant d'argent que son plafond bancaire le permettait. Il se dirigea ensuite vers la gare de la navette de l'aéroport, rabattant sa capuche sur la tête. Arrivé là-bas, il regarda le premier vol en partance sur le tableau des départs : Tôkyô Narita. Il avait espéré quelque chose de plus exotique. Dans la navette, il s'était imaginé sur une plage de sable fin sous des palmiers. Tant pis, la prison était une destination encore moins enviable. Il paya en espèces, serra les fesses au moment de passer son sac avec les bijoux aux rayons X et se retrouva quelques minutes plus tard, en première classe en train de siroter un soda.

La sortie de l'aéroport fut tout aussi facile. Il regarda le jour se lever sur les rizières qui longeaient la ligne jusqu'à la mégalopole. Il erra la journée dans la ville se demandant quoi faire. La solution optimale étant bien évidemment de trouver une riche à épouser (en priant pour qu'elle ne soit pas trop laide) mais il ignorait par où commencer. Sans compter qu'il ne parlait pas un mot de japonais. Même s'il avait économisé, il se serait vite retrouvé sans argent. Il décida donc d'aller acheter un costume de bonne facture et d'aller dans le premier palace qu'il rencontra. Il ne manqua pas de négocier la chambre comme il avait entendu un autre client le faire. Le soir venu, il alla dans le bar et commanda quelques verres. Ce manège recommença ainsi toute une semaine : Jung avait demandé au concierge de vendre pour lui et en toute discrétion la gemme la plus onéreuse qu'il avait emmené. Heureusement, c'était l'une des pièces qu'il appréciait le moins.

Au bout de ce temps, un soir, un verre à la main, alors qu'il essayait sans trop de succès de choisir quelle prochaine pièce il allait sacrifier, il se fit aborder par un homme bien mis et parlant anglais qui, en toute surprise, lui offrit un autre whisky. La conversation vint assez vite là où il le voulait : s'il allait à Okazaki, il pourrait satisfaire ses désirs les plus fous.

« Bof, répondit Jung, on trouve déjà tout ce qu'on veut à Tôkyô.
— Non, il y a bien des choses, bien des marchandises qu'on ne trouve que là-bas. »

Devant le silence du jeune homme, il poursuivit sur un ton plus bas :

« Vous pouvez y acheter ce que vous ne pouvez pas trouver ailleurs : des esclaves !
— Merci bien, un africain ou je ne sais quel désespéré de guerre, dit Jung en haussant les épaules.
— Pas du tout ! Des japonais ! Des gens volontaires mêmes !
— Volontaires ? Mais pourquoi ? s'étonna le jeune homme.
— Pour payer leurs dettes généralement. Seuls les gens riches peuvent s'en offrir, leurs dettes font partie du prix. Je peux vous y emmener mais, si vous en achetez, bien sur, j'ai une commission de 10 %. Ce n'est pas cher !
— Je vais y réfléchir », promit le coréen en reposant son verre et en s'en allant.

Il ne fut pas long pour demander plus de précisions au concierge du palace. Ce dernier lui confirma tout et lui donna même des adresses. Jung régla sa note dès le lendemain et partit à l'une des adresses qui lui avaient été remises. Il ne comptait pourtant pas acheter mais encore vendre, et cette fois lui-même.

Le choix fut apparemment le bon. On lui enseigna le japonais et tous les arts qu'un esclave était sensé savoir pour ce milieu. Il garda Jung comme prénom et utilisa Hee comme nom de famille, espérant par là brouiller un peu plus les pistes même s'il sentait que la police coréenne ne viendrait jamais le chercher dans la ville. Il se fit aussi agréable que possible pour obtenir une bonne réputation : s'il était bon, il vaudrait cher et s'il valait cher, il ne serait acheté que par une personne ayant les moyens. Il pourrait ainsi à jamais se la couler douce. Même pas besoin d'épouser une vieille moche !

 

Et vous?


  Âge : mental, ressenti ou légal ? Pour ce dernier, pas de panique, vous serez pas en dehors de la loi.
  Sexe : avec plaisir
  Taux de présence prévu : 33.34 %
  Comment as-tu découvert Okazaki? : via les partenaires de partenaires, au pif
  As-tu des commentaires? : finalement, j'ai quand même craqué pour ce perso qui m'avait fait de l'œil. Wink
  Code du règlement : X
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MessageSujet: Re: Fiches de personnages   Fiches de personnages - Page 3 Icon_minitimeMer 29 Nov - 3:11

Roland Marceau

Aime : sa famille, que les choses aillent droit, la nourriture, faire de l'exercice physique…

Déteste : les chemises à carreaux, les tantouzes, les hybrides pas à leur place…

Famille : disparue, il ne révèle pas qu'il en a une.

