Suis tombé

Ah et bien voila enfin qu'il se réveille, ce n'est pas plus mal... Je n'aime pas vraiment avoir a faire a une marionette, surtout quand c'est quelqu'un comme lui... rien que son nom, me fait esperer de grandes choses pour la suite.

La seule chose qui me déplait, c'est qu'il fait de plus en plus de marques sur mon corps, et que ce soit lui sybille ou n'importe qui, je n'aime pas vraiment que l'on abime mon corps... J'en prend d'ailleurs un soin assez exessif...

-Tu me semblais en effet un peu trop passif a mon gout...

Je bascule la tête en arrière, lui offrant mon cou, puis, quand il s'attache a mon torse, je laisse doucement descendre mon autre main sur le dos de Pyth, puis, quand elle rejoins sa jumelle sur le boxer du jeune homme, elles le baissent out doucement, dévoilant très lentement ses fesses.

Passif ? Oui, j'étais passif, mais s'il me veut actif, il a qu'à bien se tenir. Je laisse mes lèvres glisser le long de son torse jusqu'à son nombril, ma langue s'y insère doucement et comment à explorer l'orifice. Je sens qu'il est en train d'ôter mon boxer, mais il n'aura pas les bras assez longs... C'est domage, j'aime sentir ses mains sur mes fesses. Moi, par contre, je peux le lui ôter, ce que je fais sans même prendre la peine de cesser mes "lechouilles" sur son ventre. Il se retrouve donc totalement nu et... dressé. Ma main caresse son visage et mes doigts frôlent ses lèvres... Va-t-il les humecter ? Mon autre main s'immisce entre ses fesses tout doucement...

Je me suis fais devancé... J'avai les bras trop courts pour finir de lui enlever son boxer, aussi, j'ai du abandonner l'idée, pour le moment... qu'il ne compte pas rester comme ca bien longtemps celui la.

Mes mains alors commencent une autre tache, qui conciste a carresser son dos doucement, sensuellement, pour le moment, je ne peux pas faire grand chose d'autre en fait... Mis a part le fait que je lèche sensuellement ses doigts, je sais que c'était le but de la manoeuvre.

A moi de jouer le passif pendant quelques temps, pour voir si il se débruoille, de toutes facons, pour le moment, je n'ai pas vraiment le choix... Je le laisse donc faire, attendant de voir la suite.

Je sens sa langue sur mon ventre, un petit frisson de plaisir m'envahit, je reste pour le moment silencieux, mais ma respiration s'accélère, je commence a ne plus vouloir attendre, mais la, pour le moment, c'est a lui de jouer.

Une fois que sa salive recouvre mes doigts, je fais lentement glisser ma main le long de son ventre pour la diriger vers son intimité. Je le sens frissonner et sa respiration s'accélère preuve que ce que je fais ne lui déplait pas...

Mes lèvres migrent vers son entre jambe, mais je ne l'éffleure même pas, seul mon soufle la caresse alors que ma langue s'occupe du pli de son aine puis de l'interrieur de ses cuisses que je mordille doucement... J'aime me servir de mes dents... Je laisse une nouvelle marque à cet endroit.

Mes mains, sur ses fesses, caresse son entrée intime et mes doigts humectés le pénètre doucement. J'entame assez rapidement un mouvement en ciseaux à la recherche de sa prostate... Son corps me fera savoir quand j'aurais trouvé ce point sensible.

Je pose mes lèvres sur son gland rougi et ma langue le frole, gourmande, puis je me redresse, le laissant dans l'attente et le désir... Je pose mes yeux sur son regard pour savoir dans quel état il est.

Décidément, je l'aime bien plus comme ca... Actif plutot que passif... D'ailleurs, c'est plutot moi qui est passif pour le moment... Qu'importe, je me ratraperais un peu plus tard. Encore une fois, je me retrouve a ce genre "d'activité" avec quelqu'un que j'ai rencontré pour la première fois une demi heure plus tot a tout peter... Mais bon... Il se débrouille bien, je ne regrette pas, les remords viendront comme d'habitude après...

