UNe succube arrive en enfer

J'arrive enfin à cette triste et fameuse prison. Heureusement le voyage s'est effectué par avion et en taxi jusqu'ici. Quelque chose de plus conviviale aurait surement réveillé l'autre. Pour le moment elle dors je ne peut que m'en réjouir.

J'arrive donc devant des grandes portes. Le taxi est déja repartis. Elle a faillit ressortir à voir le conducteur. Il faut avouer qu'il était mignon. Mais j'ai reussi à la laisser dormire. Si j'avais été en retard pour mon premier jours surtout à cause d'elle je ne m'en serais pas remise.
Les portes s'ouvrent doucement à moi une silhouette avance et semble vennir m'acceuillir.

Je prend ma mince valise d'une main mais garde mon autre main sur mon fouet accoché à la ceinture. On est jamais trop prudente même en prison.

Je regarde le papier que j'ai pris à l'accueil...

Sur le papier, il y a écrit:
Nouvelle gardienne, Syonna Soulrobber, chambre 10


Chambre 10... La mienne... Une femme. Et merde ! Il n'y a presque que des gardiens et il faut que je tombe sur la gardiennE ! J'avance d'un pas rapide, comme à mon habitude et coince une cigarette entre mes lèvres, mais cette fois, je l'allume aussitôt. Je mets le feu au papier et le regarde brûler. Je le laisse tomber a terre - devenu trop petit pour que je le tienne - au moment où j'arrive à la grille. Je détaille la nouvelle. Tenue en cuir, fouet à la ceinture... Finalement on va peut être s'entendre.

"Bonjour, c'est toi la nouvelle ? Je suis Pyth, on partagera la même chambre."

Je n'ai pas à attendre bien longtemps avant que quelqun vienne m'acceuillir. Il est grand et assez mignon. Tant mieux si j'étais tombée sur un petit gros et moche, le contact aurait été plus dure. Mais il fallait que je me sorte ce genre d'idée du crâne, j'étais là pour vennir en aide aux prisoniers pas pour coucher avec un gardien.

"Bonjour, c'est toi la nouvelle ? Je suis Pyth, on partagera la même chambre."

En effet très observateur, je suis bien la nouvelle gardienne. Enchanté Pyth, Syonna Soulrobber.La même chambre ? Elles sont donc mixtes, interessant.

Un gardien mignon pour m'acceuillir et dans la même chambre je sens que je vais m'amuser la nuit. Aussi je m'approche de lui puis le frole avant de le depasser et de me retrouver derrière les grilles. Je détaille un peu les murs, aucun echapatoire, je sens que je vais m'amuser ici.

D'un coup son regard change... Je ne saurais pas dire en quoi, mais il change... Elle passe près de moi et je referme la grille. Puis je me dirige vers le hall en marchant à ses côtés. Je me lance dans les banalités:

"Oui, les chambres sont mixtes, mais il y a peu de gardiens femmes, c'est aussi pour ça je pense. Nous ne sommes que deux par chambres. Et les douches sont communes. Du côté prisonnier, c'est des cellules de quatre et les douches sont aussi communes. Ajoutés à ça, il y a une aile commune à tous avec le refectoire et l'infirmerie entre autre. Aux sous sols, se trouvent les salles d'isolements et..." Je me tais un instant et pose mon regard sur sa tenue avant de terminer ma phrase: "Les salles de torture."

"Les salles de torture."
La nouvelle gardienne se retourna avec un air à peu près comme celà : .

Des chambres mixtes, des douches communes et une salle de ...torture. Mais c'est horrible. Comment on peut torturer des prisonniers ? N'est on pas là pour les aider dans leurs réinsertions ?

Je ne sentais rien de bon finalement de ce gardien. Il avait l'air sadique et mal attentioné. Je n'étais pas inquiète mais il ne m'inspirais absolument rien de bon. Il faudrait faire attention à lui. Et surtout à l'autre elle aura sans doute l'intention de se réveiller.

Je la fixe un peu surpris... Un moment elle a une tête heureuse de la présence de salles de tortures, et la seconde après, elle trouve ça horrible... Allons y franco:

"De quoi tu parles ? Les detenus de Sadismus ne sortent jamais, il n'y a pas de réinsertion possible. Et puis, c'est pas moi qui me balade avec un fouet à la ceinture..."

Je suis partagé entre l'amusement de la contradiction entre ses propos et son attitude et l'ennervement... Torturer les prisonniers n'a rien d'horrible ! C'est un art ! Un art sublime que j'atudie et travaille depuis des années ! Et elle dit du mal de mon plaisir sans aucune retenue... Je traverse le hall à pas un peu plus rapides, les sourcils froncés.