Âge : 36 ans
Sexe : masculin
Sexualité : hétérosexuel
Rang : human pet
Loyal
Tenace
Endurant
Étroit d'esprit (connard de première)
Colérique
Grande gueule

Caractère : 
Déterminé et tenace décrivent parfaitement son caractère. Il sait ce qu'il est, quel est son devoir et ce qu'il doit faire pour l'accomplir. Ses deux grandes priorités sont sa patrie et sa famille. Son problème est qu'il ne sait pas laquelle choisir. Il essaie régulièrement de s'imaginer la situation où il devrait choisir entre sa patrie et sa famille et s'arrête presque aussitôt avec des sueurs froides dans le dos.

Il sait où les choses doivent être : les humains (et encore un peu plus les blancs) en haut et les hybrides sont en bas. Qu'on se le dise, Roland a les idées très arrêtées sur la conception de la famille (un homme, une femme et des enfants, tout le reste ne sont que des divagations de bobos), de l'aide sociale (putain d'assistés qui nous bouffent nos impôts), de la peine de mort (pourquoi on les maintient en vie, ces petits cons), de la drogue (le premier qui essaie d'en vendre à mes enfants, je l'émascule), du bien et du mal, etc, etc. Pour résumer, Roland est un putain de fasciste mais qui ne se considère pas comme tel (je ne suis jamais allé dans la rue pour agresser les passants, je respecte la loi, moi !). En soi, la déchéance de l'état lui parait logique : c'étaient tous une bande de couilles molles au gouvernement.

Il n'empêche qu'il considère qu'il faut remettre les hybrides à leur place : a-t-on jamais vu un cheval faire du cross sur le dos d'un humain ? A-t-on jamais vu un chien se faire obéir de son maitre ? Une voiture ou une chaise prendre des décisions pour un humain ? Non, on avait montré que les voitures autonomes n'étaient pas fiables, que l'intelligence artificielle se devait d'être contrôlée strictement par des procédures. Il n'y avait aucune raison pour que des créatures artificielles prennent le contrôle de leurs créateurs. C'était contre nature et il fallait absolument éradiquer ces idées décadentes.

À part ça (ce qui n'est pas rien) Roland peut se montrer assez sympathique : il adore faire la fête avec ses amis (voyez que je ne suis pas humano-raciste : j'ai un ami arabe), jouer aux cartes pour passer le temps, il grattouille la guitare en chantant et adore les enfants. Il déteste le foot, aime le rugby, regarde le tour de France série manuel (non, parce que la série moteur électrique sur un vélo, c'est quand même de la triche). Il a un faible pour les churros et adore la pizza. Il aime les lapins nains, les chiots et les chatons devant lesquels il gagatise. Il faut enfin noter que c'était un grand collectionneur de BD et de comics.

Physique :
Roland a tout de l'allure du militaire. Il a une démarche martiale, souple et féline quand il le faut, le dos droit la plupart du temps et le regard inflexible. Ses yeux bleus foncés sans particularité savent darder l'importun et encourager ses compagnons. Son crâne rasé met en avant les angles de son visage. Il a l'habitude de la rigueur militaire et continue à faire ses exercices autant que possible : un esprit alerte passe par un corps sain et une bonne hygiène de vie. Il conserve ainsi une bonne masse musculaire et mesure un mètre 75 pour 80 kilos (il en pesait sept de plus quand il pouvait se nourrir correctement). Ses mains sont larges et rugueuses à force d'entrainements et d'utilisation. Il n'a pas vraiment de cicatrices sur le corps à part quelques traces d'écorchures : il a pour l'instant été suffisamment chanceux pour n'avoir jamais été blessé.

La question des habits était traditionnellement rapidement réglée : habits militaires pour le travail (forcément, avec la tenue en fonction de la circonstance) et jean-T-shirt, jean-chemise, jean-sweat-shirt, jean-polaire en civil. L'achat des vêtements était réalisé par son épouse mais dès qu'elle tentait quelque chose de trop exotique (c'est gay, ça, ma chérie, on dirait un village people - Mais, mon amour, c'est juste une chemise à carreaux !) cela restait au fond du placard jusqu'au passage de la quête des vêtements pour la charité. Depuis la chute de l'état, Roland ne dispose plus que des vêtements qu'il avait dans son paquetage. Autant dire que le tout est militaire mais ultra résistant et il n'échangerait pas ses rangers contre un camion de pizzas.

