Arrivé au début de ma fin

Sa proposition me tente - comment pourrait-il en être autrement ? Mais je ne réponds pas, pas tout de suite. Jusqu'ici je n'y ai pas tellement réfléchi, mais est-ce que tout ceci est bien règlementaire ? Ne sommes-nous pas censés être en service ? C'est la toute première fois que je travaille, et bien que je n'aie pas l'habitude de me plier à un quelconque règlement, je ne voudrais pas me faire renvoyer dès les premier jour, surtout après avoir eu la confirmation que je risque bien de passer de bons moments entre ces murs...

Je le suis tandis que je rumine ces pensées, mon visage un peu crispé par ma réflexion, et je ne fais pas tellement attention à ce qu'il se passe autour de moi. Je suis comme ça moi... Quand je focalise sur un truc il n'y a plus grand chose d'autre qui existe, et faut avouer que ça me pose problème parfois.

Je relève finalement le nez lorsqu'il parle à nouveau, m'expliquant ce qui se trouve au sous-sol. Au mot "maso", je tique. M'est-ce délibérément destiné ? En tous cas sa remarque suivante le semble bien.

Je mets mes mains dans mes poches, souris vaguement, baisse la tête, puis la relève, le regardant dans les yeux. Je ne voudrais pas qu'il se méprenne, d'accord j'ai des tendances masochistes... Mais des tendances seulement. Je ne suis pas du genre à me faire fouetter non plus.

J'ouvre la bouche pour parler, puis la referme. Je pense trop, ça me refroidit. Et puis les endorphines, moi, ça me fait perdre mes moyens...

Bon, okay, j'arrête de me trouver des excuses et j'essaye d'en placer une :

"... Mettons les choses au clair, je ne suis pas le roi des maso, 'kay ?"

J'aurais pu trouver plus refroidissant encore comme remarque, tiens... Pour me rattraper, je me rapproche de lui, enserre sa taille, me colle à lui, pose ma tête dans le creux de son épaule et susurre :

"En revanche, je ne serais pas contre une petite - toute petite - démonstration..."

Je me mords la lèvre, sans qu'il puisse le voir, craignant qu'il ne me repousse.

Je traverse la cours d'un pas rapide, je dois aller chercher le nouveau, un jeune homme semble-t-il. J'allume une cigarette et ouvre la grille. Je tombe sur un gosse menotté entouré de deux gardes armés. Je leurs souris amicalement.

"C'est bon les gars, je prends la relève. Vous pouvez garder vous bracelets de fer, il n'en a plus besoin ici."

Ils acquiescent et lui enlève les menottes. L'un deux me fait signer les papiers de livraison et me dit que ce gosse à tuer 4 mecs dont son père... Franchement, qu'est-ce que j'en ai a foutre ! S'il arrive ici c'est que c'est pas un saint, je m'en doute. Je le pousse sans ménagements à l'interrieur des lieux et fait un signe aux flics avant de fermer les portes. Puis je me tourne vers le mec que j'ai fait entrer:

"Bienvenu à Sadismus, p'tit gars, tu t'appelles comment ?"

Quelqu'un ouvre la porte et je relève les yeux légèrement, quittant la contemplation du gravier. Un homme qui dit à mes deux gardes de m'enlever les menottes. ça fait plaisir, j'en avais vraiment marre d'être entravé comme ça. Mes poignets gémiraient de bonheur s'ils le pouvaient. En tout cas cet homme n'a pas l'air étonné lorsqu'on lui dit que j'ai tué quatre personnes. à croire qu'il voit des meurtriers tous les jours. Quel idiot je fais, il voit des meurtriers, des malades mentaux et pire encore. En tout cas, quand je jette un regard en biais à mes deux policiers, ils ont l'air rassurés de se débarasser de moi. On dirait que ça ne les rassurait pas d'être avec moi tout ce temps. Je suis pourtant pas violent... c'était des circonstances aténuantes. Je devrais pas être là... Mais personne ne s'interesse à ça, je suis là, c'est tout, et maintenant que mon verdict est tombé je ne peux rien faire de plus que me plier à la dure réalité.