"De quoi tu parles ? Les detenus de Sadismus ne sortent jamais, il n'y a pas de réinsertion possible. Et puis, c'est pas moi qui me balade avec un fouet à la ceinture..."

Mais dis pas de bétise , dans toute prison il y'a une réinsertion possible. Et nous gardiens sommes là pour les aider à concevoir leur vie future.
En ce qui concerne mon fouet, c'est uniquement à but défensif.

Il me prend pour qui celui là ? Je sais ce qu'est une prison, et il y'a toujours une réinsertion pour les prisoniers méritants. Il semble véxé parceque je lui ai dis que c'est un monstre. donc lui même torture les prisonniers il faudrait que je fasse un rapport à la directrice de l'établissement un jour quand j'aurais plus de preuve.

Un but défensif ? Je manque d'éclater de rire. Qui croit-elle convaincre avec sa tenue en cuir ? Mais ce sont ses paroles qui me font rire au final.

"Redescend sur Terre ! Ca se passe pas comme ça a Sadismus en tous cas. Ici, ils sont là à vie. Pas de remise de peine, pas de retour dans le monde libre... Ici, c'est le violence et le sexe qui reigne entre les prisonniers et si tu vas leur proposer ton aide, ils te riront au nez... Ou se serviront de toi. Ici, c'est l'enfer, leur enfer ! Ils sont des moins que rien et les gardiens ont tous les droits sur eux. Garde ton coeur et tes bonnes intention sinon t'es dans la merde... Tu veux un exemple ? Hier j'ai accueilli à Sadismus une gosse de 8 ans."

Serieux, cette nana est à coté de la plaque. Bah, c'est pas plus mal, elle va deserter et je serais de nouveau seul dans ma piaule.

Il ne peut raconter que n'importe quoi. Il veut forcément se déculpabiliser. Je sais que ce n'est pas comme sa dans la réalité, il ment c'est certains. Je ne veux plus l'écouter.

Violence et sexe hein ? Tous les droits sur les prisoniers. Je sens que je vais me plaire dans ce nouveau boulot.

Enfin un etablissement pour moi. Torturer la moitié des prisoniers et sauter l'autre moitié. Programme interessant. Il faudrait peut être que je vois à cumuler les deux en même temps. En tout cas lui et moi dans la même chambre je sens que je vais me plaire.

On arrive près du batiment principal je le regarde et le laisse passer devant ma main s'agarant sur son corps au passage un sourire plus qu'évocateur sur mon visage.

Là ! Encore une fois ! Elle se fout de moi ou quoi ? Sa main me frole et elle me sourit. J'attrape sa main et la tourne dans son dos en la plaquant face contre le mur. Mon autre main, je la pose sur son fouet - pas fou non plus - et je lui lance:

"Ok, alors tu m'expliques à quoi tu joues ! T'es une sainte nitouche qui trouve horrible qu'on torture les prisonniers ou une sadique qui cherche à me foutre dans son lit ?"

Je reserre mon emprise sur son poignet, si elle se défend, son épaule va sauter, mais je m'en fous totalement. Nous sommes au milieu du hall, les prisonniers nous regardent... Et alors ? Je ne supporte pas qu'on se paie ma tête

"Ok, alors tu m'expliques à quoi tu joues ! T'es une sainte nitouche qui trouve horrible qu'on torture les prisonniers ou une sadique qui cherche à me foutre dans son lit ?"

Premièrement tu vas me lacher. Je ne suis pas un de tes prisonniers que tu torture à ta guise.
Deuxièmement je ne cherche pas à te foutre dans mon lit. N'importe où me conviendrait tout aussi bien.

Il ressere son emprise sur mon poignet si je me défend mon épaule saute, mais je vais pas le laisser m'humilier devant tous les prisonniers.
Aussi j'écrase mon talon violement contre son tibia.

Je la lache et fais deux pas en arrière suite à son coup. Je la regarde fixement alors qu'elle se retoure face à moi.

"Tu es une femme, personne ne fait la différence. Allez, c'est par là."

Je lui indique le chemin et avance pour traverser le hall en lancant des regards menacants aux prisonniers qui s'attardent pour nous regarder... Ils détalent sans demander leur reste. Je lui tourne délibérément le dos et fais quelques pas puis je lui fais de nouveau face et lance d'un air narquois:

"Et sache que ton lit ou ailleurs, ça ne m'interesse pas."

Il fait deux pas en arrière et me regarde avant de m'adresser la parole.

"Tu es une femme, personne ne fait la différence. Allez, c'est par là."

