Venu chercher la liberté dans une prison

Je souris, carnassier, et relache ma proie:

"Dégage, et ne t'avise pas de croiser à nouveau mon chemin, sinon, au mieux, tu firiras au trou !"

Il nous regarde avec mépris, mais mes yeux lui font comprendre qu'il devrait plutot partir au plus vite... ce qu'il fait. Je me retourne alors vers James et passe ma langue sur ses lèvres...

"Et toi... Tu veux visiter le sous sol, retourner dans ma chambre... Ou tu ne penses pas pouvoir faire plus que les deux pas qui nous séparent de la laverie ?"

Mes doigts passent sur son torse, le touchant à peine puis descendent sur ses hanches pour passer dans son dos et se glisser dans son pantalon... Je touche enfin sa peau brulante...

C'est avec soulagement que je vois le détenu provocateur s'éloigner. C'est que pendant un instant, avec une pointe de jalousie, j'ai presque cru qu'il allait vraiment forcer le type à lui tailler une pipe. Je n'aime pas être mis au second plan lorsque je suis sur ma lancée. Mais je devine qu'il a pris un malin plaisir à jouer avec mon excitation.

Je laisse échapper un soupire de plaisir qui se transforme en faible gémissement quand il passe ses mains dans mon pantalon et que ses doigts caresse ma peau nue.

Je m'agrippe à son cou, enroule une jambe autour d'une des siennes et effleure ses lèvres des miennes. Dans un souffle je lui susurre :

"Je m'en fous. Prend-moi. Où tu veux mais prend-moi, c'est tout ce que je veux. J'ai trop envie de toi j'ai l'impression que je vais... je..."

Je n'arrive même pas à formuler l'état d'excitation dans lequel je suis. Je pense sincèrement que je pourrais le mettre au palmares de mes meilleurs coups.

Je souris et m'empare voracement de ses lèvres pour les mordiller sensuellement pendant que mes mains remontent sous sa chemise...

"C'est toi qui l'a cherché, James... Tu veux que je te prenne ici ? D'accord... Mais je vais jouer encore un peu je pense... J'aime te voir dans cet état..."

Je passe ma langue, gourmande, sur mes lèvres pendant que mes mains glissent vers l'avant ce son torse et descendent lentement, trèèèèès lentement vers son pantalon... Que je déboutonne en prenant bien soin de ne pas même effleurer son erection. Je le laisse glisser à terre et passe mes mains sur ses fesses, faisant descendre son boxer un petit peu... Mais pas assez pour libérer son erection... J'entamme alors que déboutonner sa chemise... Un bouton à la fois, en prennant tout mon temps. Je le sens près à se jetter sur moi alors j'exerce une faible pression sur son torse pour le forcer à s'appuyer contre le mur en se décolant de moi et je sussure:

"Ne bouge pas, laisse moi faire... Fais moi confiance, tu vas aimer..."

Je termine alors de déboutonner sa chemise et je caresse doucement son torse, frolant doucement la peau mais sans jamais lui donner une caresser satisfaisante... Mes mains repassent sur ses reins puis sur ses fesses et je fais totalemen descendre son boxer jusqu'à ses chevilles en l'accompagnant. Mon genou se pose au sol alors que mes mains sont sur ses mollets.

Son erection est fièrement dressée devant moi et je souffle doucement dessus...

Il sait y faire avec la frustration... Je ne me sens plus d'excitation. Je crève d'envie qu'il me prenne mais il retarde encore et toujours l'échéance... et j'adore ça. Mon érection est telle que, même libérée, elle me fait souffrir... mais j'adore ça. Je sens son souffle sur mon sexe. Je pousse un gémissement où se mèlent douleur et plaisir.

Je plaque mon dos brûlant contre le mur froid et ferme les yeux. Ma poitrine se soulève au rythme de ma respiration courte et saccadée. Chaque expiration se meurt en un faible gémissement.

Je sens mes mains se mettre à trembler. Je plaque mes bras en croix contre le mur pour les empêcher de trembler. Mes mains cherchent fébrilement une prise à laquelle m'agripper mais les murs sont nus.