Je sens qu'il me pousse à l'intérieur. La porte se referme derrière moi et j'ai un dernier regard vers l'extérieur. Les deux battants se rejoignent. ça y est, toute libertée est terminée, je ne verrais plus jamais l'extérieur et sa beauté, je resterais ici toute ma vie. L'homme me demande alors mon nom. Je braque les yeux vers le sol.

Je ne pense pas que "bienvenu" soit très approprié... pour ce genre d'endroit...

Je relève légèrement la tête mais mes yeux se posent partout sauf sur lui, son visage, son regard...

Je m'appelle Dan Holkins

Je tourne la tête et regarde de nouveau la porte. Elle me semble inaccessible bien qu'elle ne soit qu'à quelques mètres de moi.

"Dan, quelque soit la raison qui t'ai amené ici, maintenant tu es comme les autres. Tu as l'air d'une lopette alors tu te feras violer puis tu deviendra plus fort, c'est comme ca que ca marche ici. Allez, viens, je te montre ta cellule."

Je tire sur ma cigarette et me dirige sans le regarder plus vers le hall. Ce mec n'est meme pas interressant, il a une belle gueule, mais le torturer serait d'un ennui mortel, il n'y a rien à briser chez lui, il n'est qu'une loque...

Je soupire, arrivé dans le hall, je me tourne vers lui et d'un ton détaché je lui dit:

"Ici tu es libre de circuler à peu près partout, sauf là ou t'as pas le droit... Tu découvriras bien assez tôt quelques endroits sont interdits. Tu manges aux heures qu'on te dit, tu te couches aux heures qu'on te dit, tu t'habilles comme on te le dis... Les douches sont communes, fais gaffe à tes fesses."

Je ris doucement et lui claque le derrière pour le faire avancer vers le couloir des cellules.

Je relève les yeux en l'entendant me parler ainsi, je m'attendais au moins des gardes qu'ils ne soient pas grossiers... Il aurait pu être prisonnier, ça ne m'aurait qu'à peine étonné. Une lopette ? Non, quelqu'un qui a perdu la volonté de vivre et de combattre. Je deviendrais plus fort ? Je ne crois pas. Mon père a passé sa vie à espérer que je devienne plus fort, mais c'était un espoir vain. Je reste et resterais faible, à quoi bon me battre puisque les autres me surpassent tous de loin ? à quoi bon me rebeller ? je lui adresse un léger sourire.

Et si je ne deviens pas plus fort ?

Je n'attends pas de réponse, je sais très bien, je souffrirais, ou bien je mourrais. Le deuxième choix me conviendrait mieux mais on a pas toujours ce qu'on veut n'est ce pas ?

On arrive dans le hall. Il me donne des instructions assez simple. "Tu es libre de circuler à peu près partout sauf là où t'as pas le droit"... Il est très perspicace et intelligent à ce que je vois. De la force, un peu de sadisme peut être, le statut de garde, c'est les trois raisons pour lesquelles il se place au dessus de moi. Je regarde autour de moi. Je sens qu'il me claque les fesses en faisant une remarque sur les douches communes... Mes yeux s'écarquillent légèrement. Je ne suis pas un objet non plus, je ne me laisse pas faire par n'importe qui ! Je lui lance un regard un peu irrité mais il est garde, sûr de lui, et bien plus musclé que moi. L'étincelle dans mes yeux s'éteint immédiatement. Je ne me laisse pas faire par n'importe qui... mais presque. J'avance sans un mot dans le couloir...

Je guide Dan à travers les couloirs jusqu'à sa cellule, je le pousse vaguement dedans et je lui dis:

"Voilà ton chez toi, vous serez 4 là dedans, dans ton armoire tu as tes uniformes et des draps et des serviettes. Changes-toi !"

Voilà que je viens d'inventer un nouveau jeu... Mais c'est toujours la meme chose en fait, je ne cherche qu'à humilier les gens... Va-t-il se deshabiller devant moi ? Faire son pudique ? Ca peut etre très interressant tout ca...

Peut etre que je vais etre le premier à le violer finalement... Ca sera pas un prisonnier mais un gardien qui prendra sa virginité... Je réponds alors enfin à sa question:

"Si tu ne deviens pas fort, tu seras la pute des prisonniers et des gardiens..."