Je préfère ne rien dire mais ma main descend au niveau de ma hanche juste au dessus de mon fouet. Détachant lentement la lanière qui le retient au fur et à mesure de mes pas.
Certains prisonniers nous regardent il leur jettent des regards menaçant, je me contente de leur adresser un grand sourire enjoleur.
Il me dépasse et je ralentis jusqu'à quasiment m'arrêter., les deux trois pas dont il devait me dépasser ce se sont doublé en 5-6 pas.
Il se retourne et m'adresse la parole à nouveau.

"Et sache que ton lit ou ailleurs, ça ne m'interesse pas."

Je lui souris de nouveau et d'un movement sec du poignet et du bras le bout de mon fouet traverse les quelques pas qui nous séparent pour imprimé sa marque à travers son visage: une coupure partant du haut de la paumette gauche et se finissant sous sa joue droite.
Mon fouet traîne lové à terre près de ma jambe droite le manche dans ma main prêt à resservir si'il fait mine d'être agressif.

Moi je fais la différence. La directrice aussi je pense.
Je ne t'interesse pas ? Donc il a foutu que le seul gardien qui vienne me chercher soit gay et abruti ... je dois vraiment être poisseuse.

Je vois le fouet onduler rapidement vers moi, j'ai un mouvement de recul et je ferme les yeux. Putain, c'est mon visage qui a prit. Je vais la tuer. J'entends encore le Duc me féliciter de ma beauté, voudra-t-il encore de moi maintenant ? Je sens la panique m'envahir à cette idée mais je me force à me calmer, me redressant et la fusillant du regard. Je ne peux pas l'attaquer, j'aurais pris un autre coup avant de l'atteindre, tout ce que je peux faire c'est reculer encore pour être hors de portée... Et ça me déplait énormement. Je laisse le sang couler sur mon visage.

"Oui, c'est ça, tu es poisseuse... Tu vas même pouvoir dormir dans le couloir !"

Je me recule vivement avant qu'elle n'ait le temps de faire le moindre geste et me dirige d'un pas ferme vers l'infirmerie.

>>>infirmerie

J'entre dans l'infirmerie et me dirige sans hésiter vers les armoires. J'en sors compresses stériles et desinfectants et m'occupe de ma plaie sans sourciler. J'ai déjà des griffures sur le visage, mais une balafre tout en travers c'est autre chose. Il faut que je sache à quel point c'est profond.

Du côté droit, ça va, le coup était moins fort, mais sous mon oeil, je n'arrive pas à faire cesser le saignement... C'est pas vraiment pratique comme foyer surtout si je dois le recoudre seul...

Une chose est certaine, cette pute n'aura pas acces à ma chambre, hors de question que nous dormions entre les mêmes murs. Et si je peux la privé de salle des tortures... N'empeche qu'elle s'est trompé sur quelques chose... Homme ou femme, Böse s'en fout, ce qu'elle ne supporte pas, c'est qu'on fasse du mal à ses gardiens... Et là, c'est moi qui ai le visage ensanglanté !

J'entra dans l'infirmerie curieux de voir si quelqu'un s'y trouvais, surtout un prisonnier. Je me serais bien amuser à le troumenter pendant qu'il est blesser et qu'il ne puisse rien faire. Peut-être pouvait-on y voir une certaine lâcheté mais moi je m'en foutais, j'aimerais faire souffrir ceux qui me tombaient sous la main.

Malheureusement, ou heureusement dépendant du côter où l'ont est, il n'y avait qu'une gardien. Il semblait s'être battu et avec une femme, bien qu'une homme aurait pu lui faire la même chose mais je voyais mal un homme en griffé un autre. Celui-ci semblait assez mal en point, la femme qui l'avait attaqué devais avoir un bon coup de main!

Je me rapprocha et reconnu le gardien, je l'avais croisé quelques fois sans pourtant lui parler. Je m'appuya sur un mur les bras croisés.

-De vrais sauvages non?,dis-je en parlant des prisonniers.

J'entends une voix. Si c'est un prisonnier, il va m'entendre. En tous cas, ce n'est pas "elle"... Je me retourne près à crier malgré les compresses que je maintiens sous mon oeil... C'est un gardien. Je lui lance un regard vide et me retourne et soupirant.

"C'est la nouvelle gardienne qui m'a fait ça... Et dire qu'elle va partagr ma chambre..."

Je retire la compresse, le sang c'est un peu calmé. J'attrappe une seringue d'annesthésiant et sans hésiter, je m'en injecte le tiers sous l'oeil. Dans l'une des veines visibles. J'attends un peu en continuant à desinfecter jusqu'à ce que mes muscles se relachent. J'ouvre alors un kit de suture et sans quitter le mirroir des yeux, je commence à me recoudre. Trois points devraient faire l'affaire. Quatre grand maximum.