Bien qu'il m'ait intimé de ne pas bouger, je ne peux m'empêcher de bouger légèrement mon bassin afin de rapprocher mon érection de ses lèvres. C'est plus fort que moi. Je ne le controle pas.

Il s'offre totalement à moi, les bras en croix, ondulant des hanches... Son corps me supplie de le prendre, je ne pensais pas que faire languir quelqu'un soit aussi excitant. Je pose mes lèvres sur la peau de son ventre, evitant volontairement son sexe. Je continue mon jeu un instant puis je passa ma langue sur tout la longueur de sa verge et je le force à se retourner, face contre le mur.

Alors que mes doigts passent doucement sur ses bourses, éffleurant son sexe de temps en temps, je commence à embrasser son derrière et à le lecher. J'écarte doucement ses fesses et glisse un doigt dans son intimité avant de me redresser pour soufler à son oreille:

"Tu es sur que tu veux faire ca ici ? Il ne faudra pas faire trop de bruit, tu penses pouvoir te controler ?"

J'ai un sourire carnassier qu'il ne voit pas alors qu'un deuxième doigt le pénètre et que je commence à l'étirer dans un mouvement se ciseau... A-t-il déjà baisé en silence ? Sait-il à quel point s'est frustrant et excitant... Je suis sur que ca va lui plaire... Sur sa verge, j'éffleure doucement son gland...

Je m'abandonne complètement, je me laisse toucher, caresser, manipuler. La caresse de sa langue sur mon sexe m'arrache un râle de plaisir qui s'étouffe lorsqu'il me retourne, mon visage se faisant plaquer sur le mur par le mouvement. Je sens la froideur du mur sur ma peau brûlante. Mes mains, en appui sur le mur, se crispent, et mes ongles crissent désagréablement sur la pierre.

J'ai un léger sursaut lorsque je sens un de ses doigts pénétrer mon intimité. Je serre les dents et renverse la tête en arrière. Je le sens se redresser et se pencher vers moi, je sens son souffle sur mon oreille et je frissonne.

Jusqu'ici j'avais presque oublié où nous étions, mais ce qu'il me susurre me fait revenir à la réalité. Alors lorsqu'un deuxième doigt me pénètre et que son autre main effleure mon gland je me mords la lèvre inférieure presque jusqu'au sang pour m'empêcher de gémir trop fort. Bon sang que j'aime ça ! S'efforcer de ne pas faire de bruit alors que le plaisir s'amplifie, l'idée de se faire découvrir à chaque minute qui passe... Oui je suis sûr de ce que je veux !

Ma main droite se glisse derrière moi pour aller flatter son érection à travers le tissu tandis que je m'appuie toujours au mur de ma main gauche. Puis je tourne un peu la tête afin de rapprocher mon visage du sien. Je me tords afin de pouvoir caresser sa bouche de ma langue. Je murmure sur ses lèvres, d'un ton provocateur :

"Ne me sous-estime pas. Je ne suis pas non plus une jeune pucelle en chaleur..."

Mes doigts en lui accélèrent le mouvement alors que mon autre main quitte son sexe pour ouvrir mon pantalon, je croise ses doigts au passage mais je le laisse faire. Puis, d'un coup, je quitte son intimité, sans prévenir et me saisis de son visage pour l'embrasser à pleine bouche. Mon pantalon et mon boxer glissent à la moitié de mes cuisses, je n'ai pas besoin de plus, je me colle à lui brusquement, mon erection se love entre ses fesses.

"Mmm... Je n'en doute pas une seconde. Ne t'inquiete pas, je suis loin de te sous estimer... Si c'était le cas, je ne ferais pas ça ici, avec toi..."

A peine ai-je fini ma phrase que je le pénètre d'un violent coup de rein. Je suis en lui et je ne bouge plus. Je passe un bras autours de son ventre alors que mon autre main se pose sur la sienne, sur le mur. Je reste en lui, immobile... L'empechant de faire de moindre mouvement de bassin. Le temps dure, s'éternise...

J'entends des froissements de tissu, je sais qu'il vient de libérer son érection et cela est confirmé lorsque je sens enfin son sexe contre moi. J'appuie mon front contre la pierre froide et ferme les yeux, je sais que l'échéance est proche, je savoure les derniers instants de cette attente brûlante.