Il me guide à travers les couloirs. Je commence déjà à me demander si je ne vais pas me perdre dans ces dédales. Mais après tout, je m'y habituerais. On croirait entendre les inquiétudes d'un lycéen qui vient d'arriver dans un nouveau bâtiment. Je ne suis plus dans ce genre de condition. Ce que je devrais me demander c'est "est ce que je vais survivre ici ?" mais je préfère chasser cette question, elle sous entend trop de souffrance, trop de problèmes. Je voudrais partir d'ici... oui, je voudrais fuir... mais en même temps j'ai tué, je suis là où je dois être, je suis dangereux...

Il me pousse à l'intérieur d'une cellule. Voilà mon nouveau chez moi. Ce n'est pas vraiment luxueux mais après tout, c'est normal... Il m'indique mon lit, si on peut appeler ça ainsi, et mon armoire. Je l'ouvre et y trouve mon uniforme. Je n'ai pas vraiment envie de me promener dans cet accoutrement. C'est alors qu'il me dit de me changer. Je sors un uniforme, le pose sur le lit, et jette un regard timide vers le gardien. Va-t-il sortir ? Après tout, depuis que je suis dans la prison, je n'ia aucune chance de m'enfuir, alors pourquoi a-t-il besoin de me surveiller ? Je ne sais pas... Je préfère d'ailleurs ne pas imaginer ce qui lui passe par la tête. J'essaie d'avoir l'air détaché, mais on peut voir sur mon visage que je suis troublé, je ne comprends pas ce qu'il attend de moi. Et d'après ce que disaient les gardes dans le fourgon qui m'a amené, les règles d'ici sont simple. Le gardien fait la loi, qu'elle soit juste ou non, c'est lui qui décide.

C'est alors qu'il dit cette phrase que j'aurais voulu ne pas entendre. Je deviendrais la pute des prisonniers... et des gardiens... Les gardiens, donc lui ? Alors c'est pour ça qu'il ne sort pas pour me laisser me changer ? Parce qu'il veut voir si je me défendrais ? Ou si je me laisserais faire... Moi même je sais très bien quelle sera ma réaction. Mais je veux repousser l'évidence à plus tard...

Je ferais quoi de mes affaires après ?

Je sais bien que je ne fais que repousser l'échéance, qu'il me répondra puis m'ordonnera de nouveau de me changer... Mais je suis là et je ne veux pas me rendre à l'évidence tout de suite...

Il pose un uniforme sur son lit et semble hésiter... C'est amusant. Je suis tellement persuadé qu'il a fait le lien entre mes phrases que j'en rirais presque quand il me pose sa question sans importance... Mais je prends le temps de lui répondre:

"Ceux là, je m'en fout. Tu peux t'en débarasser ou les garder comme un souvenir de l'extérieur. Certains les portent toujours mais c'est à leurs risques et périls. Pour ce qui est de tes uniformes, de tes draps et de tes serviettes, tu t'en occupes tout seul, comme un grand, la laverie est dans l'aile commune."

Je m'adosse au mur et croise les bras... dans une position très claire d'attente. Je n'ai pas besoin de répéter ma demande, je suis sûr qu'il a compris...

Il répond à ma question et s'adosse au mur, croisant les bras, avec l'air de quelqu'un qui attend. Oui il attend, il m'attends moi... Je sens mes poils se hérisser sur mon échine, je ne sais vraiment pas comment réagir. Alors je fait ce qu'on attend de moi, tout comme j'ai été conditionné à le faire, j'obéis... J'hote ma chemise, lui tournant le dos, et la pose sur le lit. Je ne suis pas spécialement musclé, plutôt faible, mince, la peau pâle. J'imagine que bientôt on y verra des ématomes à cause des coups que je prendrait, mais pour l'instant ce n'est pas le cas, ma peau est blanche et lisse. Je sais qu'il est derrière moi et me regarde. Continuant à obéir comme un chien à son maître, je baisse mon pantalon et le pose avec ma chemise. Je me fige, m'attendans à tout instant à sentir une main se poser sur moi en plus de ce regard qui me révulse. Mais rien ne vient, alors je me tourne vers lui pour saisir mon uniforme qui est posé à côté de mes vêtements.