Histoire :
L'histoire de Roland est somme toute bien banale. Avec un père concepteur d'hologramme et une mère au foyer, Roland est issu d'une famille de la classe moyenne. Peu après sa naissance, la famille s'agrandit de deux petites sœurs. Il fallu donc pour sa mère trouver un emploi en tant que caissière. Pour garder les enfants, ils firent un petit emprunt pour acheter une hybride de chèvre. Même s'ils s'entendaient bien avec elle, leurs parents ne cessaient de leur dire que les hybrides étaient, au même titre que les animaux, inférieurs aux humains et qu'ils devaient se tenir à leur place.

Ni bon ni mauvais aux études, Roland s'intéressa rapidement à la boxe et en fit ses loisirs. Il réalisa quelques compétitions qu'il gagna. Il pu intégrer grâce à cela une scolarité sport-étude ainsi que l'équipe de France. Malgré tous ses efforts et son entrainement, il ne put jamais passer les qualifications pour les jeux olympiques et son meilleur score fut cinquième aux championnats européens. Il devint peu à peu évident que malgré son acharnement, il ne pourrait faire carrière ainsi. Il décida de se reconvertir et d'entrer dans l'armée où il fut accepté sans aucun problème.

Après quelques années passées en tant que deuxième classe et à être envoyé sur différents théâtre d'opérations exotiques (enfin ! Marre des entrainements à la base et des patrouilles dans les putains d'aérogares ! De l'action, bordel !), il postula pour entrer à l'école d'officiers et en sorti donc comme il avait toujours été à l'école : ni bon ni mauvais. Armé de son grade de sous-lieutenant, il continua sa vie à une exception près. Il avait rencontré l'amour de sa vie lors de l'école. Ils attendirent tous les deux de passer au grade supérieur et d'avoir la paie qui allait avec pour s'offrir un joli mariage en costume d'apparat militaire pour lui, en robe de mariée pour elle et sortir de l'église sous une haie d'honneur de fusils mitrailleurs. L'année suivante fut marquée par la naissance d'une petite fille Sandra puis deux ans après d'un petit garçon Maxence. Contre toute attente - ou pas tant que ça - Roland est un papa poule qui adore ses enfants et désormais toute mission sur le terrain constitue, en même temps qu'un peu d'action, un crève cœur de ne pas voir sa famille.

Il se trouvait sur une opération en Afrique quand les premiers troubles ont démarrés. Le gouvernement a sous-estimé la menace jusqu'à bien trop tard. Quand ils ont commencé à rapatrier les forces déployées sur les théâtres d'opération, le début de la fin était amorcée. Il n'y avait pas suffisamment de transporteurs de troupes et les retours ne pouvaient donc se faire tous à la fois. Le régiment de Roland se trouvait vers la fin de la liste. Trop proches de la fin : le gouvernement s'est effondré avant que le rapatriement ne commence.

Les avis des hommes furent partagés : Roland essaya de leur faire comprendre qu'il était de leur devoir de rentrer. Certains préférèrent déserter. Roland se mit en marche avec le reste de ses troupes. Ils tentèrent de faire appel à leurs alliés de la coalition locale mais le trouble politique était tel qu'aucun gouvernement n'osa leur prêter le matériel. Roland pesta puis décide de rentrer coûte que coûte en France, à pieds et à la nage s'il le fallait. Il était accompagné de la majeure partie de ses hommes. Il leur fallu sept mois pour rentrer et retrouver un pays dévasté et sans gouvernement. L'anarchie dans toute sa splendeur.

Il laissa ses hommes retrouver leur famille et les ramener pour les protéger et commencer la résistance. Ils avaient deux mois. Deux mois pendant lesquels Roland se précipita vers son ancienne demeure, puis celles de leurs parents pour ne trouver que des ruines dévastées. Il marchait de nuit, se cachant le jour, guettant les hybrides. Aux premiers jours, il avait manqué de se faire attraper par quelques uns d'entre eux. Ayant réussi à renverser la situation, l'un des hybrides survécu suffisamment pour lui apprendre ce qu'il advenait des humains.

Deux mois plus tard, il attendait ses hommes au point de rendez-vous. Peu y parvinrent. Ils commencèrent alors leurs actions de guérilla contre les hybrides. Ils furent rapidement contactés par un autre groupe de résistants. De leur côté comme du leur, les munitions commençaient à manquer et ils n'arrivaient pas à trouver de l'approvisionnement, même en promesse d'une dette lors de la restauration d'un état. D'autant plus que des soulèvements du même ordre apparaissaient dans de nombreux pays.

