Suite Succube 2

Son mépris empli le couloir. S'il pouvait je pense que ses yeux seraient capable de lancer des éclairs traversant mon corps de part en part. Il essait de m'ignorer. Pense t'il donc que le simple fait de m'ignorer me découragerait. C'est bien mal me connaître, je suis tenace et je n'abbandonnerais pas mon but. D'ailleurs lorsque j'amène le sujet sur le tapis je ne peut que voir son sourire. Donc comme je le penseais il l'a bien fait exprès. Pourquoi faut il ensuite qu'il me raconte sa soirée. Je me fous de ses occupations nocturne ce n'était que de simple civilité. De plus à ce que je comprend c'est encore un de ces idiots d'homo incapable de reconnaître la beauté où elle est, dans le corps d'une femme.

Je n'en doute pas, les réveils sont toujours les plus agréables.

Il pousse la porte de la douche ? Il croit que ça va me retenir, qu'il est naïf. Je la pousse à sa suite et regarde les douches. Plusieurs personnes personnes me regardent étrangement, bien que les douches soient mixtes. Effectivement entrer en uniforme avec ses chaussures aux pieds.
Bah de toute manière j'enlève tout.
Je le suis dans les douches déboutonnant mon chemisier pendant que je marche. Je m'arrête à un porte manteau malheureusement où je dois tous laisser sur le banc d'à coté. Pendant ce temps mon cher compagnon se sauve.
Je suis maintenant complètement nue je récupère une serivette sur un meuble et reussi après quelques secondes de recherche à trouver mon si aimable colocataire.

J'entre dans les douches d'un pas rapide et laisse tomber ma chemise et mon boxer sur un banc... Mon tatouage est à nu... Ca me fait toujours bizarre... Pourtant, c'est fait pour être montré, un tel ornement, non ?

Je me rends alors comtpe qu'elle m'a suivi, pire qu'une sangsue celle-là ? Qu'est-ce qu'elle me veut ? Ah, oui, sa clé de la chambre... Elle peut toujours se brosser, c'est ma chambre. Elle se déhanche, à poil, au milieu des douches... Lequel de nous deux va attirer le plus de regards ? Je ne suis pas certain que ce soit elle...

Je lui tourne le dos sans un regard et plonge sous l'eau froide en soupirant. Je ferme les yeux et quand je les rouvre, je croise le regard d'un gardien. Il détail mon corps et me sourit... Celui-la finira dans mon lit un jour ou l'autre.

J'attrape le savon et le fais passer sur mon corps... Je n'ai pas besoin de chercher à être sensuel pour l'être, mes gestes sont comme ça naturellement... Comme elle s'est amusée à me le rappeler, je suis un noble, la sensualité coule dans mes veines...

Je remarque son tatouage, surfait et tape à l'oeil. Puis je notte la douche où il s'est rendu. Je le suis du regard jusqu'à ce qu'il rentre sous l'eau. Puis il se retourne et peut enfin regarder ce qu'il a réellement. Il se défend bien même très bien. Dommage qu'il préfère les hommes il aurait fait un très bon passe temps.
J'avance vers la douche d'à coté. Bien sur je me déhanche au possible accrochant le regards de pas mal de gardien et au joie, d'une gardienne.
Bref je me poste devant lui regarde ses attributs comme si je n'en avais pas fait le rapport plutôt puis je le regarde dans les yeux.

Mouais ... je comprend que tu n'arrive à satisfaire que des hommes avec ça. Et aussi pourquoi tu as oublié de donner la clef. La honte surement.

Après cette petite pique je vais à la douche mitoyenne, occupé par un gardien assez bedonnant. Je m'approche de lui , sourrit innocement et le dégage de là d'un coup sec, récupérant son savon auparavent. Devant son air furieux je lui envoie un baiser et commence à me laver.

Elle vient de faire une erreur. S'il y a bien quelque chose sur lequel je suis sûr de moi, c'est ma queue... Et mes connaissances en torture aussi, mais Böse Wächterin m'en a fait douter récemment... Enfin, peu importe... Je disais que sa remarque idiote ne me touche pas le moins du monde. Je ne m'interresse déjà plus à elle, occupé à dévorer du regard l'homme qui, un peu plus loin, en fait de même avec moi...

Finallement, je sors de l'eau et vais me secher. L'autre en fait de même et me retrouve près de la sortie. Je suis en train de terminer de dénouer mes cheveux, lui, à sa serviette en ceinture, il est encore dégoulinant d'eau. Quant à moi, je suis nu. Le grand Duc m'a appris que je n'avais pas à être pudique... Je crois bien que c'est lui qui m'a donné une telle confiance en mon corps... Quand l'homme le plus haut placé d'un pays vous convainc que vous êtes parfait, c'est souvent très éfficace...