Je me mords la lèvre inférieure jusqu'au sang. Ça y est, il est en moi. Mon diaphragme se contracte alors que je retiens un gémissement de plaisir. Je laisse échapper un profond soupire à la place.

Je sens sa main sur mon ventre, je pose la mienne dessus et je ne peux empêcher mes ongles de se planter dans sa chair. J'attends... Il ne bouge plus et m'immobilise. Oh mon dieu ! Moi qui pensais qu'on n'irait pas plus loin dans la frustration... Mes ongles s'enfoncent plus profondément encore dans le dos de sa main. J'essaye de contrôler ma respiration haletante. Mon coeur bat à cent à l'heure.

"Pyth..." laissé-je échapper dans un souffle, suppliant.

A la seconde où il prononce mon nom, je commence à onduler... Mais je vais très lentement, sortant presque entièrement de lui à chaque fois pour rentrer de nouveau jusqu'à la garde. Je lui fait subir cette torture pendant un certain temps, ignorant totalement ses ongles qui griffent pas mains.

Puis, au moment où j'ai l'impression qu'il commence à s'y habituer, j'accelère d'un coup le rythme lui donnant de violent coups de buttoir sur sa prostate. Ma respiration se met à accélèrer alors que mon dos se recouvre d'un pélicule de sueur.

J'accélère encore et je mords la peau fragile de son épaule pour étouffer mes propres gémissement... Ma main sur son ventre bouge un peu, faisant mine d'aller saisir son sexe.... Ce qu'elle ne fais finalement pas...

Je garde les yeux fermés, savourant chaque mouvement qu'il fait en moi. J'adore la façon qu'il a de me frustrer jusque dans l'acte. Lorsqu'il se met à accélérer il me vient à l'idée que cette fois-ci c'est terminé et je ressens une pointe d'amertume bien que le plaisir se fasse de plus en plus fort. Je me mords encore la lèvre inférieur pour m'empêcher de gémir, et je le sens faire de même sur mon épaule.

C'est quand je sens sa main descendre vers mon érection puis s'arrêter que je comprends que le jeu n'est pas encore terminé, et mon visage s'éclaire d'un sourire. J'ai envie de saisir sa main et de la poser de force sur mon sexe mais j'ai envie que ça dure encore et toujours. Je me retiens. J'appuie ma main sur le mur pour m'empêcher de craquer.

Mes dents s'enfoncent plus profondément encore dans ma lèvre inférieure et je sens un peu de sang m'envahir la bouche. Je tourne un peu mon visage vers lui.

Je le sens hésiter à prendre ma main puis il la pose sur le mur, il est dans un état indescriptible mais ce n'est pas pour ca que je vais me priver de mon plaisir. Son visage se tourne vers moi et je le lache un instant pour le regarder, du sang coule de sa lèvre. Je passe ma langue dessus mais ne l'embrasse pas puis je glisse ma langue sur son oreille et je murmure:

"James, je vais jouir, je ne me priverais pas pour toi, mais... veux tu jouires toi aussi ou préferes tu que je te laisse comme ca ?"

Ma mains glisse encore un peu et frole sa verge avant de se reposer sur sa hanche, mes coups de buttoir devenant de plus en plus violent, j'ai besoin de me stabiliser. Je sens le plaisir venir en moi, je suis persuadé qu'il me suffirait de me saisir de son sexe pour le faire atteindre le plaisir... Mais peut etre préfère-t-il vraiment que, une fois soulagé, je me retire et le laisse dans cet état de frustration extrême...

Ce qu'il me susurre à l'oreille m'arrache un grognement de frustration, les traits de mon visage se crispent. Non, je ne suis pas masochiste à ce point. Si j'aime faire durer la frustration c'est aussi pour que l'extase soit encore meilleure. Si la partie doit s'arrêter ici il ne sera pas dit que je resterai sur ma fin, surtout après tout ce qu'il vient de me faire.