Des armes vides étant peu utiles, ils durent se résoudre à les placer dans une cache et à continuer la lutte avec des explosifs artisanaux. Dans le même temps, Roland essaie de retrouver la trace de sa famille. C'est au cours d'une de ces quêtes qu'il tombe finalement aux mains de l'ennemi.

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MessageSujet: Re: Fiches de personnages   Fiches de personnages - Page 3 Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 3:24


○ Prénom et Nom : Dick Davis
○ Nom de code : Maximus - Megagenius Rocket Online
○ Age : 17
○ Race : Mutant
○ Alignement : Magneto
○ Métier : étudiant et apprenti prestigidateur
○ Pouvoir :Dick a un pouvoir de matérialisation. Il peut faire apparaître dans sa main ou dans un rayon de quelques mètres des objets. Il peut faire disparaître ces objets à volonté mais s'il oublie de les révoquer, ils disparaitront naturellement au bout de quelques heures.

Ce pouvoir est limité sur plusieurs points : ces objets ne sont que des copies d'objets qu'il a dans sa chambre. Si l'objet est retiré de la chambre alors qu'il est invoqué, la copie disparait. Kevin doit avoir une parfaite visualisation de sa chambre et de l'objet à matérialiser pour l'invoquer.


- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Dick est d'une taille et d'une corpulence tout à fait moyenne : 1 m 71 pour 75 kilos. Il a juste un peu de gras au niveau des abdos.

- T’as des signes particuliers ? Rien de particulier à part une cicatrice légèrement blanche du jour où il s'est fait casser le bras lors d'une dispute dans un match de base-ball. (Entre un os et une batte modèle aluminium, la batte gagne.) et une autre sur la tempe dû à une choppe de bière volante.

- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : D'une manière générale, Dick s'habille de manière très simple : jean, T-shirt, pulls ou sweat-shirt, chaussures de sport confortable. Lorsqu'il est en cours de magie, leur professeur leur demande de venir en costume de scène pour se sentir à l'aise. Par défaut, il vient donc en costume de soirée avec ceinture et nœud papillon. Il aime beaucoup ces vêtements mais sait que ce n'est pas mettable dans la rue. Du coup, il prend ce qu'il passe dans son armoire par flemme de faire des efforts. Il s'habille de préférence dans des tons sombres et passe-partout

- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Oui : son smartphone. Même son portefeuille et ses papiers ne sont pas dans ses poches en permanence. Après tout, il peut les invoquer dès qu'il en a besoin. À la rigueur, l'autre objet le plus courant serait un paquet de cartes.


- T’as Facebook ? Twitter ? Tumblr ? T’es geek ? Facebook, oui. Les autres non. Et pas vraiment geek, mais bon, les jeux vidéo, c'est cool. Il aime bien défoncer des gens par flingue virtuel.

- Ta famille est cool et fonctionnelle ? Nope, pas cool du tout au goût de Dick. D'ailleurs, c'est quoi ce prénom de merde qu'ils lui ont donné ? Ok, y'a Dick Grayson de Batman qui est cool mais n'oublions pas que Dick, ça veut quand même dire «bite» ! Quels parents responsables appellent encore leur enfant «Dick» ça allait dans les années 60 mais maintenant, il faut l'interdire ! D'ailleurs, le premier qui l'appelle «Dick» se prendra un coup de batte de base-ball dans les noix. C'est «Maximus» et pas autre chose. Ou alors «Max » à la rigueur.

Et donc brefle, la famille. C'est la famille américaine typique idéale : deux parents, deux fils. On est blanc, on vote à droite, on a un pavillon de banlieue (de la taille maximum qu'on pouvait avec le crédit immobilier), une voiture par personne, on regarde les infos à la télévision et on croit tout ce qui est dit, on a deux revolvers dans la maison, on a la carte de la NRA, on fait des barbecues avec les voisins tous les dimanches au printemps et à l'été, et on est raciste. Contre les noirs, les hispaniques, les amériendiens et les mutants. Tout ce qui n'est pas comme nous est contre nous. Des crétins, qu'il vous dit. C'est morne, ennuyeux, à mourir.

Pas étonnant qu'il n'arrêtait pas de se disputer avec eux et qu'il ait accepté d'aller à l'école de Xavier pour se casser de cette famille. Enfin, c'était pas beaucoup mieux à l'arrivée mais il n'avait déjà plus à voir leurs sales gueules de pub pour dentifrice et chicorée.