Je sens son souffle passer sur ma virilité, ce souffle qui me nargue, car ses lèvres ne touchent rien, il me laisse dans l'attente du plaisir, ca commence a devenir inssuportable.

Ses doigts en moi finissent par me faire pousser un gémissement, il a trouvé le point qu'il cherchait. Je me contract, et par reflexe, me cambre en arrière. quand je sens ses lèvres sur mon sexe, ma main passe doucement derrière la tête de pyth. Je n'appuie pas dessus, mais elle se perd dans les cheveux du jeune homme, et un long gémissement, comme une supplique s'échappe de mes lèvres.

Il se laisse aller, s'abandonnant sous mes doigts... J'aime ça, sentir que je peux faire ce que je veux de quelqu'un, qu'il est mien totalement. D'un coup, il se cambre en gémissant, je percute de nouveau le même point et j'obtiens la même réaction. Ses doigts se perdent dans mes cheveux, cette caresse me grise et je pose mes lèvres sur son membre. Je l'éffleure, le frole, l'embrasse doucement. Je le sens se tendre par reflexe. Lentement, très lentement, je l'entoure de mes lèvres et le prends en bouche. Mes dents glissent doucement sur sa peau sensible alors qu'il entre en moi. Ma langue le caresse sensuellement puis je referme mes lèvres en commence un lent, très lent mouvement de va et vient... Je veux le rendre fou de désir. Mes doigts, en lui, accélèrent, eux, percutant sans relache son point de plaisir.

Ma respiration est très rapide. c'est a moi de faire ca a mes partenairs, pas l'inverse ! Il me fait languir, beaucoup tran languir. J'aime parfois bien sur échanger les roles, mais la... Pas que ca e déplaise, mais en quelques sorte, ma fièrté est touchée... Mais je me pleindrais plus tard, aller vas y ! Arrete ces petites chatouilles et commence le vrai boulot !

Mon corps tremble, la main qui est dans ses cheveux s'immobilise, je rejète la tête en arrière, encore plus qu'avant. Je ne peux plus attendre Pyth, aller ! CE mouvement de ciseau en moi, et ce contact presque inpalpable sur mon sexe me rende complètement fou de désir.

Sa buoche devient un peu plus prononcée dans ses gestes, mais ce n'est pas encore assez... Si a dur trop longtemps encore, je l'interromperais moi même parce que maintenant, je n'en peux plus...

Il se cambre, se laissant totalement aller. tout son être appelle une libération que je suis le seul à pouvoir lui donner. J'accélère le mouvement de mes lèvres sur sa verge alors que ma main encore libre vient caresser ses bourses. Je le sens fou de désir et je n'ai plus qu'un envie: le prendre.

Il se tend encore, va-t-il jouir maintenant ou attendra-t-il que je sois en lui ? Alors que je le sens au bord du plaisir, je le relache totalement, sortant même mes doigts de son intimité. Puis je m'éttends sur lui et laisse nos sexes se frotter l'un à l'autre. Je plonge mon visage dans son cou et mordille son oreille.

Il n'a pas totalement ôté mon boxer, mais j'ai suffisemment de liberté pour le prendre maintenant... et j'en ai vraiment envie... D'un geste très doux, je remonte ses cuisses sur mes hanches et mon membre glisse dans le sillon de ses fesses... Je trouve l'entrée de son intimité et la presse un peu, mais j'attends néanmoins de voir s'il est d'accord... Ce qui est ridicule vu son état...

Certes, il me donne beaucoup de plaisir, mais pas assez pour qe je jouisse, je ne jouis pas pour rien, il me faut plus que ca. en revanche, il fait de plus monter le désiur en moi, le vrai, celui de le pénetrer, ou l'inverse, a ce stad je m'en fiche.

Quand il s'arrete, la respiration aletante, je le regarde dans les yeux, mais quand va t-il se décider a mettre fin a cela... Quand ? Le plus tot maintenant serait le mieux, sinon, c'est moi qui prend les rènes.