Je disais donc, que ce gardien s'approche de moi. Je ne bouge pas alors qu'il marche vers moi lentement. Je le fixe dans les yeux et il continue sa progression... Il arrive à portée de main et je le sens hésiter. Je me saisis alors de sa taille et mes lèvres se posent sur les siennes. Ma langue entre en lui, impérieuse, il est mien. Mon sexe se dresse déjà alors que m'a main glisse sur ses fesses pour faire tomber sa serviette... J'en oublirais presque que nous sommes au milieu du passage...

Je le vois qui passe devant moi. J'ai à peine le temps de finir de me rincer. Je prend ma serviette et commence à me sécher. Je le suis du regard vers l'autre homme. Quel vision d'horreur ... quoi que lorsque son membre se dresse ça donnerait presque des envies. Mais j'avais une discussion et c'est pas cet avorton de gardien qui va l'intérompre.
Aussi je me dirige là où j'ai laissé mes affaires à quelques pas d'ici sur un banc.

J'y ma serviette deux secondes je prend mon fouet avec un sourire sadique et le fait glisser dans ma main pour sentir le contact du cuir. Je fais quelques pas le déplie et le fait claquer pile sur une des fesse récement dénudées de de leur serviette. Une jolie coupure est nettement visible. Avant qu'il ait vraiment le temps de réagir d'un autre coup de poignet je lui "tranche" l'autre fesse. Je suis peut être jalouse, mais surtout je ne veux pas qu'il intéromp notre discussion avec le premier venu.
Enfin je me redirige doucement vers mes affaires que je commence à enfiler malgré peau encore humide après un bref séchage.

L'homme que j'embrasse a un sursaut et un cri de douleur. Pas la peine de chercher, j'ai entendu le fouet. Un frisson de peur m'a parcouru un instant et j'ai détesté ça... La peur... Un sentiment que je n'ai pas ressenti depuis tellement longtemps... J'étais enfant quand mon père me fouettait comme son esclave. Mon excitation est partie d'un coup. Le mec, enragé, se tourne vers elle et s'avance pour aller lui faire payer son acte. D'un geste, je l'arrête.

"Va à l'infirmerie, ça ne sert à rien de s'en prendre à elle, elle est folle... Et je vais tout mettre en oeuvre pour que la directrice la fasse virer..."

Enfin... Vu la directrice, elle est capable de la laisser faire et de se foutre de moi... Je n'apprecierais pas... Mais bon, je ne peux pas évincer cette prison de toutes ses femmes... Je m'avance vers Syonna en contrôlant mes tremblements... C'est nerveux mais j'ai déjà connu pire. Je soutenais le regard de mon père, à l'époque lorsque ses hommes marquaient mon dos de cette manière. Je ne tremblais pas. Ce n'est pas elle qui me fera ceder.

J'attrape ma chemise, l'enfile et retire mes cheveux du col. Mon boxer est sale, je ne le remets pas, je le jette dans le sac de linge. Puis je me tourne vers elle:

"Je ne veux plus croiser ton chemin. Démerde toi avec la directrice si tu veux dormir quelque part, mais je refuse que tu entres dans ma chambre avec ce fouet que tu utilises sans raison."

Je lui tourne le dos et m'élloigne. Inconsciemment, je sers les dents. Je suis persuadé qu'elle va jouer de nouveau du fouet. J'attends le coup... Mais je ne lui céderais pas cette fois-ci. Il faudra qu'elle se plie à mes règles.

Je ne fais pas très attention à ses tremblements. J'ai commencé à me rhabiller. N'ayant pas une chambre je suis bien obligé de remettre des affaires "sales" le temps que je récupère mes affaires laissés là où j'ai dormi je crois. Je le vois enfin qui s'avance, il semble nerveux. Aurait il peur de moi ? Etrange .

Tss je n'utilise pas ce fouet sans raison, juste pour me défendre ou bien ...

Mais qu'est ce que je fout dans les douches , la dernière fois j'étais dans le couloir avec cet homme quand l'autre à encore pris le dessus. Aussi j'ai donc dû prendre une douche. Dailleurs il est entrain de partir , mais j'y pense il ne m'a pas donné les clefs de la chambre. Je suppose qu'on est le lendemain. Mais m'étant réveillé vaguement cette nuit dans une chambre lugubre , pas dans une chambre de gardien je suppose qu'elle a tout gaché.

Eh attend ! T'en vas pas, faut que tu me file une clef pour la chambre tu as oublié la dernière fois.

J'écoute à peine ses paroles alors que je lui tourne le dos... Mais c'est une voix presque suppliante qui me retient. Oui, bon, ok, j'exagère... Mais elle n'est plus ni hautaine ni éccoeurante... Juste une demande naïve. Elle me prend pour un abruti, celle là. Elle recommence comme hier. Je lui fais donc face avec ma chemise ouvert comme seul vêtement et, le regard provocateur, je lui demande:

"Tu n'utilises pas ce fouet sans raison. Juste pour te défendre ou bien ? Vas-y, finit ta phrase, je suis curieux de savoir pourquoi tu viens de frapper l'homme que j'étais en train de séduire... Ou pourquoi tu as tenté de me défigurer..."