Pour les prénoms, on a Dick Senior pour le père, Sarah pour la mère et Jacob pour le frère (qui, bien que l'aîné, a échappé à l'affreux Dick junior par miracle) Il s'entend plus ou moins bien avec son frère et sa mère mais ne supporte pas son père.

- C'est quoi tes passe-temps, dans la vie ? La magie ! Nom de dieu mais la magie, c'est… Magique ! Apprendre des tours, construire des spectacles, voir l'étonnement des adultes et l’émerveillement des enfants, c'est génial ! Il s'entraîne plusieurs heures par jour, délaissant même un peu ses devoirs. Il passe ses samedis soirs dans les restaurants à faire des tours aux clients. Et les dimanche matin, il a cours de prestidigitation avec un magicien professionnel.

Lorsqu'il a trop mal aux mains pour s'entrainer, il surfe un peu sur le web, tue des gens sur Counter Strike, regarde des films ou, surtout, lit des comics (même s'il trouve toujours dommage que DC ait le monopole. Dans ses rêves, il monterait bien une boîte concurrente. Il a déjà trouvé le nom «Marvel» ! Ça sonne bien mais vu qu'il a autre chose à faire, ses envies s'arrêtent là.) Après la magie, les comics, c'est son truc.

- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Tout d'abord, se réveiller, calmer la trique matinale, zombifier jusqu'à la cuisine, s'endormir dans son café, être réveillé en sursaut par la sonnerie, courir jusqu'à la salle de classe de Xavier, prendre la première pause du matin pour quitter enfin le pyjama (c'est cool l'internat), retourner en cours toute la journée, bâcler ses devoirs, il s'entraîne au moins une heure à la prestidigitation et là, le programme varie : soit il continue ses entraînements, soit il va s'amuser, soit il va à New-York pour retrouver ses copains de la confrérie des mutants (soit il y va en voiture soit il paye un copain qui a le pouvoir de téléportation pour les déplacements) ou pour zoner. Puis il revient (toujours trop tard) retrouver son lit.

- Si tu pouvais passer dans le journal de 20h, qu'aurais-tu à dire ? Venez me voir en spectacle ! Je joue au Broadway Theater, samedi soir ! Vous serez époustouflé !

- Si tu pouvais devenir mutant (si t'es humain) ou humain (si t'es mutant), tu le ferais ? Non, il est fier d'être mutant même s'il évite de le crier sur tous les toits. Et puis son pouvoir l'aide formidablement bien pour les numéros de magie, pourquoi tuer la poule aux œufs d'or ? Pourquoi refuser ce qui le rend si exceptionnel ?

Dick Davis nait dans une petite ville banale du centre dans la famille américaine moyenne. Il vit une enfance conforme au rêve américain, fait ses devoirs consciencieusement, joue au base-ball, mange des steaks au barbecues, rêve de la pom-pom girl du lycée d'à côté, soulève les jupes des filles. La seule chose de classique qu'il n'a pas fait, c'est de tabasser le boutonneux ou le faible du coin. Il ne voyait pas pourquoi il devait être tapé dessus parce qu'il était différent.

C'est au collège qu'il a commencé à réaliser l'absurdité de son existence. Sa vie soi-disant si parfaite lui semblait creuse et vide comme la coquille d'un poussin de trois jours. Il a commencé à se disputer avec ses parents et son aîné. Cet impératif sous-jacent du respect des valeurs américaines lui donnait envie de vomir.

C'est en regardant la télévision, et en écoutant son père râler contre un prestidigitateur (bon à rien, il ferait mieux de travailler et de faire quelque chose de sa vie, ça sert à quoi de faire sortir des pigeons d'un chapeau !) qu'il a eu l'envie de se pencher dessus. Ce qui aurait pu n'être qu'une action passagère de rébellion devient une véritable passion. À cette époque, il décide de changer de prénom - qu'il a toujours détesté et a souvent manqué de faire de lui la victime de l'école. Il s’appellera Maximus du nom de scène du magicien qu'il avait vu à la télévision.

Il cesse la pratique du base-ball - voulue par son père - pour se consacrer à cette nouvelle activité. Évidemment, les disputes continuent de plus belle. Surtout que son père prend un malin plaisir à l'appeler Dick. Son frère et sa mère ont accepté la chose (même si sa mère se trompe encore de temps à autres mais elle s'excuse tout de suite). Le ton monte de plus en plus souvent entre le père et le fils.

