Jour de Pluie

Il prononce mon nom. Seigneur que c'est excitant. J'accélère encore et je sens qu'il me griffe... Que je saigne... Ca, je n'aime pas du tout. Je ne veux pas de blessures sur mon tatouage, il est là pour cacher d'anciennes cicatrices, on ne l'abime pas ! Je murmure alors d'un ton assez froid malgré mes haletements:

"Ne joues pas avec le feu, Akito, tu vas t'y bruler... Retire des ongles de ma peau..."

Presque aussitôt, mes coups de buttoir deviennent plus violents, plus profonds. Je cherche et je trouve sa prostate, point de plaisir masculin que je pilonne sans cesse désormais. Je ne peux aller plus loin, je ne peux aller plus vite, je ne peux aller plus fort... Je suis au bout de mes capacités et je m'empare de ses lèvres pour entamer un balet rapide avec sa langue.

L'une de mes mains maintient sa cuisse levée, quand à l'autre... elle passe entre nos deux ventres pour se saisir de sa verge et la malaxer vigoureusement. Je veux le faire jouir, et il va jouir... Et en aucun cas cela se fera silencieusement. Je relache sa bouche pour entendre ses cris... C'est uniquement quand ces sons viendront me porter que je me laisserais aller à la jouissance...

Sa phrase me coupe légèrement. Ah... Jouer avec le feu ? C'est pourtant ma spécialité. Et il n'a pas du faire bien attention à mon dossier. J'ai un "certains" problème avec les ordres et les règlements. Ce qu'on me dit de faire, en général, je m'applique à faire le contraire. Je soutiens son regard. Je n'aime pas vraiment les ordres. Aussi dissimulés soient-ils. Et puis, jouer avec le feu... cette phrase me va bien plutôt. Puisque je n'aime pasz l'eau, je me tourne vers son opposé.

J'hésite entre le griffer encore plus où renoncer. Ma fierté contre son autorité. Hum... Suis-je assez bête pour me laisser avoir ? Mais ses pénétrations ont raisons de mon raisonnement. Je retire mes ongles. Mes doigts glissent sur son torse. Cinq longues trainées rouges s'y dessinent à leur suite. Hum...

Il m'embrasse à nouveau. Je suis haletant. Je n'en peux plus. Je n'aurais jamais cru devoir fournir tant d'efforts pour me retenir ainsi. Mon souffle est court. Je ne cherche même plus à retenir mes gémissements. Ma langue se fatigue rien qu'en l'embrassant. Vraiment, il sait y faire. Je ne sais pas combien de personnes sont passées avant moi. Ni combien viendront après. Mais j'espère qu'elles ont euent satisfaction. parce que moi... je sens que je vais jouir.

Putain, il sait les gestes à faire. Je suis comem qui dirait, à sa merci. Lorsqu'il masse mon membre, je ne tiens plus. Ou presque. C'est la goutte qui fait déborder le vase. Sa main sur cette partie de moi m'achève. S'en est trop.

J'ai soudain envie de tout arrêter. De le pousser violememnt en arrière pour que tout stoppe. c'est si facile à faire. Un mouvement et il n'est plus là. Mais je ne peux me résoudre à le repousser. On en est trop loin. J'ai cependant un faible mouvement du bras droit, le poussant un peu. J'hésite entre lui donner ce qu'il veut ou le lui refuser. Mais il m'a tellement prit. M'a tellement donné de désir. Je ne peux pas me défaire.

Alors je finit par jouir. Son nom siffle d'entre mes lèvres, sans que je puisse le freiner ou le retenir, et mes gémissements laissent place à des cris de jouissance. Ma têtebascule en avant, comme si mon cou décidait de me lacher. Mes lèvres frôlent les siennes.

J'ai la tete qui tourne, d'un coup.

Oui, il joue avec le feu... Mais il ignore que je suis le feu incarné... Il va se bruler... Neanmoins, je suis pour le moment concentré sur son visage ératique. Il est superbe. Au moment où le liquide chaud coule sur mes doigts, ses cris emplissent mes tympans... C'est tellement jouissif, cet abandon total... Mais je crois que ce qui signe ma perte, comme à chaque fois, c'est les contractions dues au plaisir, son antre qui se resserre autour de moi avec tellement de force. Un rale rauque s'échappe de mes lèvres alors que je me libère en lui.

Je me retire doucement et je sens qu'il me tombe dans les bras. Je le prote vers son lit où je l'étends avant de poser mes lèvres sur les siennes:

"Tu es fait pour ça, Akito, vraiment, je recommencerais bien..."

Mais je me relève et m'éloigne de lui. J'attrappe sa chemise qui était tombée au sol et je la passe dans mon dos pour absorber le sang... Oui, le sang, il m'a pas loupé ce con ! Je soupire, un jour il découvrira mon autre spécialité...

"Fais attention, Akito, à trop fuir l'eau, tu vas te bruler les doigts... Je suis un feu vivant... Mefies-toi de moi comme de cet orage tout à l'heure."

Je me rhabille tranquillement, il va falloir que je passe à l'infirmerie tout de même... Au moment où je m'approche de la porte, un gardien arrive dans le couloir, il me remarque et s'adresse à moi:

"Hey ! De la Flaam ! Y a encore un nouveau, tu y vas ou j'envoie le bleu ?"

Je jette un oeil à Akito puis je souris mystérieusement à mon intelocuteur:

"Envoies le bleu, mais surveille le, je dois passer à l'infirmerie..."

Au regard qu'il lance au détenu, ce mec pense que j'ai tabassé et violé le jeune homme... Mais c'est moi qui ai besoin de soins, pas lui...