"Je t'ai déjà croisé, non ? Tu es qui ?"

Je suis pas vraiment d'humeur à faire la causette, mais bon...

J'haussa un sourcil où s'en allait le monde si les gardiens s'attaquaient entre eux? Bon, je dois avouer que des gens qui sont charger du rôle de gardien qui on autant commis de crimes que les prisonniers ce n'était pas très très compréensible non plus. Mais bon, personne dans cette prison n'était saint d'esprit, il fallait l'être pour survivre ici!

Je m'amusa de voir comment cet homme, Pythagora je crois, se faisait des points de souture en me parlant comme si il avait fait ça toute sa vie. Bien qu'avec les prisonniers qu'il a ici, il doit bien être habituer de se blesser non?

-Yuuri, Ivanovich. Encore une toquée? Il n'y a pas bien bien de différences entre les gardiens et les prisonniers...

Je termine le quatrieme point et asperge le tout de desinfectant puis je recouvre la plaie d'un pansement. Je me regarde dans la glace en soupirant puis je lui fait enfin face. Je le détail un intant puis me detourne.

"Ouais, une toquée... Prude une seconde et chaudasse la seconde d'après... Je l'ai envoyée chier, elle a pas aprécié... Tu peux pas la louper, elle se balade avec un fouet à la ceinture."

Je me lave les mains pour virer tout ce sang et range consciencieusement tout le matériel médical avant de me diriger vers la sortie... Cette pute va me le payer !

J'haussa un sourcil une nouvelle fois en l'entendant déblaterrer toute son histoire. On pouvais voir clairement qu'il n'avait pas l'habitude de se faire faire mal, disont plutôt qu'il semblait largement preferer faire le contraire.

-Tu devrais le savoir pourtant, dans cette prison même les gardiens sont tarés! Et encore je suis généreux!

Je décroisa les bras et me désappuya du mur pour aller farfouiller un peu dans les trucs de l'infirmière. Si elle avait des somnifères ce serait très pratique pour quelques résistants.

-Mais bon, tu me semble assez taré dans ce sens toi aussi alors je n'ai pas d'inquiétude à me faire. Tu saura lui rende la monnaie de sa pièce je me trompe?

Je tourna ma tête vers lui avec un petit sourire.

Taré ? C'est bien la première fois qu'on me dis quelque chose comme ca... Je le regarde un instant puis réponds à son sourire:

"Oui, je saurais lui rendre la monnaie de sa pièce... Et plutôt deux fois qu'une, je suis à Sadismus pour jouer dans les salles de tortures alors je ne vais pas m'en priver..."

Je le regarde fouiller dans les armoires à la recherche de je ne sais pas quoi... Il est pas trop mal ce mec.. Mais je sais pas, pour une raison que j'ignore, il ne m'inspire pas confiance...

Je soupire et me détourne à nouveau vers la porte...

Je le regarda se rediriger vers la porte par dessus mon épaule. Il semblait vraiment décider à se venger, pas étonnant. Dans ce genre d'endroit on ne peux pas se permettre de se laisser dominer par les autres.

-Fait attention à ce que tu va lui faire, Mademoiselle Böse pourrait te le faire regretter...

D'un côter elle pourrait aussi punir cette autre gardienne mais j'aimais bien voir les gens régler leurs problèmes de la façon la plus brutale plutôt que les paroles. C'est beaucoup plus divertissant de voir du sang jaillir que de regarder deux personne se débiter plein d'idioties sur la paix et la fraternité.

Je trouva finalement une fiole qui contenait un puissant somnifère, la posologie dit que quelques gouttes suffisent... voyons donc! Pourqui se limiter?

"Böse Wächterin ?"

Je le regarde, interloqué. Puis je souris... Non, mademoiselle Wächterin ne me fera rien, je le sais... C'est gagné d'avance...

"C'est directement par elle que j'ai intégré la prison. Mon oncle est le Grand Duc du Luxembourg... D'où crois-tu que viennent les prisonniers de Sadismus ? Oui, des états voisins..."

Oui, je suis ici un peu comme un ambassadeur. C'est cette Syonna qui va bouffer les fleurs, pas moi... Il n'y a aucun risque !

Je remarque alors la manoeuvre du gardien et dis tranquillement:

"15 gouttes pour une dose mortelle. Le flacon complet ne tue pas. Si tu veux une loque à torturer, 7 gouttes suffisent... Amuses-toi bien."

Je lui fais un clin d'oeil et ouvre la porte pour partir. Moi aussi, j'ai utilisé ces jouets là à mes débuts...