Je le regarde sans bouger jusqu'à ce qu'il se tourne vers moi. Il n'est pas vraiment musclé, plutôt faiblard mêmê... Ce n'est pas un corps très interressant. J'aime torturer les gens qui résistent pour les faire ceder, mais lui, il n'y a rien à faire, je suis certain qu'il obéïra... D'ailleurs, c'est simple d'en avoir la preuve...

Je fais un pas vers lui et passe ma main sur son visage pour le regarder, comme s'il était juste une poupée... Ce qu'il est...

"Suces moi."

Jusqu'où va-t-il m'obéïr ? Là est la question... C'est ça que je cherche en fait, sa limite, le moment où il ne supportera plus... Pour le briser encore plus... Quand je quitterai cette cellule, j'y laisserais une loque... Enfin, ça ne changera pas vraiment de ce que j'y ai amené. Ma main est toujours sur son visage, mon regard, dur, est planté dans le sien... Mon pantalon n'est pas ouvert, je ne suis même pas en train de bander... Mais je peux toujours provoquer ça s'il obéït vraiment... La soumission volontaire ne m'a jamais vraiment excité... J'en ai toujours été entourré...

Il s'approche de moi et saisit mon visage, je me retrouve obligé de le regarder, mon regard se fixe sur le mur derrière lui. Son ordre me fait frémir. Voilà, le voilà cet ordre que je ne voulais pas entendre. Mais il est là et je ne peux pas faire semblant de ne pas avoir compris. Je cherche le plus vite possible une manière de détourner son ordre, un emanière d'éviter d'en arriver là. Son ordre est trop directe, je ne vois pas comment le contourner. Mais je me débrouille pas trop mal en baratin, je devrais me débrouiller pour repousser l'échéance. Repousser, toujours repousser, quand est ce que je me débrouillerais pour éviter ce genre de situation ?

Je dois faire quoi en premier... C'est à dire, je m'habille ou....

Je le regarde, détourne les yeux. Non, je n'ai vraiment pas envie de me laisser fiar,e mais une partie de moi me dit d'obéir. Je suis paralysé, choisissant de ne rien faire car de veux me défendre et obéir.

Et puis, je ne vois pas vraiment l'utilité de cet ordre par rapport à ma détention...

Aïe, j'aurais dû me taire, j'aurais dû la fermer, pourquoi j'ai dit ça ? pourquoi je me suis laissé aller ? pourquoi j'ai résisté ? Je détourne les yeux, le corps crispé, près à recevoir un coup...

Un sourire sadique se dessine sur mon visage. Voilà, il me résiste. C'est bien. Je ris doucement, juste pour l'inquieter.

"Oh ! Tu ne vois pas ? Tu veux que je te montre, peut être ?"

Je fais une pause, comme si je réflechissais puis:

"D'accord, je te montre..."

Je le plaque contre le mur et presse mes lèvres contre les siennes. Mon baiser n'est pas doux mais possessif. J'attrappe ses poignets et les monte au dessus de sa tête pour pouvoir les maintenir avec une seule main. L'autre, glisse sur sa peau jusque dans ses dessous. Je relache sa bouche et plonge mon visage dans son cou que je mords:

"Tu as le choix, profites-en. Soit tu paricipes et je prendrais soin que tu apprécies aussi, soi je ne m'occupe que de moi et je t'encule tout de suite... Alors ? Tu me suces la queue ou pas ?"

Je me redresse. Mon regard est brûlant de cruauté, de sadisme. Mon sourire est mauvais. Je relache un peu ma prise sur ses poignets pour lui permettre de se baisser devant moi...

Sa réponse me fait frissoner puis il me plaque contre le mur en m'embrassant. C'est la première fois que j'embrasse un homme. Et ce n'est pas totalement désagréable. Car bien que légèrement violent, c'est un baiser qui montre que je n'ai aucun choix, que je lui appartiens. C'et rassurant d'une certaine manière. La suite, par contre, me fait rougir violemment. Il me mord dans le cou, me faisant échapper un léger cris de surprise. Etrangemment, cette manière qu'il a de tout guider fait naître une chaleur dans mon bas-ventre. J'aurais envie de lui ? D'un homme ? Impossible ! De plus, l'idée de lui obéir me révulse. Et je me demande même si je ne préfèrerais pas qu'il prenne simplement son pied. Mais ce n'est peut être pas une bonne idée...