Cette fois ci, il est près a me pénétrer, mais qu'attend il donc ? Une invitation ? Aller merde t'es un homme oui ou non ?

Je finis de lui retirer son boxer, peut etre que cela va enfin l'insiter...

J'écarte doucement ses fesses et entre en lui lentement, très lentement... Pas question de faire lui faire mal... La violence c'est pour apres. Il est si étroit que j'ai peur de le blesser, mais je ne m'arrete pas pour autant dans ma progression. Une fois entièrement en lui, je m'arrete pour lui laisser le temps de s'habituer. Puis, estimant que c'est suffisant, je commence à onduler en lui.

Il y va lentement, il a raison. Qu'il me blesse... Je suis quelqu'un qui s'ennerve assez facilement. Il s'st déja permis de marquer mon corps avec ses dents... C'est a la limite du tolérable. Mais bon, j'espère que cela vaut le coup.

En tout cas, sa pénétration me fait un bien fou, l'attente commence a s'en aller, cela va être dur de ne pas se libérer trop tot cette fois ci je le sens.

Mes mains carressent son dos, puis, elle descende sur ses fesses, pour les malaxer avec conviction, l'accompagnant dans ses gestes. Je pousse quelques gémissements de plaisir ici et la.

Il empoigne mes fesses et gémis. Mes gestes sont amples et profonds, je sors presque entièrement de lui à chaque mouvement et reviens en lui jusqu'à percuter son point de plaisir. Il gémis doucement. Mon corps se couvre de sueur, c'est si bon d'être en lui, si étroit, si agréable... J'accelère petit à petit, pas trop vite, pour laisser durer ce moment. Je plonge ma tête dans son cou en haletant, mon souffle chasse les goutes de sueurs qui perlent sur sa peau. Je gémis de plaisir, prononcant son nom. Puis j'accélère encore, le pilonnant fortement. Je sens son membre frotter contre mon ventre et je m'en empare fermement y applicant un va et vient aussi rapide que celui de mes hanches qui devient même presque brutal. Le lit se met à cogner contre le lit, je râle de plaisir et ferme les yeux pour profiter de toutes ces sensations. Je sens que je ne vais plus tenir longtemps, il est si sensuel, si... et ses mains sur mon corps...

Ma respiration qui s'était un peu calmé avant qu'il ne me pénètre s'accélère maintenant a nouveau. Les gémissements qui sortent de ma bouche, je n'essaye même plus de les controler.

Avec ce qu'il me fait, je ne pense pas résister longtemps, mais il assure, aussi, je ne veux pas parraitre être un éjaculateur précoce, oh que non, il se lachera avant moi, j'en fais la promesse.

Mes gestes sont saccadés, mon bassin accompagne ses coups de reins, ma tête se rejète en arrière, et mes gémissements, peu a peu, se transforment en cri. Non, pas maintenant, c'est trop tot...

Il se met à crier et mon pouce exerce une pression sur son gland. Je le sens se retenir, il se contracte autours de moi. C'est si bon que je me sens partir, je râle de plaisir en accélèrant encore la cadence, le pilonnant sans relache. Je sens que je ne vais plus tenir... Au moment où je perds le contrôle, il jouit dans ma main, je sens le liquide chaud couleur contre mon ventre. Son plaisir provoque une telle contraction autours de moi que je suis incapable de tenir plus et, en même temps que lui, dans un râle rauque, je me libere en lui.

Mon visage est perdu dans son cou, ma respiration est haletante. Je me retire et m'ettends près de lui pour reprendre mon souffle. J'aime coucher avec les aristos, ils ont vraiment un quelque chose de plus qui me rend fou. Mon corps est convert de sueur, je tremble encore de plaisir... Lui qui était crevé, va-t-il s'endormir dans mon lit ?

Il m'a fait prendre mon pied quelque chose de bien... c'est vrai que d'ordinaire, je préfère mener la danse, mais cette fois ci, cela ne faisait pas de mal de se laisser prendre par une si belle créature...