Je me laisse aller. Je sais que je tombe en avant. Mais il est là. Et il me retiens. J'ai la tete qui tourne. Un peu. C'est étrange. C'est comme pour un orage. J'ai l'impression d'être dans un étau. Un étau qui se serre. Mais c'est tellement agréable, un étau... Cet étau, du moins.

Il me pousse sur le lit. Il n'est plus en moi. Je me redresse. Il s'éloigne. Attrape ma chemise et l'utilise pour essuyer ses omoplates. J'en profite pour enfiler le reste de mes vêtements. Rapidement. Je suis légèrement fatigué. Mais je me releve. Je regarde mes doigts. Le bout est imprégné d'une couleur foncée. la couleur du sang. Le sang de Pyth...

Ah ses paroles, je me contente de le regarder. Un feu vivant... intéressant. Le feu m'a toujours plus attiré que l'eau. Quand à me bruler les doigts... je me demande bien ce qu'il me ferait si je tentais de le faire. Interressant. Mon esprit légèrement provocant semble s'être éveillé. Comme quoi, il faut un "catalyseur" quelconque pour me changer légèrement. Je n'ai plus vraiment envie de le regarder. En fait...

... J'ai envie de voir de quoi il est capable d'autre.

J'ai abimé légrement son corps si parfait. C'était si... délectant. Non. Je ne cherche pas à le faire a nouveau. Je préfère attendre qu'il redevienne parfait pour pouvoir essayer à nouveau. Suis-je fou de vouloir briser cette beauté ? Pyth est beau, je ne peux le nier. et doué... mais je suis sur qu'il n'est pas doué qu'en "sport de chambre". Pour etre là, il doit avoir d'autres facettes. Et je veux savoir. Je veux savoir ce qu'elles dissimulent.

Alors qu'il sort, je m'approche à mon tour de la porte. Je n'ai soudain pas envie qu'il parte. Mais que faire pour qu'il reste ? Le provoquer... Ca pourrait etre une idée. Elle n'est pas souvent la bonne. Pourtant. Ca marche. En général... J'attend que l'autre gardien se soit éloigné. Au regard qu'il me lance, je me dit qu'il a apporté un faux jugement. S'il croit que je suis soumis, il va avoir de drôles de surprises s'il vient. Je me sens étouffé un peu dans cet endroit. Mais... il protège de la pluie.

"Mon" gardien s'éloigne.

Arrêtes le, Akito...

Je regarde autour de moi. Ma chemise est restée dans ma cellule. Pas de gardiens autour. Encore moins de prisonniers. J'ose. Je pose ma main sur son épaule. Je l'arrête dans sa marche. Non. je n'ai pas peur de lui. Je suis même curieux de savoir ce qu'il risque de m'arriver si je le dérange. Je n'en redemande pas, loin de là.

- Et si j'étais tenté... de me bruler les doigts. Comment tu réagirais, si je m'amusais a nouveau à vouloir te blesser comme tout à l'heure ? -

Curiosité. Vilain défaut. Je le fixe dans les yeux. Ma main libre passe sur mon propre visage. mes doigts effleurent mes lèvres. Ma langue passe rapidement sur le bout de ceux ci. Hum... le gout du sang. Le sang de Pyth.

Il m'arrête, je lui fais face et ses mots me font sourire. Je le plaque contre les grilles et me saisit de son entre jambe à travers le tissus de son pantalon... Mais ce geste n'a rien de sensuel... ou en tous cas, il n'est pas uniquement dans ce but là puisque je commence à exercer une pression sur son membre que je veux douloureuse... Peu, mais de plus en plus alors que je me mets à parler:

"Que tu sois un adepte du sexe violent ou de la torture, tu vas trouver ton maître, Akito... Surtout en ce qui concerne la torture... Si tu veux jouer à ça, Pythagoras de la Flaam est là pour te servir..."

Alors que j'écrase cruellement son membre, je m'empare de ses lèvres que je mors violemment faisant couler un peu de sang dans ma bouche. Je m'éloigne ensuite de lui et lèchant le liquide rouge et je le relache.

"A peine arrivé, tu veux déjà visiter les sous sols de la prison?"

Pourtant, ça serait domage d'abimer un corps aussi sublime que celui ci...

Pythagoras de la Flaam.

Oh moins, j'ai réussi à avoir son nom. Lorsqu'il m'aggrippe, j'ai un léger mouvement de recul. Aie. Ca fait mal ça. Je soutiens son regard. Un défi ? Un nouveau ? tiens donc. Qu'est-ce qu'il me veut avec ce geste ?

Mon regard se transforme en regard de défi. il m'intéresse de plus en plus celui-la. De la torture ? Interressant... De plus en plus interessant cet endroit. Voila que le gardien qui vient de me faire jouir m'avoue qu'il est un maître de la torture. Je découvre de plus en plus de choses. J'en ai même oublié l'orage du dehors.

Je ne répond rien à sa réplique. A quoi bon ? Un simple regard de provocation peut en dire plus long sur vos intention que des phrases. Je résiste à la douleur qui commence à naître dans mon bas ventre. Il sert de plus en plus. Voir, il m'écrase totalement. Lorsqu'il me mord, je ne bouge pas. je ne m'y suis pas attendu.

Ta vigilance baisse...

Elle n'est pas encore revenue. Je sens un goût de fer. Du sang. Il m'a coupé la lèvre. Il me lache. Qui est le plus provocant des deux dans ce cas là ? Je me laisse pousser un léger soupir amusé. Comme si ses gestes ne m'atteignaient pas. Je laisse ma main glisser le long de son torse quand il recul. Mes yeux ne quittent pas les siens.