Je n'ai jamais fait ça, je risque de ne pas être très doué...

Je dis vrai, j'espère juste qu'il ne prendra pas ça comme une marque de résistance... Je le regarde, baisse les yeux, et me laisse glisser doucement, me demandant ce que je suis sensé faire. Puis je lève de nouveau les yeux vers lui, intimidé.

Je sais vraiment pas comment faire... Si je pouvais avoir un peu d'aide je...

Aouch, j'ai encore dû faire une bourde, demander de l'aide, je l'imagine me saisissant par les cheveux pour me forcer à faire le mouvement de va et vien. Ce n'est vraiment pas une bonne idée. Fermant les yeux et détournant le visage, je tend mes mains, révulsé, vers son entre jambe qui est juste devant moi...

Je le fixe du regard et ses mots ravivent la flamme sadique dans mon regard. Mes doigts se perdent dans ses cheveux... Va-t-il se laisser faire ? Vraiment ? Mon erection se reveille doucement...

"Ouvres mon pantalon et embrasses moi. Passes ta langue sur mon sexe... Que tu ne l'ais jamais fait c'est une chose... Mais on ne te l'a jamais fait ? Tu es puceau ? Comment est-ce possible qu'un mec soumis comme toi ne se soit jamais fait violer ?"

Mes doigts dans ses cheveux sont doux mais ils lui imposent ma volonté. Je joue à l'humilier... et il se laisse faire... c'en est presque pas drole...

Je suis à genou devant lui. La position est humiliante, ses doigts s'emmêlent dans mes cheveux, et il a l'air décidé à me forcer à lui obéir. Mais en moi deux choses se combattent. On se soumet à la hiérarchie, 'accord, mais je suis hétéro ! je ne veux pas de ça !
Je me débat soudain et me retrouve à moitié allongé sur le sol.

Je suis attiré par les filles.. ça ne me tente... vraiment pas...

J'ai le souffle court à cause du stress engendré par ma très légère rébellion. J'ai envie de lui obéir, mais je voudrais aussi le repousser, lui dire qu'il n'aura rien de moi. Mais ce serait mentir, n'est ce pas ? Je suis un lâche, c'est tout, je ne serais jamais rien de plus qu'un lâche qui joue aux durs. Mais je suis là, sur le sol, je viens de lui désobéir et de ce fait je sais qu'il a tous les droits sur moi. Mais je ne veux pas, je ne peux pas supporter cette idée. En même temps je ne veux pas qu'il me brutalise non plus. Je suis totalement partagé. Je m'immobilise, choisissant la passivité pour ne pas faire de choix. Mais est ce vraiemtn une bnne solution ? Est ce que ce n'est pas d'une dertaine manière choisir de ne pas lui obéir ? Même ne rien faire me place dans l'une des deux attitudes. J'obéis, ou non, je ne peux pas prendre une simple position de neutralité par rapport à ce qu'il m'a dit. Je ne peux pas prendre ma décision habituelle de rester en dehors de tout ce qui arrive...

Son geste désespéré et ses mots me font rire... D'ailleurs, je ne m'en prive pas, je ris. Puis d'un ton dédaigneux je déclare:

"Mais je ne te demande pas ton avis..."

Je me laisse tomber à califourchon sur lui et, d'une main, immobilise ses deux poignets. Puis je laisse les doigts de ma mains libre errer sur son corps. Je vais le faire mien et il en redemandera ! Quoi ? Moi ? Susceptible ? Si peu !! C'est juste que je n'aime pas qu'on me résiste... en fait, si, j'aime bie... pour pouvoir punir ceux qui le font... Et lui, je vais le rendre fou de plaisir !

Mes doigts ses glissent dans ses dessous pour s'emparer de son membre que je commence à carresser...

"Je t'assure que tu vas aimer... Mais de toutes façon, le plus important, c'est que moi, j'aime... Et je t'assure que je vais aimer..."

Mon sourire, cruel, s'élargi un peu plus...