En guise de réponse, je décolle ma main du mur, la pose sur la sienne, et la guide vers mon sexe, le faisant refermer ses doigts dessus. A ce contact, je serre les dents, sentant un frisson de plaisir me parcourir l'échine. J'appuie à nouveau ma main sur le mur. Je ne peux m'empêcher de commencer un léger mouvement de va-et-vient dans sa main, mais je veux qu'il suive, bien sûr. Je le sens capable de me planter là sans avoir assouvi mon désir. Alors je lâche entre mes dents :

"Fais-moi jouir."

Mes paroles se meurent en un râle étouffé.

Il place ma main sur sa verge et commence à onduler contre elle. Mes mouvements de bassin ne se sont pas calmés et je serre un peu ma prise sur son sexe. Il me demande de le libérer et je murmure:

"Avec plaisir..."

Ma main, sur son membre accelère en serrant, je frolle de temps en temps son gland de mon pousse pour accelerer l'echéance. Je sens qu'il ne tiendra plus et au moment où il se referme sur moi dans les spasmes du plaisir, je me laisse aller à jouir en lui en poussant un rale de plaisir que je ne cherche meme pas à retenir.

Je m'appuie un peu sur lui et embrasse son cou avec de me redresser et de refermer mon pantalon comme si de rien n'était. J'entends des voix approcher dans le couloir, je le laisse se remettre et je pars à leur rencontre. Ils font demi-tour en voyant que c'est un mâton qui arrive du couloir.

Je me tourne alors vers James:

"Ca va ?"

Je sens que l'orgasme est proche. Je serre les dents pour ne pas craquer. Tout mon corps est en feu et je devine que mon visage est rouge à force de plaisir mais aussi à force de contenir mes gémissements. Je jouis peu après lui, et je serre les dents de toutes mes forces, à presqu'en attraper une crampe à la machoire, afin de ne pas exprimer trop bruyamment ma jouissance, même si lui ne s'est au final pas retenu.

Je le sens se retirer puis s'éloigner, me laissant pantelant, toujours appuyé contre le mur. M'abandonne-t-il une fois son affaire satisfaite ? Mais alors que je reprends mes esprits, j'entends des voix se rapprocher. Je remonte rapidement mon boxer et mon pantalon et referme ce dernier. Ma respiration commence à reprendre son cours normal. Je passe ma main sur mon visage pour en essuyer la sueur, puis la passe machinalement dans mes cheveux.

Finalement il se retourne vers moi. Mon visage a à peu près reprit son air normal, indolent. Je m'adosse nonchalament au mur et souris narquoisement.

"Pourquoi ? Ça ne devrait pas ?"

Voilà pourquoi j'aime sauter les aristo ! Il a totalement repris contenance en quelques secondes et si ce n'est ses paumettes encore rosies, rien ne laisse voir ce que nous venons de faire. Un sourire ravi se dessine sur mon visage et je le détaille de pied en cap avant de lancer d'un ton nonchalant:

"On poursuit la visite ou tu penses pouvoir te reperer seul ?"

Peu m'importe qu'on se sépare maintenant, j'ai adoré ce que nous venons de faire et je sais qu'on recommencera bientot... C'est comme ca que fonctionne notre univers et c'est comme ça que je l'aime. Ce mec est un bon coup en plus alors c'est parfait. L'arrivée d'un nouvel aristo à sadismus me promet de belles parties de jambes en l'air !

Sa demande me fait presque rire. J'en avais presque oublié que nous étions à l'origine en bête visite de routine. Je fais mine de prendre mon temps pour réfléchir à la question, levant les yeux au plafond, puis je réponds de ma voix un peu traînante :

"Je m'en voudrais de te faire manquer à ton devoir... Continuons."

A vrai dire je me contrefous de cette visite, je suis un grand garçon. Mais je veux lui faire comprendre que je ne suis pas du genre qu'on prend et qu'on jette - comment ça je ne me gène pas pour le faire à mes heures ? Mais là ce n'est pas pareil. Je ne suis pas le premier venu non plus, sans vouloir me vanter...

Je soupire et alors qu'il passe devant moi, je me saisit de lui et le colle à moi. Je mordille son oreille et murmure:

"Tu veux remettre ca dans les sous-sols ? Salle d'isolement ou salle de torture ? A toi de choisir notre prochaine étape."