Ma respiration est haletante, mon corps entier trempé de sueur. Mes cheveux collent à ma peau, je pase ma main sur le front, et retire quelques mèches de mon visage. Passant ensuite mes mains dans mon cou, je sens les marques qu'il m'a fait. Ca ne va a mon avis pas rester plus d'une semaine, enfin k'espère du moins...

Je suis crevé, mais je ne vais quand même pas m'endormire ici... Nan, je vais récuperer, et j'irais ensuite dans ma chambre. Pour le moment, je reprend mon souffle.

Il ne bouge pas, ses yeux sont ouverts et sa respiration rapide. Je tire le draps sur nos deux corps pour que nous ne prenions pas froid et je l'observe. Ses joues sont encore roses de plaisir. Je dois admettre que c'était vraiment bien. Bien sûr, personne n'arrive à la cheville du Duc, mais lui, il est vraiment sexy et excitant. Il passe les doigts dans ses cheveux puis dans son cou. Je murmure:

"T'inquiete pas, le col de l'uniforme monte plus haut, je veux pas t'attirer d'ennuis non plus."

Je passe ma main sur sa joue, chassant les cheveux collés à sa peau. Je le regarde reprendre son souffle. C'est vrai que ces lits sont un peu étroits pour deux hommes, mais bon...

"Tu peux rester si tu veux, ça me pose pas de problème. Au pire, le lit d'à côté est libre."

Je repense à cette folle. Je me demande bien où elle va dormir cette nuit. Enfin, peu importe. Je laisse tomber ma tête sur l'épaule fine de Ludwig, attedant qu'il se décide.

Je pense finalement de plus en plus a rester... c'est bète, mais je n'ai pas envie de dormire seul cette nuit, je n veux pas être seul. Avec Pyth bien sur, tout n'est que sexuel, mais qu'importe, je ne veux pas être seul, c'est tout. Ca fait deux semaines que je n'ai pas passé une nuit loin de Laura ca ma fait tout drole de me dire que je ne vais plus la voir pendant tout ce temps... Je soupire.

-Je pense a rester la...

Il a sa tête sur mon épaule. Je pose mon menton sur son front, et je ferme les yeux. Je ne dors pas, pas encore, je réfléchis. a beaucoup de choses, mais je réfléchis.

La fatigue m'envahit peu a peu, mais je ne cède pas a celle ci. Je finis par rouvrire les yeux, et je regarde pensivement le plafond. Un silence s'est installé.

"Je pense a rester la..."

J'ouvre les yeux et le regarde. Il est pensif. Je décale ma tête pour ne pas lui compresser le bras. Ses yeux sont fixés au plafond. Il n'a pas dit autre chose que ces quelques mots depuis tout à l'heure... Je me redresse sur mon coude et le regarde un moment.

"Y a quelque chose qui ne va pas Ludwig ? Tu n'as pas l'air bien."

Je fronce les sourcils, interrogatif.

Ses mots me sortent de la rêverie. Je le regarde alors pendant quelques secondes, le temps d'atterire, puis, je regarde a nouveau le plafond, en soupirant.

-Ca va ca va... Fatigué mais ca va... Je pensais que j'ai pas mal de papiers en retard pour l'administration, mais rien de grave.

Estce grave, a mon age, d'être ainsi en manque de tendresse ? Il faut dire que pendant deux semaines, j'avais mon bisou du soir... Alalala... Je redeviens un goss par moments.

-On peut pas éteindre... Je suis claqué... Et je bosse quand même demain...

Moi aussi, je bosse demain... Mais je ne dis rien. Il semble avoir des soucis. Je me glisse sur lui doucement et tends le bras pour atteindre l'interrupteur puis je m'ettends de nouveau près de lui. Je passe délicatement ma main dans ses cheveux et l'enlace dans mes bras. Je pose ma tête contre lui et ferme les yeux doucement. La dernière fois que je n'ai pas dormis seul, c'était avant de venir à Sadismus. Le Duc et moi avions passé une nuit de folie avant mon départ... Pour que je ne l'oublie pas disait-il... Je murmure un "bonne nuit" et me laisse dériver doucement en pensant à mon amour. Il n'est pas jaloux, je le sais... Et puis il sait pertinement que je ne suis pas fidèle alors il ne dira rien. Quant à Ludwig, s'il a besoin de compagnie, je suis disposé à lui en donner tant qu'il veut.