Il se met à califourchon sur moi. Je pourrais presque jurer qu'il semble heureux que j'ai osé lui résister. Il commmence à faire courir ses doigts sur mon corps puis à flatter mon entre jambe. Je ne veux pas et pourtant je ne peux cacher l'erection qui commença à se former sous ses caresses. Il a l'air de savoir ce qu'il fait... Je ferme les yeux dans une grimace de dégout pour moi même. Comment ce gerne de situation peut elle m'exciter ?

arrête... s'il te plaît...

J'essaie de me débattre mais ne peux rien faire, il me maintient les poignets.

Je ne veux pas

Etrangement mon corps dit exactement l'inverse...

*Mais arrête de durcir toi !! comment je peux être crédible dans cette situation ?!*

Son membre durcit alors que mes doigts effectuent un rapide mouvement de va et vient. Je ris à ses tentatives pour se débatre...

"Moi, je veux, Dan... et c'est amplement suffisant... Alors si en plus ton corps n'a rien contre, ça sera encore mieux... Mais dis-moi... tu es puceau ?"

C'est une hypothèse probable... Vu comme il résiste... et vu comme son corps réagi à la moindre caresse... Voilà qui est très interressant. Au chateau, j'ai pris des gens contre leurs gré... Mais j'étais jamais le premier... Je vais lui prendre sa virginité... Ce gosse va devenir ma chose... Oh ! Tiens ! C'est une bonne idée ça... En faire ma chose... Mes yeux brillent malicieusement. Je me penche à son oreille sans cesses mes mouvements et - bien sur - sans lacher ses poignets.

"Dan, je t'offre une possibilité... soit je continue, je me sers de toi pour mon plaisir et je te laisser là, offert à ton compagnon de cellule... soit tu te soumets totalement à moi, tu fais tout ce que je dis, maintenant et toujours... et je te protegerais des autres prisonniers, si l'un d'eux ose essayer de te faire quoi que ce soit, il le paiera cher... Tu deviens ma chose mais tu survis... Tu en penses quoi ?"

De toutes façons, quelle que soit sa réponse, dans quelques minutes je serais en train de le pilloner... Pespective excitante s'il en est...

J'écarquille les yeux. C'est quoi cette proposition ? Pas question que je lui obéisse indéfiniment !!

Mais au fond... ça veut dire qu'il me protègerait ? Au moins sa signifierait que je devrais lui obéir mais que je n'obéirais pas aux autres. ça signifie que je pourrais ne plus craindre les autres pensionnaire...

Mais qu'est ce qui me prend de penser ça ! Pas question que je lui obéisse, je dois lui résister ! Je ne suis pas un objet ! Je suis un être humain et je ne veux pas qu'il abuse de moi quand il le veut !

Et ce serait mieux de laisser n'importe qui abuser de moi quand il le veut ? Je sais très bien que de toute manière, que je sois sa chose où non, il pourra se servir de moi comme un objet. Je n'ai ni la force, ni le courage de lui résister.

Et alors ? C'est pas non plus une raison pour lui obéir de manière définitive et dès qu'il le voudra ! ça signifie que je ne pourrais pas être libre de mes mouvements !

Mais quoi qu'il en soit je ne suis PAS libre. Et je ne le serais JAMAIS ! Pourquoi ne pas accepter et obtenir ainsi la protection d'un gardien ? ça me permettrait de ne plus avoir à craindre les autres...

Mais qui me dit que ce n'est pas un Sadique sanguinaire qui va me torturer pour son plaisir sans que je puisse réagir du fait de ma promesse ?

De toute manière il y a partout dans cette prison des sadiques sanguinaires qui prendront plaisir à me torturer... Finalement le mieux serait que j'accepte... Je hoche la tête.

Ta proposition est probablement la plus interessante mais elle est immorale...

Je marque une légère pause et ajoute Pourtant je préfère vivre... Alors j'ai plutôt intérêt à accepter...

Je le regarde en chien de fusil. Que va-t-il faire maintenant ? Ses caresses accélèrent peu à peu ma respiration. Je n'ai pas envie de répondre à sa question, mais oui je suis puceau et les sensations qu'il me donne me font frissonner. Je peine à ma contrôler, mon corps commence déjà à transpirer...