Un soir, au cours d'une énième dispute, Maximus se prend une choppe de bière pleine en pleine face. Furieux et à demi-assommé, il regagne sa chambre pour se calmer les nerfs en manipulant des cartes. C'est là, que se manifeste pour la première fois son pouvoir. Alors qu'il est dans l'escalier, son paquet apparait dans ses mains. Il stoppe net, regarde ses mains, regarde partout autour de lui puis regagne rapidement son bureau. Il voit alors le même paquet à côté de son carnet de liaison. Il regarde ses mains, demande à son paquet de disparaitre. Ses mains sont vides. Ses jambes se transforment en coton et il s'effondre sur son lit, choqué.

Pas besoin d'être du FBI pour comprendre ce qu'il s'est passé. Il est mutant. On le voit partout aux informations, leur nombre ne cesse de croître. Il a suffisamment entendu son père râler sur ces rebus de l'humanité et comme quoi on devrait tous les fusiller. En se rappelant de ça, la terreur le paralyse. D'accord, son père le considère comme un petit con, d'accord, ils n'ont de cesse de s'engueuler comme des singes hurleurs, mais s'il découvrait qu'il était mutant ? Qu'oserait-il faire avec ses idées étroites, étriquées et arrêtées d'américain moyen ?

Maximus n'ose pas se formuler la réponse : son père dispose de deux mains et deux revolvers.

Après avoir longuement vomi la tarte à la carotte du soir à cause de cette idée, le jeune mutant essaie de se rassurer. Son père dispose probablement d'un peu d'amour filial à son encontre, non ? Probablement mais faut-il risquer de le découvrir ? Une nouvelle angoisse le submerge et il rend le reste de son estomac dans les toilettes. Cette nuit-là est l'une des pires qu'il a jamais passé.

Les jours suivants, il essaie soigneusement de ne pas provoquer de dispute. Son regard est empli de terreur dès qu'il pose les yeux sur son père. Sa mère et son frère le remarquent et essaient de lui tirer les vers du nez, ce n'est pas normal. Il botte en touche et répond que tout va bien. Assurément, tout prouve le contraire, il dépérit à vue d'œil, évite de croiser les autres membres de sa famille, n'arrive pas à manger. Les professeurs l'interrogent, ses amis aussi. Puis finalement, sa mère mentionne son état à son père.

Ce dernier prend donc ses gros sabots et va le voir, prêt à se disputer. Effrayé de voir sa crainte se réaliser, Maximus se tait, se contrôlant même lorsque son père l'appelle «Dick». Tout à sa terreur, ce qu'il ne remarque pas, c'est que son père prend ses essais de soumission et d'apaisement pour de la provocation et qu'il s'énerve de plus en plus. Finalement, le géniteur craque et le pousse. Maximus tombe à terre. Le père s'empare de la lampe de pied en marbre et s'apprête à l'abattre sur son fils. Terrorisé, il pense qu'il lui faudrait un coussin pour se protéger. La lampe se fait stopper dans un bruit mou. Son oreiller est apparu entre ses mains.

— Bordel de nom de dieu ! Tu es un mutant !

Ni une ni deux, Maximus se remet sur pied et court s'enfermer dans sa chambre. Il ignore que son père, stupéfait, a eu la même réaction que lui en découvrant sa condition : il n'a pu rien faire d'autre que s'asseoir sur le divan du salon. L'adolescent se terre sur son lit, l'oreiller original contre son ventre, sa vieille batte de base-ball dans la main droite. La maison résonne de quelques cris d'où il peut distinguer le mot «mutant». Les bruits s'apaisent, ne deviennent plus que des murmures puis s'éteignent. La nuit reprend ses droits et amplifie sa terreur. Il s'assoupit malgré tout.

Le lendemain est un samedi, il n'a pas école mais son père n'a pas travail non plus. L'adolescent n'ose pas sortir et passe toute la journée dans la même position, ne s'éclipsant qu'une fois pour aller aux toilettes. Le soir venu, assoiffé et affamé, alors qu'il hésitait sur le fait de devoir sortir de sa tanière, il entend un léger grattement à la porte.

— Mon chéri, c'est moi, Maman. Ouvre-moi.
— Papa est avec toi ?
— Non, il est parti, c'est sa partie de poker mensuelle aujourd'hui.

Lorsqu'elle ouvrit, il vit son regard aimant mais il y régnait une lueur nouvelle. Un mélange de terreur et d'incompréhension.

— Alors… Tu es…

Elle ne réussit pas à terminer sa phrase. Dick acquiesça sans un mot, en regardant ses pieds.

— J'ai découvert ça il y a deux mois.
— Quand tu as commencé à être étrange, comprit-elle.
— J'avais peur de la réaction de Papa.
— Si j'avais su, je me serai tue.