Je me recul un peu des barreaux. Ils sont froids. Je n'aime pas le froid. Il appelle l'humidité. L'humidité apelle l'eau. Et l'eau, elle me brule.

- Serait-ce une proposition ? -

Je lui répond. Les sous-sols ? Alors, ils ne sont donc pas interdits ? Ou peut-etre que si.. pour y cacher un endroit où torturer, ils ne doivent pas être ouverts à tout le monde. Ouh... Ca devient de mieux en mieux cette endroit.

J'ai soudain vraiment envie de le provoquer pour qu'il m'y emmène.

Son regard est un appel au crime... Il suffit qu'il m'éffleure et je suis de nouveau excité... Peut être que finalement ca m'amuserait de briser ce corps si beau... Mais le briser par le sexe, par la violence... Oui, j'ai envie de l'attacher, de le voir ruissellant de sang... Un sourire gourmand se dessine sur mon visage alors que je prends la parole avec une douceur irréelle:

"Tu aimes être attaché, Akito ? Tu aimes la souffrance ? Je pensais qu'abîmer ton corps ne serait pas amusant, tu me plais vraiment mais... Finalement ça peut être très excitant..."

Je me saisit de sa nuque pour m'emparer de nouveau, de force, de ses lèvres. Je passe ma langue, inlassablement sur la plaie pour récupérer les goutes de sang... Puis je descends mon autre main vers le creux de ses reins, juste sous la ceinture du pantalon, pour le presser contre moi... Qu'il sente comme cette prespective m'excite à nouveau... Mais une autre forme d'excitation...

Lentement, chacune de mes mains se saisit de l'un de ses poignets et l'immobilise dans son dos. Je le plaque à nouveau contre les barres de métal, bloquant ses bras pour attrapper les menottes à ma ceinture...

Sa voix se fait plus calme. Je connais ce ton. Le ton de quelqu'un qui prépare quelque chose. Le ton de quelqu'un qui attend quelque chose. Le ton de quelqu'un qui s'apprête à se faire "plaisir". Qui s'apprête à réaliser un acte qui lui plait. Etrangement, ses paroles me plaisent. Penserait-il comme moi ? Je doute. Personne ne pense comme moi. Mes pensées ne sont jamais cohérentes entre elles. Elles ne suivent aucune logique. Mais on peut dire que... nous sommes sur la "meme longueur d'onde". Fascinant. Décidément, cette prison m'offre bien des surprises.

Sauf que, ce n'est pas mon corps que je veux voir défait. Ce n'est pas mon corps que je veux pouvoir briser. Ce n'est pas ma beauté qu'il faut que j'efface. Je ne me trouve pas "beau". Mais lui... il est si parfait. Trop parfait. Et ce tatouage dans son dos... Je veux savoir ce qu'il dissimule. Ouh. Oui, je veux vraiment savoir. Mais je n'ai encore aucun moyen de pouvoir mettre en place mes actes.

Alors il faut attendre. Attendre et se laisser faire. Mouais… Mais pas trop. Je n’aime pas vraiment me laisser faire. Un peu, des fois. Mais sans plus. Et je crois que j’ai eut ma dose de soumission pour la journée. Pas vraiment question de continuer. Mais ce gardien est tellement… particulier. Je crois que je vais le laisser faire encore. Je ne vais rien dire. J’ai conscience que je ne suis pas sur un pied d’égalité avec lui. Après tout, c’est lui le geôlier, pas moi. Mais je peux m’arranger pour qu’il y est le moins d’écart possible.

Lorsqu’il m’embrasse a nouveau, je laisse mes mains s’enfuirent vers lui. L’une proche de ses reins, la deuxième qui s’appuie légèrement contre son épaule. Comme pour le repousser. Oui. Je le repousse. Légèrement. Pas plus que ça. Je sens sa langue qui passe sur ma blessure. C’est piquant… Mais terriblement excitant. Tout comme le fait qu’il vienne se coller contre moi. Apparemment, il a encore du désir. Mais ce n’est sûrement pas pour la même raison que la précédente. C’est sans doute à cause de ce qui risque d’arriver. Oui. Sans doute.

J’attrape un bref instant sa langue pour la mordiller, tandis qu’il passe une nouvelle fois sur ma blessure. Le goût du sang mélangé à sa salive donne un goût étrange. Mais exquis. Un vrai délice… Enfin, le mouvement se coupe. Je suis serré contre lui. Et je sens pertinemment son désir contre moi. Et cette séance de torture dont il parlait… elle est où ?

Mes poignets sont alors prit dans ses mains. Hep… Qu’est-ce qu’il fait ? Je le regarde, porte mon regard sur ses gestes. Puis sur mes propres bras. Il les passe dans mon dos et me tiens. Je lui lance un regard mi – interrogateur, mi – provocant. Il joue à quoi là ? Je touche le métal froid. Humide. Eurk, comme je déteste cela. Mais je préfère garder mon air un peu provocant et attentif. Il prend quelque chose. Sûrement ses menottes. Il compte m’attacher ? Drôle d’idée. Mais amusante.

J’esquisse un sourire.
Un sourire amusé mais qui n’a pas l’air tout à fait à sa place.