Puis je le relache et m'avance dans le couloir vers l'escalier qui mène au sous sol. Comme si c'était tout à fait normal, j'ouvre la porte et continue mes explications:

"Cette partie de la prison est, évidement, interdit aux prisonniers s'ils ne sont pas accompagnés... Et tu découvriras qu'ils sont assez souvent trop curieux... A croire qu'il sont, eux aussi, un peu maso..."

Je ne dis pas ca en me moquant de lui... Mais j'ajoute, et là totalement pour lui:

"Ca tombe plutot bien d'ailleurs, je suis de genre sadique..."

Sa proposition me tente - comment pourrait-il en être autrement ? Mais je ne réponds pas, pas tout de suite. Jusqu'ici je n'y ai pas tellement réfléchi, mais est-ce que tout ceci est bien règlementaire ? Ne sommes-nous pas censés être en service ? C'est la toute première fois que je travaille, et bien que je n'aie pas l'habitude de me plier à un quelconque règlement, je ne voudrais pas me faire renvoyer dès les premier jour, surtout après avoir eu la confirmation que je risque bien de passer de bons moments entre ces murs...

Je le suis tandis que je rumine ces pensées, mon visage un peu crispé par ma réflexion, et je ne fais pas tellement attention à ce qu'il se passe autour de moi. Je suis comme ça moi... Quand je focalise sur un truc il n'y a plus grand chose d'autre qui existe, et faut avouer que ça me pose problème parfois.

Je relève finalement le nez lorsqu'il parle à nouveau, m'expliquant ce qui se trouve au sous-sol. Au mot "maso", je tique. M'est-ce délibérément destiné ? En tous cas sa remarque suivante le semble bien.

Je mets mes mains dans mes poches, souris vaguement, baisse la tête, puis la relève, le regardant dans les yeux. Je ne voudrais pas qu'il se méprenne, d'accord j'ai des tendances masochistes... Mais des tendances seulement. Je ne suis pas du genre à me faire fouetter non plus.

J'ouvre la bouche pour parler, puis la referme. Je pense trop, ça me refroidit. Et puis les endorphines, moi, ça me fait perdre mes moyens...

Bon, okay, j'arrête de me trouver des excuses et j'essaye d'en placer une :

"... Mettons les choses au clair, je ne suis pas le roi des maso, 'kay ?"

J'aurais pu trouver plus refroidissant encore comme remarque, tiens... Pour me rattraper, je me rapproche de lui, enserre sa taille, me colle à lui, pose ma tête dans le creux de son épaule et susurre :

"En revanche, je ne serais pas contre une petite - toute petite - démonstration..."

Je me mords la lèvre, sans qu'il puisse le voir, craignant qu'il ne me repousse.

Je passe ma main dans son dos et la remonte lentement le long de sa colone vertébrale.

"Je me doute bien que tu n'es pas uniquement maso... Tu ne serais pas gardien à sadismus, sinon... Viens, c'est pas là..."

Faisant une petite pression dans son dos, je le guide vers la salle. Je me glisse dans son dos au moment où je ferme à clé derrière nous. J'entoure son buste de mes bras et lui glisse quelques mots à l'oreille:

"Ici, si tu cris, ca ne choquera personne... Ca sera même considéré comme normal alors... ne te retiends pas..."

A peine ai-je fini que je lui passe les menottes avant de lui laisser les temps de réagir. Je le guide alors avec un peu de brutalité jusqu'à un mur et je l'y plaque... Dos contre la parois. Je me saisis brusquement de ses lèvres et les mords en faisant monter ses mains au dessus de sa tete. Je passe la chaine des menottes dans une anneau que je referme. Le voilà bloqué... Et offert...

Je déboutonne doucement sa chemise qu'il avait consciencieusement refermée. Je fais un bouton à la fois, sans toucher sa peau... Je le regarde longuement, comme si j'hésitais à le laisser là et à repartir puis je lui demande d'un ton détaché:

"Quel genre de démonstration veux-tu, James? Plutot violente, sanglante, brulante... Je peux réaliser tous tes fantasmes, le Grand Duc est un adepte de la torture... Et je suis son meilleur élève..."