Il semble réflechir intensément à ma proposition. Je relache son membre et ouvre mon pantalon pour en sortir mon sexe tendu que je viens presser contre ses fesses... Puis, finalement il hoche la tete... Mais ses paroles ne sont pas assez claires à mes yeux. Je le relache et me relève pour aller m'assoir sur le lit. Mon sexe reste fièrement dressé entre mes jambes.

"Montres moi ta soumission et je te promets que si quelqu'un d'autre que moi ose te toucher il le paiera cher, très cher... très très cher..."

Je me vois déjà en train de torturer ceux qui auront osé approcher mon jouet... C'est juste une excuse pour torturer plus de monde... Mais j'aime cette idée... Hmm... Et torturer un mec qui lui aura fait du mal devant lui... Ca serait pas mal aussi... Il comprendrait à qui il a donné sa vie... Ca serait amusant... Je souris à ces pensées puis je fixe de nouveau mon regard sur lui.

"Je vais t'appendre, Dan, viens ici, mets toi à genoux devant moi et succes moi... Carresses mon sexe, leches le, embrasses le, prends le entièrement dans ta bouche... laisses toi guider par ton instinct, mais fais le !"

Je pose mes mains sur le matelas, attendant qu'il vienne me montrer s'il accepte réellement ma proposition ou non... Mais je n'attendrais pas dix ans non plus, j'ai envie de le sauter... un envie de plus en plus préssante...

Voilà, j'ai perdu. Il se lève et m'ordonne de le sucer. C'est le même ordre que tout à l'heure, oui, mais je ne suis plus dans la même situation. Je me lève, mon sexe est dréssé, mon corps me dit que je désir cet homme, ma tête me dit que je ne le devrais pas. Je me mets à genou devant lui, l'esprit rempli de contradictions désagréables, et je caresse du bout des doigts le vêtement qui me sépare de son sexe dréssé. Je ne veux pas relever la tête, je ne veux pas voir l'étincelle de triomphe qui brille probablement dans ses yeux.

Enfin décidé, j'ouvre son pantalon et saisis son membre alors que je continue petit à petit à le déshabiller afin de découvrir totalement l'objet de mon son désir. Je le caresse, commmence un lent va et viens, et souffle de l'air chaud sur sa peau. Est-ce qu'il aime ? Je ne sais pas. Mais je fais ce qu'il m'a dit, je suis mon instinct. Je caresse avec la langue la base du gland, espérant que ça lui plaira, puis, n'y tenant plus, je le prends totalement en bouche. Je donne des coups de langue sur son gland, fais des va et vien, malaxant ses testicules, et m'attendant à chaque instant qu'il me saisisse les cheveux et me tire en arrière pour m'arrêter tant je dois faire ça mal. Je ne sais même pas ce que je suis sensé faire, alors improviser ? ça m'étonnerait que ça vaille la peine pour lui...

Il est maladroit, hésitant... mais c'est tellement excitant ! Ses doigts tremblants, son souffle inquiete... et ses lèvres... oui, j'aime ce qu'il me fait. J'aime parce que ce n'est pas parfait. Quelqu'un qui sait trop y faire devient ennuyant, plat, sans interet, mais lui... Il inove à chaque seconde, tente un nouveau truc... Je pose une main derrière moi et m'appuie dessus en laissant ma tête partir en arrière, mes yeux clos. Je soupire de bien être. Mes doigts vont se perdre sans ses cheveux. Je ne le force pas, non, je le caresse doucement, l'encourrage à poursuivre... C'est vraiment bon... Il m'a pris en bouche assez vite, mais ce n'est pas plus mal, j'en crevait d'envie. Il caresse mes bourses alors que sa langue se promène sur ma hampe. Je me penche vers lui, le regarde faire... Et cela m'excite encore plus. Un gémissement presque inaudible m'échappe...

"Tu es fait pour faire ça, Dan... Continues..."

Je sens le plaisir monter en moi... Et l'idée que ce gosse me suceras à chaques fois que je le lui demanderais m'exhalte encore plus... Je passe mes mains sur son visage et le fait se relever... Au moment où il me relache je lache un grognement de frustration, mais c'est moi qui l'ai fait se lever... je l'étends sur le lit et le colle dans son dos... Mon membre se love contre le sillon de ses fesses, ne demandant qu'à y entrer... Je mordille son oreille et demande doucement:

"Est-ce ta première fois, Dan. Je veux savoir si je vais prendre ta virginité... Je veux savoir à quel point il faut que je prenne des precaution... Je ne veux pas casser mon nouveau jouet à la première utilisation..."