- A toi d’essayer de me prouver que tu es capable de me faire souffrir… -

Lançais-je alors, en regardant devant moi. Il peut toujours me montrer ce qu’il sait faire. La torture… Je ne m’y suis pas vraiment déjà plié. Mais j’ai de vagues idées sur ce que c’est. Et encore… Il faut déjà parvenir à me faire souffrir. Mais, désormais qu’il connaît mon point faible majeur, je doute qu’il ne tarde trop à m’apporter de la douleur. Tant mieux. On verra combien de temps je tiens.

Je garde mon sourire pendant qu’il m’attache les poignet avec ses menottes.
Elles sont glacées. Glacées et humides…

Oh Seigneur ! Voilà qu'il me lance un défis... Je veux le prendre maintenant, je violer, le blesser, le brisser... Oui, ici, maintenant... Mais je n'ai pas ce qu'il faut ici... Les sous sols, ça serait tellement mieux... Je gémis de frustration. Dans le geste que je fais pour retirer mes mains de son dos, je frôle les barreaux. Ils sont glacés. Je comprends alors pourquoi il s'en était détaché... Je souris.

"Te faire souffrir, c'est bien trop simple, il me suffit de t'entailler le bras, la jambe le ventre ou n'importe qu'elle partie de ton corps et de laisser couler de l'eau sur la blessure... Non... C'est avec le feu que nous allons jouer... Le feu et le sexe... Et pour cela, il me faut du matériel..."

Je passe mes mains sur son corps avec envie et l'éloigne des barreaux pour le guider vers la porte du sous sol. Au moment où nous arrivons en haut des escaliers, je me permets un commentaire amusé:

"Je te préviens, en bas, c'est humide..."

Et je le pousse pour qu'il avance... Je le regarde marcher devant moi, ces courbes, ce déhanché... Si je m'écouttais, je le violerais sur place... Patience, Pythagoras, patience... Ca n'en sera que meilleurs après...

Ah ses mots, mon sourire particulier ne fait que s'agrandir. Le feu et le sexe ? Ca me va. J'ai hate de voir ce qu'il peut me faire avec ses deux éléments. Vraiment hâte. Je préfère me brûler les doigts que de devoir me mouiller. Il se défait de moi dans un gémissement. Oh, de la frustration ? Du mécontentement ? Serais-je trop provocateur ? Hum...

De quel matériel il parle ? ALlez savoir. Je le découvrirai bien assez tôt. J'ai le temps de découvrir tout ça. mais je ne m'attendait pas à trouver autant de choses dès mon premier jour. Impressionant. "mon" gardien m'éloigne des barreaux. Ah, je respire.

Je n'ai pas de chemise. Elle est restée dans la cellule. Tachée de sang. Le sang de Pythagoras. Hum... Ces caresses me brulent presque lorsqu'il me touche. C'est excitant. TEllement excitant... Il m'entraine à travers les couloirs. Mais je ne fais pas attention au dehors. J'ai un regard fixe. JE réfléchit un peu pendant ces quelques pas.

QU'est-ce que je fais là déjà ? Ah oui... j'ai tué des gens. Ca doit être pour ça. Je suis arrivé ici sous la pluie. Et lui à côté... et bien il m'a tiré de l'orage. Et maintenant... il m'emmène vers les sous-sols. COmme je m'y attendais. Arrivé en haut des escaliers, sa phrase me jette légèrement un froid. Beurk. De l'humidité...

Je me contente de le regarder en fronçant légèrement les sourcils, mais il m'entraine dans les escaliers avant que je ne réponde. A chaque frolemant de ses mains, je me sens une envie irrésistible. Oui. Irresistible de lui sauter dessus. Je n'aime pas voir un corps parfait comme le sien. Rien n'est parfait...

Mais en fait, j'aime son corps aussi pour ça.

Que tu es compliqué, AKito...

Oh oui, mais je l'assume totalement. Il me pousse a nouveau dans un couloir sombre. Les murs ont une drole de couleur. Mais ça doit etre dut à l'environnement humide et au peu de luminosité. Eurk... Je sens l'eau à plein nez. Cette humidité si repoussante.

Et le contact des menottes ne me plait guère. J'ai rarement eut l'occasion d'en porter, malgré mon statut. Je ne supporte pas ce qui est trop froid. Ou trop frais. Et là, ses menottes sont froides. Comme les barreaux, précédement. Mais je me garde de le montrer. Je me débrouille juste pour ne pas les faire trop bouger. pas question qu'elles touchent ma peau plus que le minimum...

Je me tourne vers lui pour savoir où aller. Mais je me fais de nouveau pousser vers une salle...

Je le fais entrer dans l'une des salles de torture. L'une des ? Bien sûr ! C'est un ancien camps de concentration, il y en a autant qu'on veut... J'ai déjà une idée en tête. Dansu n coin de la pièce, se trouve une espèce de boite en métal rouillée, pas très grande, dont sort un tube qui monte jusqu'au plafond... Un poelle ! Je le guide vers là. Pour le moment, il est étteint, donc froid... Je me demande même si Akito a compris mon idée. Je le plaque dos à la cheminée en métal et détche ses mains pour les passer au dessus de sa tête et entourer le tube des menotes... Ces bras sont contre le métal rouillé... Je murmure à son oreille:

"Ne t'inquiete pas, ca ne va pas rester glacer longtemps..."

Sur ses mots, je presse mes lèvres sur les siennes en laissant mes mains errer sur son corps... Si je le prends dnas cette position, son dos sera appuyé contre la chaminée... Bon, allumons tout ça...

Je contourne le poelle pour sortir du champ de vision du jeune homme et je réveille le feu... Mon ami le feu... Dans quelques minutes, il fera chaud dans la pièce... Et ça sentira la peau brûlée... Tiens, à propos de peau brûlée...