Dès le moment où je sens le métal froid sur mes poignets et le cliquetis de la serrure, je sens mon coeur s'accélérer d'un coup, d'excitation... et de peur, même si pendant quelques secondes j'essaye - désespérément - de le nier. Récapitulons... Je suis menotté - ah, suspendu les bras en l'air maintenant - dans une salle de torture, à la merci d'un sadique notoire...

Oui, c'est bien cela, excitant et flippant. Mais légèrement plus flippant qu'excitant... Je déglutit péniblement, me demandant ce qui m'attend. Ma respiration s'accélère lorsque Pyth fait monter la tension en déboutonnant ma chemise sans me toucher. C'est reparti pour un tour. Et cette façon qu'il a de me regarder, comme absent, comme si... Non, il ne va quand même pas me laisser là ?

Puis, ses paroles me rassurent. Cela me donne le sentiment qu'il me reste un semblant de contrôle sur la situation. Je pousse un soupire qui se meurt en un faible gémissement. Je plante mes yeux dans les siens et soutiens son regard. Je décide d'être sincère.

"Vas-y doucement quand même... L'idée de me retrouver estropié n'est pas exactement l'idée que je me fais de l'excitation." dis-je avec un petit sourire.

Je me rends compte que j'en fais peut être trop, mais je sais que ce que je vais lui faire vas l'exciter à un tel point qu'il en redemandera... J'acquiesce donc lentement et m'éloigne de lui... Je crois avoir repéré un placard spécial pour ce genre de torture... Effectivement, trouvé !

Un sourire satisfait se dessine sur mon visage alors que je retourne vers lui en lui cachant ma trouvaille... Je pose doucement mes lèvres sur les siennes puis vais lecher doucement son oreille avant de murmurer:

"Tu vas devoir me faire confiance... Dans ce genre de choses, c'est necessaire pour arriver au plaisir... Si tu veux arreter, il suffit que tu le dises et je te détacherais, d'accord ?"

Sur ses mots, je passe ma main dans ses cheveux et attache le bandeau que j'avais trouvé... Le voici aveugle, encore plus sensible à mes moindres effleurements... D'ailleurs, je ne me prive pas pour l'aider à s'en rendre compte: mes doigts passent partout sur son torse, déordonnés... Puis je pose mes lèvres sur l'un de ses têtons et commence à le mordiller de plus en plus fortement alors que ma langue passe et repasse sur sa pointe...

Je prends le temps de la réflexion, ignorant ce qu'il semble cacher dans son dos, puis :

"Je te fais..."

Mais je n'ai pas le temps de dire le "confiance" qui manque que je m'interromps en appercevant le bandeau qu'il dévoile. Je me laisse faire lorsqu'il le passe autour de ma tête, m'aveuglant. Je me sens tout à coup comme fiévreux, mon rythme cardiaque et ma respiration accélèrent encore.

Puis soudain je sens ses caresses et je ne peux retenir un gémissement de surprise et bien sûr... de plaisir. Mes muscles se crispent. Mes poignets prisonniers des menottes se font douloureux. Ce mélange de douleur et de plaisir est aussi excitant que la frustration. Je ne peux m'empêcher de sourire.

Je voudrais pouvoir passer mes bras autour de lui mais je suis immobilisé. Alors en contrepartie, j'enroule une jambe autour d'une des siennes, l'attirant vers moi.

J'ai posé mes mains sur ses hanches pendant que je m'occupait de son têton. Je le relache alors qu'il m'attire avec sa jambe et, sans lui avoir laissé la possibilité de deviner ce que j'allais fait, je passe l'une de mes mains sur son dos. Au moment où je le touche, je le vois sursauter et un sourire se déssine sur mes lèvres. Je remonte jusqu'à son oreille que je mordille doucement.

"Si ca te convient, je vais chercher de quoi s'amuser une peu..."