Il s'est soumis, je ne vais pas lui déchirer la peau en le pénétrant... Sinon, marché ou pas, il ne se laissera plus faire... Ma langue passe doucement sur la peau de son coup alors que mes hanches se frottent contre les siennes...

Je fais de mon mieux et il aime. Il aime, c'est terrible... alors je serais doué en plus ? je ne sais pas vraiment si je dois prendre ça comme un compliment ou bien comme une insulte, dans tous les cas c'est trop tard, je me suis soumis, je n'ai plus le choix. Et finalement, ce va et vient entre mes lèvre durcis mon erection... Il passe les doigts dans mes cheveux puis me relève la tête dans un grognement de frustration. Je me demande un instant s'il va remorter cette frustration sur moi ou s'il la prendra sur lui du fait qu'il se l'est lui même infligée. Il faut croire qu'il n'a pas envie de s'en prendre à moi pour si peu.

Il m'allonge sur le lit et je le sens contre moi. Une légère peur s'empare de moi. S'il me prend ainsi à sec je vais avoir vraiment mal... mais tout à l'heure il m'a dit qu'il ne me ferait pas de mal si je me soumettais. Je me suis soumis non ? alors... Il me rassure en quelques mots. Je hoche donc la tête.

Oui... c'est la première fois...

Et deux sentiments se mêlent en moi, l'impression que j'aurais peut être dû essayé de connaitre ce plaisir et ce désir auparavant, et l'impression que je fais un connerie en me laissant faire. Mais si ce n'est pas lui ce sera un autre. Et il veut être doux alors...

Prend moi, je t'en prie...

Ces mots m'ont échapé comme dictés par une volonté autre que la mienne.

C'est donc bien sa première fois... Ma pensée immédiate face à cette information est "merde"... parce que je ne vais pas pouvoir me laisser aller comme je veux... En meme temps un puceau, c'est bien... Oui, il ne sera qu'à moi et ne connaitra que moi. Je ne permettrais pas autre chose. J'avance mes doigts vers ses lèvres et murmure:

"Lèches les, Dan, c'est pour que tu ais moins mal. Lèches les comme tu viens de me sucer..."

Mmm... Je suis grossier... Prendrais-je du plaisir à lui faire remarquer que je vais le baiser... Oui, certainement. Toujours est-il qu'il s'exécute docilement et quand je pense que c'est bon, je retire mes doigts et les fait entrer un par un dans son intimité. Je le pénètre profondéement et entame un mouvement de va et vient à la recherche de son point de plaisir. Puis mes doigts agissent séparéement dans un mouvement de ciseau irrégulier. Je sais que je lui procure un plaisir immense... Et je sais aussi que je vais devoir arreter si je ne veux pas qu'il jouisse trio vite... Quoi que, je m'en fous qu'il jouisse maintenant... Il jouira plusieurs fois de toutes facons...

Je retire finalement mes doigts et mon sexe vient buter contre son entrée. Les mots qu'il a prononcé me revienne... Il m'a demandé de le prendre, comme une supplique. Je fais une pression du bassin contre le sien et mon gland entre en lui lentement...

Il me fait lécher ses doigts, j'obéis docilement, sentant mon erection se durcir. Tant de désir pour un homme ? Lorsque je sens enfin qu'il se prépare à me pénétrer, je ferme les yeux et crispe légèrement la mâchoire d'impatience. La sensation entraîne un léger gémissement que j'étouffe tant bien que mal pour ne pas lui montrer à quel point j'ai aimé ce simple début. Ma main se porte instinctivement à mon sexe tendu que je commence à caresser. Les yeux fermés j'imagine la vue que lui doit avoir sur mon dos. Ny tenant plus je fais moi même un mouvement vers l'arrière pour l'entraîner plus en moi ce qui m'arrache un véritable gémissement cette fois-ci. Mais la peur me reprend, et c'est sûrement cette peur qui me rend tellement excité. La peur de lui déplaire. Et s'il voulait, lui, faire durer avant de me pénétrer totalement.