"Tu as déjà vu quelqu'un flamber vivant Akito ? Certains trouvent l'odeur de la chair carboniée insuportable... Moi je l'aime..."

Je repasse devant lui et passe mes doigts sur son corps... Puis j'enlève son pantalon et son boxer que je fais tomber sur ses chevilles... Il ne pourra plus se débattre... Même si j'ai l'impression que ce n'est pas son intention...

Maintenant, laissons le feu faire son travail et occupons nous de notre propre plaisir... J'effleure son membre, le caresse doucement... Je veux l'exciter au point qu'il me demande de le prendre... Je veux être en lui quand sa peau commencera à fumer...

"Akito, tu es un oeuvre d'art à toi tout seul... Si tu savais comme tu m'inspires..."

Je suis à genoux devant lui maintenant, mon souffle chaud passe sur son sexe... gourmand... Je vais lui donner un telle plaisir qu'il ne sentita même plus la souffrance... quoi que...

Je ne comprend pas tout de suite à quoi il m'attache. Je le regarde. Trop peut-etre. Mes bras se lève pour s'attacher à quelque chose. Quelque chose de métallique. Un tuyau... Il me semble avoir put discerner un poêle precedemment. A mon entrée. il m'aurait attaché à ce machin sale ? Peut-etre...

Il m'embrasse à nouveau. Ses lèvres son telement provocatrices. Quand à ses gestes... il a de la chance que je sois attaché. Avec ces foutues menottes. Sinon, je crois que je lui rendrais tous ses gestes. Un peu plus excité, peut-etre. Je laisse ma langue jouer avec la sienne. Je ne fais plus attention à cet objet qu'on pourrait qualifier de poele.

Lorsqu'il s'éloigne, je me dit que je ferais mieux. J'ai le temps de voir un peu. C'est bien un poêle. Il s'active a faire quelque chose. QUelque chose que je comprend uniquement à sa phrase. Oh... Il compte me faire bruler ? Hum... Spécial. Je n'ai jamais rien entendu de tel. Ou vu. J'appuie ma tete contre mon bras tendu. Je ne le quitte pas des yeux. Du moins, du mieux que je peux.

- Flamber et mourir. Oui... Mais jamais quelqu'un bruler vivant par la torture... -

Et j'étais tenté de voir ce que c'était. Meme s'il faille pour cela que ce soit ma propre peau qui dusse bruler. QUand il revient et m'enlève mes vetements, je retiens un léger soupir. Mais pas un soupir d'ennui. Non. Un soupir d'attente. Ces gestes me brulent sans doute plus qu'autres choses... il immobilisent mes chevilles grace à mon boxer. Bien vu. Je ne pourrais pas partir avec ça.

Je sais qu'il a allumé le poële. Mais le temps que celui-ci chauffe suffisemment, j'ai plusieurs minutes. Plusieurs courtes minutes. Quand Pythagoras effleure mon membre, je laisse échapper un gémissement. On dirait que je suis sur le qui-vive. En fait, on peut me qualifier "d'excité". En ce moment. Mais le fait que ce soit ces gestes à lui doit y etre pour quelque chose...

Ah. Je sens son souffle sur moi. C'est tellement... frustrant. Oui frustrant. Frustrant cette jauge qu'il a d'attendre. Mais je n'ai pas fait mieux tout à l'heure. On a l'impression qu'il me rend la pareille. Inconsciemment, j'avance un peu mon bassin vers lui. Je dit bien inconsiemment. Quelque chose me pousse pour le faire. Le désir, surement...

EN meme temps, je sens que le tuyaut commence à chauffer. Doucement. Mon dos et mes bars touchent se métal. Se métal froid. Qui vire peu à peu au tiède. Lorsqu'il va commencer à bruler, je ne sais pas comment je réagirais. Je tien à la chaleur. Je tiens longtemps. mais pas éternellement.

C'est vrai que c'est une torture.
Une tortire de l'attendre, luin, avec cette chose dans le dos...

Je le déshabille et m’agenouille devant lui. Son sexe est dressé, brûlant de désir… Mon souffle sur sa peau nue l’électrise et voilà qu’il avance son bassin vers moi… Je souris doucement… Je veux entendre toutes les suppliques possibles sortir de sa bouche… Joueur, je laisse mes mains effleurer ses jambes, le forçant à reculer pour se coller un peu plus au poêle… Dois-je le ligoter totalement ou attendre de le voir se tortiller ? L’idée est tentante… Je crois que je vais attendre… Je caresse son sexe, mes doigts passent dessus pour un infime contact… Puis je me lève et m’éloigne de lui.

Je vais chercher dans les armoires de la salle à la recherche d’inspiration… Les bougies, c’est trop simple, je veux quelque chose de plus puissant… Une idée me vient. J’attrape différents objets en métal et les pose sur le rebord du poêle… Il n’y a plus qu’à attendre que ça rougisse… Je prends aussi une chaîne en métal que je dépose sur son corps, l’enroulant dedans sans pour autant limiter ses mouvements… Elle finit, bien sûr, en contact avec le poêle… quand il voudra fuir le tuyau, il se collera à elle… Ma langue passe sur mes lèvres, les lèches sensuellement alors que je le regarde… Rien à faire, je le veux… Je le veux mien…

Je reviens à ses pieds et passe, sans aucun préavis, ma langue sur son membre… Je répète la manœuvre une ou deux fois puis pose mes lèvres sur l’extrémité de son sexe… Ma main glisse dans son dos pour atteindre ses fesses dans des caresses frustrantes… J’effleure involontairement la cheminée du poêle… Ca chauffe… C’est une douce chaleur plutôt agréable pour le moment, mais combien de temps restera-t-elle douce ? Dois-je rajouter tout de suite du charbon ? Non… Je vais attendre un peu… Mes lèvres passent sur son membre sans vraiment s’y attarder… Ses hanches bougent toutes seules, mais ce n’est pas conscient, c’est un réflexe… Ce n’est pas assez… Ce que j’attends, c’est une supplique volontaire… Oui, je veux l’entendre me demander de le prendre… S’il le fait, je lui donnerais satisfaction sans hésiter… Je dois admettre que j’ai, moi aussi, envie de le goûter…

Il me fait languir.