À ces mots, devinant un soutien, Maximus tendit les bras et s'avança vers elle pour faire un câlin. Elle recula d'autant de pas. L'adolescent stoppa net, la gorge nouée. Elle lui tourna le dos et s'éloigna en disant d'une voix serrée qu'il restait de la dinde froide pour manger.

Les jours suivants furent absolument terrifiants. Sa famille l'évitait autant que possible. Lui-même se servait rapidement dans le frigo pour aller manger dans sa chambre. Il ne sortait pas de sa pièce sans avoir vérifié à l'oreille qu'il pouvait s'aventurer dans les couloirs. Maximus en regrettait même le temps des disputes quotidiennes. Au début, retrouver le collège lui procurait quelques soulagements mais le bruit vint à se répandre : il était mutant. Il manqua de devenir la cible préférée des petites frappes. Il découvrit ce jour-là que son pouvoir pouvait aussi faire apparaitre dans sa main sa batte de base-ball. Désormais, sa mutation était publiquement confirmée. Les élèves de l'école le laissèrent en paix, le traitant davantage comme un pestiféré. Il perdit tous ses amis.

Le bruit se répandit dans la ville. Des lycéens et des adultes tentaient maintenant de s'en prendre à lui. Il réussissait généralement à arriver à sa maison avant d'avoir de gros ennuis. Des fois, pas. Un soir, un groupe l'entoura et le tabassa à coups de poings et de pieds. Il avait bien tenté de se défendre mais sans succès. Une foule s'attroupait autour d'eux. Au premier rang, il distingua nettement son père qui regardait tranquillement. Leurs regards se croisèrent. Il n'y vit que du dégoût et de la haine. Dick fut sauvé par un policier qui réussit à stopper l'altercation. Il fut recueilli au poste de police et dût expliquer la situation.

— Tu es mutant ? Ne t'inquiète pas, ce n'est pas un maladie. Tu as des droits comme tout le monde. Je vais faire tout en sorte pour arrêter ceux qui t'ont fait ça.

Maximus regarda avec étonnement le policier. Ce dernier, black et obèse, lui sourit avec le regard le plus chaleureux et humain qui pouvait exister.

— Ma petite sœur l'est aussi. Elle est en internat dans une école privée de la côte est. Tiens, j'ai toujours une carte sur moi.

Le garçon prit le morceau de bristol et y lut « Xavier's School for Gifted Youngsters »

— Mon père refusera de payer pour ça, dit-il en lui redonnant le carton.
— Ça t'éviterait les ennuis, tu sais. Réfléchis-y bien.

Après un passage rapide à l'hôpital, Max revint en claudiquant. À travers les murs de sa chambre, il entendit son père hurler à la réception de la facture. Ce soir-là, la serrure ne tint que de justesse aux coups du père. Les jours suivants furent aussi pesants que les autres, voire même plus. Dans cette petite ville, il avait la sensation d'être la cible à abattre. Jamais les murs de la ville ne furent autant époussetés par les manches de sweat-shirt qu'à cette époque-là. Jamais il ne sortait sans mettre la capuche de son vêtement.

Le samedi soir suivant, son père rentra bien plus tôt de sa soirée poker. Pour la première fois depuis des mois, il croisa son fils qui était en train de piocher dans le frigo.

— Toi ! Sale mutant de merde ! Tu sais ce qu'il m'ont fait à cause de toi ? Je suis exclu de l'association des voisins ! MOI ! EXCLU ! Alors que j'étais le secrétaire ! Petit con ! Tout est de ta faute !

Il se jeta sur son fils. Surpris, Maximus tomba en arrière, son père chuta avec lui, l'écrasa de son poids. Ils se débattirent. L'adolescent se fit rapidement maîtriser par la force de son père. Il écrasait sa gorge de son bras gauche. Dans un étrange instant de lucidité, il put sentir son haleine empestant l'alcool, les yeux injectés de sang, la veine de la tempe qu'il n'avait jamais remarqué. Puis tout devint flou. Il étouffait. L'air lui manquait. La situation était critique. Il tenta de matérialiser son arme mais rien n'apparut dans sa main.

— Ha ! Ha ! Tu voulais appeler ta batte, le mutos ! Je l'ai prise tout à l'heure, je l'ai donné à un VRAI américain. Toi, tu ne la mérites pas. Tu ne mérites même pas d'être là sur notre sol, d'être mon fils !