Ma voix est mauvaise, haineuse... Cette nana, elle devrait être attachée, enchainée en salle de torture... Voilà ce que je pense... Je fais une pause puis je lui demande d'une voix bien trop calme:

"Pourquoi je filerais une clé de ma chambre à une nana comme toi ?"

Ou bien quoi ? Quelle phrase que j'ai commencé ?

Quand à lui ...elle devait avoir une bonne raison, elle a toujours une bonne raison. Mais je ne t'ai pas défiguré ni elle, je me suis défendu, dois je te rappeler que tu m'avais violement poussé contre un mur ? Aussi c'était la réaction pour te faire comprendre de ne pas recommencer.

Ma vois lui rend bien sa haine. Pour qui se prend t'il celui là avec ses grands airs, il m'agresse et après ce serait ma faute ?
Ma faute ? MA faute ? MA FAUTE ?

Je me met soudainement à rire d'une sorte de rire assez ...dément il faut l'avouer.

"Pourquoi je filerais une clé de ma chambre à une nana comme toi ?"

Pourquoi l'aristo ? Pourquoi ? Simplement parcequ'ici t'es pas dans ton palace . C'est pas TA chambre. Faudra t'y faire tu partagera cette chambre que tu le veuille ou non.

Je hais ce mec. Il pété d'arrogance, il se croit meilleur parcequ'il passe sa vie à quatre patte? Aha et ça se croit meilleur.

Elle est complètement barrée celle-là, mais je pense que j'ai compris... Elle est double... Et forcément celle avec qui je parle, c'est le plus insuportable des deux... Quoi que, l'autre n'a pas l'air beaucoup mieux... Voilà qu'elle rit et me lance sa réplique au visage... Je la dévisage avec mépris et du ton le plus calme du monde, je lui dis simplement:

"En attendant, c'est toi qui dors dehors..."

Cette fois, je tourne les talons et me barre vraiment. Je m'engage d'un pas rapide dans le couloir et me dirige vers ma chambe. Je n'ai pas trop le choix de repasser par là même si elle risque de me suivre, je ne peux pas allez bosser en chemise sans même un boxer sur les fesses...

J'arrive donc à ma chambre, que j'ouvre et mon regard part directement sur le lit avant de faire le tour de la pièce. Ludwig est parti...

Aha la bonne blague. Dormir dehors il se prend pour qui l'aristo. Il pense me mépriser mais il n'a encore rien vu. Il croit que je vais abandonner, il rêve. Il accélère le pas, il a des grandes jambes, plsueirus fois il a faillit me semmer mais sa crinière rouge est très remarquable dans les couloirs.
Surtout qu'un mec qui passe avec juste une chemise sur lui ça se remarque dans les couloirs, même s'ils ne sont que peu peuplés.

Il arrive donc à une chambre, la nôtre. Interessant. Je m'approche doucement calmant mon envie meurtrière et observe avec joie que la clef dont il s'est servit pour ouvrir est toujours sur la serrure. Je m'empresse de la prendre et de l'enfourner dans une de mes poches. Bien sur le bruit d'une clef, d'une porte et d'une serrure ne passe pas innaperçu. Mais la clef dans ma poche je suis prêt à en découdre, la main sur la matraque.

J'ai à peine fait un pas que je me rends compte de mon erreur. Je me tourne mais elle est déjà en train de glisser ma clé dans sa poche. Je la fusille du regard.

"Tu n'entreras jamais dans cette chambre... Sonia"

Je claque la porte, attrape l'autre clé sur ma table de nuit et fait jouer la serrure. C'est fermé. Je laisse la clé dedans pour qu'elle ne puisse pas ouvrir...

Maintenant, il va falloir que je trouve un moyen pour qu'elle ne puisse pas ouvrir non plus quand je travaille... Et si je demandais à la loge de changer les serrures ? Ou d'en rajouter une ? En tous cas, ce qui est sûr, c'est que je vais en mettre une sur mon armoire... On ne sais jamais.

C'est donc en maugréant que j'enfile un boxer et mon uniforme...

J'ai une clef mais la porte est fermé. Que faire ? C'est simple . Attendre. Aurais je le temps d'aller chercher mes affaires ou pas. Le plus logique serait d'attendre ici qu'il sorte pour m'assurer de pouvoir rentrer. Mais avec son esprit tordu il serait capable de changer les serrures rien que pour m'embêter. Ou bien faire quoi que ce soit de plus pour empécher désormais ma clef de rentrer dans la serrure.

L'hésitation étant assez grande je décide néanmoins de rester à côter de la porte. Invisible de la chambre mais alerte au moindre mouvement vers l'extérieur.