Je me retiens peut-etre trop. non. je ne me retiens même pas assez. Le poêle dans mon dos est chaud. mais ce n'est pas encore trop chaud. Une douce chaleur. Je m'en fous de cette chaleur. C'est lui qui m'intéresse. En tous points. En toutes circonstances. Il me caresse... avant de s'éloigner. Lui aussi, aime jouer avec le feu apparemment. Je prend mon mal en patience. Plus c'est long. Plus c'est tortueux. Mieux c'est.

Je l'observe. Il se sert de diverses choses, qu'il met à chauffer. Hum... Il compte me marquer ? Comme un animal ? Interessant...

Tu pourrais t'inquiéter un peu, Akito...

Non. Pas vraiment. En fait, c'est peut-etre du au fait que je sois excité. Oui. Excité. J'ai envie de lui. Alors le reste, je le laisse au second plan. Erreur de ma part ? Peut-etre. mais je m'en moque. Il passe une chaine autour de mon corps. Reliée au poêle, elle va chauffer en même temps que lui. Pas bête. Elle me brulera au final si je tente d efuir. c'est donc cela, de la torture ?

Non. La vraie torture, c'est l'autre chose. Celle qu'il ne fait pas. Où qu'il va faire, mais il attend. Il se penche a nouveau devant moi. Ses lèvre effleurent mon membre. Torture subtil. Envie... Et sa main dans mon dos. Il me provoque. Je laisse ma tete s'appuyer contre la cheminée du Poële. Je tente d'arreter le mouvement de mes hanches. Mais c'est un peu dur. j'ai envie qu'il le fasse. Au oui, j'en ai une envie folle.

Mais dois-je céder ? Dois-je m'abaisser a le lui demander ?
On dirait que c'est ce qu'il attend...

Je me résoud à parler. J'ai trop envie de lui. Je ne sais pourquoi je cède aussi vite...

- Qu'est-ce que tu attends... ? -

Ces mots m'ont un peu échappés. Ils ont sifflés entre mes lèvres. Trahissant mon envie de lui...

Il reste très calme à me regarder faire tous mes préparatifs… Il ne pose aucune question, ne tente pas de se débattre… Pourtant je pense qu’il a compris ce que je fais… La perspective de me sentir à nouveau en lui l’empêche-t-il d’envisager seulement de penser qu’il y a un danger ? Cette idée me fait sourire…

Je suis toujours penché sur son membre, ses hanches bougent lentement, même si je sens qu’il voudrait qu’elles restent fixes, sages… Son excitation est palpable, son désir brûlant… Oui, j’aime cette idée qu’il brûle aussi de l’intérieur… Ce que j’attends ? Dois-je donc répondre ? Ma langue, gourmande, passe sur mes lèvres, mais celles-ci sont tellement proches de son membre qu’elle l’effleure aussi… Je murmure alors, mon souffle chaud caressant sa peau fine :

"Que veux-tu Akito ? Dis le ! Demande le ! C’est ça que j’attends… Tes suppliques…"

Et pour le lui faire encore mieux comprendre, je passe lentement ma langue sur toute la longueur de sa verge et m’attarde sur son extrémité rougie… Alors que mes doigts entrent doucement en lui, mais y restent immobiles…

Il le fait exprès ou quoi ?

Je me demande si je ne le fait pas attendre un peu trop. C'est pourtant si simple : lui donner ce qu'il veut. Prononcer les mots qu'il attent. Lui faire comprendre par ma voix ce que je veux qu'il fasse. Pas difficile... Et pourtant si. je n'aime pas demander quoi que ce soit. Et quand je demande, c'est que je n'ai pas d'autres moyens.

Et là, je crois que je n'ai pas vraiment le choix. il passe sa langue sur mon sexe avec provocation. Ce simple geste est un délice. Ce simple contact est une torture. Je crois que cet endroit porte bien son nom... Je me force à le regarder. Je ne peux retenir ma respiration qui s'accélère quelque peu. Il sait que j'en envie de lui. Il le sait parfaitement. Mais il me fait languir. Cruel... Cruel... Mais tellement excitant. J'ai envie qu'il continue. J'ai envie... Qu'il me prenne. Oui, j'ai envie de lui.

Je me mord quelque peu la lèvre lorsque je sens ses doigts en moi. Mon esprit, totalement accaparé par lui, ne fait pas attention au poële qui chauffe dans mon dos. Sa chaleur doit etre plutôt agréable. Mais je m'en fous. Je ne fais pas attention. Je ne fait attention à rien. Sauf à lui. Alors, c'est dans un murmure. Presque, une supplication, que je finis par prononcer ce qu'il veut entendre.

-Prends-moi... Prends-moi de toutes tes forces... -

C'est réellement ce dont j'ai envie. Mes bras commencent à s'engourdir. je ne sens plus beaucoup mes doigts. Mais peu importe. J'ai envie de lui. De rien d'autre. Mon corps et mes sens sont tournés vers cet homme. Cette flamme qui me brule désormais. Il me brule de l'intérieur. Je dois m'avouer quelque peu vaincu... pour le moment.