J'embrasse son visage un peu partout puis le recule, ma dégagant de sa jambe qui me retenait. Le voici seul, attaché... Je m'effroce de ne faire aucun bruit pendant que je retourne vers le coffre aux trésors... La peur ne peux qu'augmenter son excitation tant qu'elle ne devient pas trop forte. Je fais donc un peu de bruit pour lui montrer que je suis toujours là puis, silencieux et discret, je reviens vers lui. Dans le silence le plus absolu, je pose mes trouvailles sur une petite table à coté, à portée de main. Je ne vais peut être pas tout utiliser, mais au moins, c'est là.

Alors que mon silence commence à l'angoisser, que sa respiration accélère, je souris. Je sais ce qu'il ressent. Combien de fois l'ai-je vécu... Quand je pense qu'un fois, le Grand Duc m'a laissé attaché presque une demi-heure avant de s'occuper de moi... Mais je ne veux pas que l'inquietude supplée son désir alors, sans le prévenir, le pose mes doigts au niveau de son nombril et remonte lentement jusqu'à son cou que j'enroule de mon bras avec de venir l'embrasser.

"Je suis là... Fais moi confiance, James... Juste ça et tu prendras un pied d'enfer."

Je pose alors mon autre main sur son érection et commence à le caresser sensuellement.

Je le sens près de moi, me prodiguant ses caresses, ses baisers... Et soudain plus rien. Je me mords la lèvre inférieure. Un frisson parcourt mon échine. Un sentiment de peur se forme dans mon estomac pour remonter jusque dans ma poitrine. La fièvre monte toujours. Je suis à nouveau à l'étroit dans mon pantalon, mon érection se fait douloureuse.

Je ne l'entends plus. La peur se fait plus intense. J'hésite à l'appeler, ouvrant la bouche, puis la refermant. Puis je l'entends et ne retiens pas un soupire de soulagement. Puis je souris à nouveau. Je sais à qui j'ai affaire. Je sais qu'il fera tout pour faire monter la tension, mais j'ose croire qu'il ne me laissera pas en plan, car il semble avoir compris mes limites. Néanmoins, je sais que malgré tout ce que je pourrais penser pour me rassurer... je continuerai à avoir peur. Pourquoi ? Parce que c'est un "pro" et qu'il sait parfaitement ce qu'il fait.

Je le sens revenir à moi. Le contact de sa peau sur la mienne me surprend encore une fois et je pousse un petit soupire de surprise.

"Oh gosh..."

Encore une fois il me dit de lui faire confiance. Je hoche la tête, me mordant la lèvre. Et lorsque je sens sa main sur mon érection, je rejette ma tête en arrière en poussant un gémissement, me retenant de dire son nom.

Il s'abandonne totalement, sa confiance est complète, parfait. Je m'éloigne à nouveau laissant l'air froid caresser sa peau puis j'entreprends de déboutonner son pantalon. Pas question qu'il ressente une torture autre que la mienne. Je ne le touche pas une seconde alors que je fais glisser le tissus jusqu'à ses chevilles. Je descends ses dessous aussi... toujours sans le toucher... Et je tends la main vers la table.

J'attape une plume, douce et blanche (ca, il ne le vois pas...) et je la passe furtivement sur son membre dressé avant de l'éloigner. Plus aucun contact sur sa peau... un coup de plume... plus rien... La plume à nouveau... Je suis à genoux devant lui, mon souffle atteint sa peau douce... La plume délaisse son membre pout s'attaquer à son ventre, à ses cuisses... elle change de main, je poursuis mon jeu en attrappant autre chose... D'un coup, j'éloigne l'objet de torture, le laissant suffler un peu... un tout petit peu... avant de le prendre totalement en bouche. Je descends ma main plumée le long de sa cuisse, à l'arrière de son genou, de ses molets... puis je pose la plume à terre.

Pendant ce temps, son membre est dans ma bouche et je le lèche, je le caresse, je le frole de mes dents, menacant de la mordre avant de passer ma langue sur lui en une multitude d'arabersques infinies... Mes doigts passent sur ses fesses et entrent en lui sans préavis. Je l'ai pris il y a moins d'un quart d'heure, je n'ai pas besoin de le préparer autant... C'est alors que l'objet que j'ai pris tout à l'heure entre en scène. Alors que mes lèvres se font de plus en plus gourmande, je fais glisser le gode à l'interrieur de son intimité.