Ces mots semblèrent déclencher la folie. Le père se mit à le frapper, frapper, frapper encore. Sa mère et son frère arrivèrent, alertés par le bruit, essayèrent de faire stopper le père. Celui-ci se releva, s'enragea davantage et envoya une claque à sa femme. Il s'apprêtait à frapper son aîné lorsqu'il remarqua que le benjamin s'échappait vers sa chambre. Il courut après sa cible initiale.

Maximus ferma le verrou, poussa le lit contre la porte. Cette dernière manqua de céder sous les coups fou furieux du père.

— Puisque c'est comme ça, tu ne perds rien pour attendre !

L'adolescent resta debout, seule la douleur et son demi-évanouissement l'empêchait d'être trop terrassé par la peur. Puis soudain, un coup de feu éclata. Le bois de la porte fut traversé en lâchant des échardes. Dick se jeta à terre, les mains sur la tête. Lorsque douze balles furent tirées, il n'attendit pas que son père recharge. Il ouvrit la fenêtre et sauta du premier étage. Le jeune mutant boita jusqu'au poste de police, retrouva l'agent qui l'avait aidé.

— Monsieur, votre école ! Je veux y aller.

***

Quatre ans plus tard, à 16 ans, sa scolarité se passait bien, même si ses notes restaient à peine au-dessus de la moyenne. Il était intégré dans cette école de mutants qui ne disait pas son nom. Le cauchemar semblait derrière lui. Son père avait eu un sursit et une interdiction de l'approcher. Dick avait pu récupérer quelques unes de ses affaires pendant qu'ils étaient en vacances. Il envoyait un sms à sa mère et son frère pour les anniversaires, Noël et Thanksgiving. Jamais il n'avait eu de réponse. Cela aurait pu être bien s'il n'avait à nouveau ce même sentiment d'étouffement. Xavier lui paraissait désespérément naïf. Les humains et les mutants ? Cohabiter ensemble dans la paix et le bonheur ? Il n'y croyait pas. Il avait l'impression que le personnel enseignant essayait au mieux de leur faire croire que le rêve américain était aussi possible pour eux. Une mascarade, une farce. Il avait la nauséeuse sensation de retrouver sa famille. Mais il avait mûri, il ne se disputait plus pour ça et puis, cet endroit était désormais son seul refuge. Où irait-il s'il devait s'en aller ?

Maximus traînait souvent ailleurs le soir et notamment le samedi. Il avait réussi à dégoter un petit contrat de prestidigitation dans un restaurant de New-York. Il s'était arrangé pour avoir le droit de sortir. Ses premiers contrats lui avaient payés son permis et sa voiture, sitôt qu'il avait eu l'âge légal. C'était un de ces soirs où l'on sent que rien ne va se passer comme prévu. Un client plus observateur que les autres l'avait vu faire apparaître le lapin qu'il élevait dans sa chambre et l'accusa d'être un mutant. Il nia mais était tombé sur un hargneux. Ils sortirent pour s'expliquer dans une ruelle sombre. Le type le frappa dans le dos. En un instant, Maximus se revit dans sa ville natale, à terre, en train de se faire tabasser sous les yeux de son père. Sans y réfléchir, il matérialisa sa nouvelle batte de base-ball et frappa l'homme en plein dans le menton, dans une belle courbe relevée qui projeta quelques dents aux alentours. Il continua de frapper. Il fallut plusieurs coups avant que l'homme ne s'effondre, le visage en sang.

— Mon dieu ! Qu'est-ce que j'ai fait ?

Il se jeta à genoux pour tenter de regarder les dégâts. La panique le prenait tant que ses mains tremblaient. Le futur passait devant ses yeux : la plainte, le procès, la prison pour tentative de meurtre. La circonstance aggravante de sa mutation.

— Tu as fait ce qu'il fallait, jeune homme.

Il leva les yeux vers deux silhouettes. L'une des deux lui disait quelque chose. Il reconnut un des clients du restaurant.

— Je, je n'ai pas voulu, c'était un accident, il faut me croire.
— Au contraire, lorsque tu as frappé, ton cœur était empli de colère. Tu voulais le tuer. Ne nie pas. Je devine les pensées et les sentiments. Je suis une mutante aussi. Je sais que tu es élève chez Xavier et que tu le trouves mou, que tu penses que rien ne se résoudra avec des belles paroles. Je peux t'offrir la solution, rejoins-nous.

Il fallut quelques rencontres supplémentaires pour qu'il se laisse convaincre de rejoindre les rangs de la confrérie des mutants. Il demanda à rester étudiant à l'école de Xavier. Il tenait à poursuivre ses études. Il devina bien que la présence d'une taupe au sein de l'école de Xavier arrangeait la confrérie.
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