C'est avec un sourire d'immense satisfaction que j'entends sa supplique... Lentement, je retire entièrement son pantalon qui jusque là bloquait ses jambes... Puis, je le relâche totalement, m'éloigne de quelques centimètres et me relève pour planter mon regard dans le sien... Je me colle alors brusquement à lui pour l'embrasser farouchement pendant qu'une de mes mains monte sa jambe droite sur ma hanche et que l'autre libère mon érection et la guide vers son intimité...

"Tu veux que je te prenne, Akito ? Tu te soumets à moi ?"

Mon regard est des plus sadiques, je lui rappelle simplement sa position... Puis je lui conseille de bien se tenir et je le pénètre d'un coup de reins violent. J'entre en lui jusqu'à la garde et je le sens se serrer autour de moi... J'entame presque aussitôt un rapide mouvement de va et vient en mordillant son cou. Je le presse contre le tuyau de fer et contre ma peau, je sens déjà que la chaîne commence à chauffer... Ca doit devenir difficilement tenable derrière lui... J'accélère encore et je murmure:

"Tu t'es brûlé les doigts, Akito..."

Bientôt, l'odeur de chair carbonisée emplira la pièce, mais pour le moment, tout ce qui compte, c'est que je suis en train de le pilonner avec ardeur... J'aime ça, je lui apporte un plaisir incommensurable alors qu'il devrait être à l'agonie, me suppliant de le libéré, s'inquiétant de sentir cette chaleur amplifiante...

Il sera d'abord rouge, puis la couche superficielle de sa peau va brûler, et ensuite il aura des cloques et ça va continuer... A quel moment me demandera-t-il d'arrêter ? Et arrêterais-je ? Et puis... même quand le tuyau ne le touchera plus, son corps brûlera toujours... jusqu'à ce que j'arrête la brûlure avec de l'eau glacée... Mais voudra-t-il de cette eau salvatrice... Toutes ces perspective m'excitent au plus au point... Et penser que c'est en train d'arriver alors que je suis en train de le prendre sauvagement (parce que je n'ai plus rien de doux là...) me rends encore plus sensible au plaisir... Vais-je jouir ?

Me soumettre...

Je déteste littéralement cette expression. Cela me donne comme d'un être inférieur. Un faible. Un lâche. Je ne suis aucun de ces trois genres. Je ne suis pas quelqu'un de soumis. Je ne suis pas quelqu'un qui se laisse faire. Pourtant, la perspective qu'il recommence ce qu'il avait fait dans la cellule me tente. Beaucoup. Enormément. Vraie tentation. Véritable envie de lui. Désir profond et inexplicable. Voila pourquoi je me soumet. Mais je ne répond pas à sa première phrase. Je l'ai dit une fois, je n'enfoncerais pas le clou d'avantage. Pas besoin de me rappeler ce que j'ai fait. SA bouche avide me brûle. Presque autant que ces chaines et ce poil. J'ignore la chaleur. Je me concentre sur lui.

ALors qu'il est en moi et qu'il entame des forts mouvements de va-et-vients, je laisse un gémissement s'achapper de mes lèvres. Est-ce la douleur ? Est-ce le plaisir ? Est-ce l'envie ? Je ne me savais pas si excité... Ma tete se penche quelque peu en arrière et rencontre le métal chaud. La cheminée commence à véritablement chauffé. La peau de mes omoplates me tire. Mais je ne dis rien. Je tiens à la chaleur... enfin, jusqu'à un certain point. Je me force à l'ignorer. Même si kla peau de mes poignets et de mes bras commence a laisser une odeur étrange. Les chaines qu'il m'a passé commencent elles aussi a chauffer.

Mais peu importe, il m'a prit.
C'est ce qui compte.
Je crois...

Il a des mouvements vifs. Des mouvements ardents. Non pas doux, mais fougueux. Je le laisse me faire ce qu'il veut. Je lui hette un regard. Je ne dois pas penser a la douleur. Pourtant, cela chauffe de plus en plus, et de plus en plus vite... Ce n'ets pourtant rien comparé a l'incomensurable plaisir qu'il me procure. C'est comme l'autre fois. il y a peu de temps. C'est étrange. je me serais cru satisfait. Apparemment non.

Mon dos me brule. De la fumée doit commencer a apparaitre. légère. Pas encore très significative. Mes bras sont engourdis. Mon dos et mes omoplates tapes un peu contre ce poële. Et ses chaines... elle se collent à ma peau et se décolle au rythme de ses pillonades. une partie de moi m'ordonne soudain de mettre fin à tout cela. Elle m'ordonne de lui demander d'arrêter. Mais je chasse vite ces pensées. C'est tellement agréable...

Je me suis brûlé les doigts....

Je me répète, a moi même. Peut-etre que c'est vrai. Peut-etre que c'est faux. Peu m'importe. C'est tellement délicieux. Et le voir lui, prendre son pied. Je crois que c'est ce qui m'intéresse.

Alors que la première cloque apparait sur mon corps, jusqte sur mon épaule droite, je sens un plaisir infini commencer à monter en moi. Est-ce du a la situation ? Surement... Cela me semble aller soudain tellement vite...

Un bruit particulier, une odeur spécifique... Mon plaisir augmente proportionnellement. Mon corps se tord, se couvre de sueur... C'est si bon... Encore, j'en veux plus, que ça ne s'arrête pas... Pourtant je sens que je ne vais pas tenir... Je ne le regarde plus, me concentrant sur mes sens...

Le toucher, cet étroit fourreau dans lequel j'entre et sors depuis tout à l'heure, de plus en plus vite, de plus en plus fort, avec toujours plus de violence... et la chaleur...
Le goût, le fer du sang... Je le sens même si je n'en ai pas sur les lèvres... Le sel de sa sueur que j'ai léchée tout à l'heure...
L'ouie, ses gémissements, les crépitements des flammes, le poêle qui siffle un peu...
Et l'odorat... Je me laisse aller, abandonné à cette odeur, aux frissons d'horreur qu'elle ne manque jamais de me provoquer... J'aime cette sensation, je l'ai adoptée tellement vite... Ce réflexe du corps humain...

Et le plaisir... le plaisir qui monte, qui ne demande qu'à s'échapper... L'odeur se fait plus forte, une bûche tombe dans l'âtre avec un bruit particulier... Je jouis dans un râle de plus plaisir... Puis je me laisse tomber contre lui, le pressant un peu plus contre le tuyau.

Je reprends ma respiration sans ouvrir les yeux. Ma tête est sur son épaule, à quelques centimètre de la cheminée dont le sens la chaleur... Je sens aussi la chaleur des chaînes entre nos deux torses... Et cette odeur qui monte de mon dos... Mon membre se durcit déjà à nouveau...

D'une voix rauque de plaisir, je murmure:

"Le fumet qui se dégage de la chair brûlée m'excite tellement que je pourrais continuer à te prendre jusqu'à ce que ton corps soit totalement carbonisé..."

Mes mots sont suivis d'un gémissement de bien être...

La sueur est déjà là.
Transpiration due a la chaleur.
Transpiration due a la douleur.
Transpiration dut au plaisir.

Le plaisir que lui, il me procure. Le plaisir qu'il doit se procurer aussi. Ses pénétrations se font plus violentes. Plus plaisantes. Il sait y faire et ça se voit. Moi qui n'avait jamais vraiment été interessé par les hommes, voila que je me fait torturer par l'un tout en le laissant faire ce qu'il veut de moi. Etrange ce que peut faire une prison. Etrange ce que peux faire un orage. peut-etre est-ce pour ça que je me permet tout. peut-etre est-ce pour ça que je ne dis rien sur la douleur.

Car elle est là. Bien présente. Elle me scie le dos. Elel me scie les bras. littéralement. Comme l'eau, elle me ronge la peau avec voracité. Mais elle ne peut rien face à la pure extase que je ressens en moi. Pourtant, ma peau fond presque. Elle se rétracte contre le métal bouillant du poële. Les chaines commencent elles aussi a devenir chaudes. Mes épaules laissent déjà de la fumée apparaitre. Une odeur de brûlé emplit mes narines. Elle se faufile jusqu'à mon centre nerveux. Elle me donne comme un signal d'alarme. C'est à ce moment que je me libère.

Mon extase est mêlé a ma douleur. Je pousse un râle mélangeant plaisir et cri d'agonie. Mais lui, il s'appuie contre moi. Il a déjà jouit. Uelques secondes plus tôt. Sa tete contre une de mes épaules. Il me force a m'appuyer contre ce tuyau. COntre ce poele bouillant. Je laisse échapper un léger gémissement, ma tete se penche sur le côté.

J'hésite entre le laisser continuer ou lui dire que cela commence à me bruler. Je n'ai pas envie qu'il arrete... Je pourrais le laisser continuer son manège autant qu'il veut. Mais en même temps... J'ai besoin de mon corps. Je crois que si cela n'avait été que le dos, je laisserais. Mais mes bras aussi s'en prennent un coup. Et puis, cela commence à devenir intenable.

Interminable...

Je le regarde dans les yeux. J'hésite vraiment. Mes bras me brulent. Mon torse commence à laisser voir quelques traces faibles laissées par les chaines. Pourtant, je ne parviens pas a lui dire autre chose que :

- Si ca peut te faire plaisir... -

D'une voix qui se veux calme, mais saccadées par ma respiration rapide.
DEs gouttes de sueur perlent de mon coeur. Je les remarque alors...
Et ma respiration se coupe soudainement

Je m'écarte de lui et le regarde un instant avant de poser mes lèvres sur les siennes. Il est surprenant... Et excitant en même temps. Je le contourne et éloigne un instant de la cheminée du poêle... juste histoire de voir son dos... Il est très rouge, trop rouge... Je le relâche et lui fait de nouveau face, un sourire aux lèvres. Je caresse son visage plein de sueur, retire une mèche collée à son front... Et je murmure:

"Tu veux que je te prenne, Akito ? Encore ? Dans cet état ? Tu sais, je crois que je t'aime bien..."

Ce qui me ferait plaisir... Ce n'est pas ça... Je ne sais pas... J'aime le prendre, j'aime être en lui, c'est certain, je suis en train de devenir accroc à son corps... Mais pourquoi l'ai-je amener ici ? Pour le torturer, non ? Et lui, il se laisse cramer sans rien dire... Je me penche vers lui, pose mes lèvres dans son cou... Je suis déjà de nouveau excité, mais je vais languir un peu, je vais jouer à ça... Je l'embrasse à nouveau et attrape dans son dos l'un des tisonniers et je l'enfonce brusquement dans son ventre avant de me reculer en le laissant en place.

Mon regard se fait cruel et sadique alors que je le plonge dans le sien:

"Tu n'imagines pas ce qui peut me faire plaisir, Akito..."