Quand il éteint la lumière et me prend dans ses bras, je me sens tout de suite un peu mieux. Je sais que je ne devrais pas, que ce n'est qu'une aventure d'un soir, mais je suis heureux de ne pas être seul cette nuit. Si j'avais été dans la chambre, je me serais surement retrouvé avec Mika, et hors de question d'avoir un calin pour me dire bonne nuit avec lui... Je le verrais bien un tantinet homophobe celui la...

Je soupire, puis, je ferme les yeux, le sommeil m'envahit. J'ai l'impression de flotter sur mon lit, je n'ai même plus conciance de la présence de Pyth, j ne sens qu'un corps étendu a coté de moi, une chaleur contre ma peau, mais rien de plus...


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Quand j'ouvre les yeux, il est tot, le soleil n'est même pas encore levé. Pyth est toujours la, dans mes bras. Il dors encore, je ne pense pas qu'il soit pres de se reveiller, en même temps... Je dois être le seul a arriver a me reveiller a de telles heures sans reveil... Je ne fais pas un bruit, le regard dans le vide, j'attend.

"Pyth, tu es si beau, si doux... Tu es parfait tout simplement. Et je t'aime tellement."

Je suis couché sur un lit, des draps de soie m'entourrent et il est près de moi. Ses doigts tendres se promennent sur mon visage, caressent mes cheveux, m'arrachant des frissons. Le yeux qu'il pose sur moi sont si aimants. Je le dévore du regard. Il est plus vieux que moi, mais il est encore très beau. Son visage marqué par les ans et les soucis, ses longs cheveux bruns teintés d'argent qui tombent sur mon torse, ses yeux noirs si profonds. Je l'aime.

"Stefen"

Le son de ma voix me reveille. Je suis dans les bras d'un homme. Mais ce n'est pas lui, ce n'est pas mon amour. Il n'a pas le même odeur, ni la même texture de peau. Il est plus jeune. J'ouvre les yeux.

"Ludwig ? Tu es réveillé ?"

Ses cheveux blonds caressent mon visage alors qu'il fixe le plafond. Je chasse doucement les quelques mèches qui viennent dans mes yeux.

Cela fait environ une heure que j'ai ouvert les yeux, enfin, c'est instinctif ce que je dis la, car je n'ai pas vraiment le moyen de connaitre l'heure en réalité... Pendant ce temps que j'avais de libre, j'ai pensé, juste pensé, bercé par le son régulier de la respiration de Pyth. Il ne ronfle pas, c'est déja ca, je n'ai jamais pu suporter les ronflements...

Je l'entend alors prononcer un mot, mais je ne distingue pas ce que c'est, je suis trop plongé dans ma reverie, mais cela m'en tire. Je pose alors mes yeux noirs sur le jeune homme, et je hoche de la tête.

Je retire les cheveux qu'il a sur le visage, les miens comme les siens, et relevant le nez vers le plafond, je lui demande :

-Je reprend le service a 8h... Il est quelle heure s'il te plait ?

Comme si de rien n'était... Comme si nous n'avions pas passé la nuit enssembles comme deux amants... Comme si nous n'étions pas nus dans ce lit étroit... Je préfère que cela n'ai aucune suite, comme d'habitude, voila tout.

Ses doigts effleurent mon visage et je lui souris, encore à moitié endormi. Je soupire doucement et murmure:

"Trot tôt, ça c'est certain ! Ma montre est sur le chevet de ton côté. Ca va, je t'ai pas trop empecher de dormir ?"

J'extirpe difficilement mon metre 98 du lit et me deplie lentement. Ces lits sont vraiment trop petits. Je m'etire doucement et passe ma main sur mon épaule, à la naissance de mon tatouage. Puis je me tourne vers lui:

"Ces lits sont vraiment inconfortables... En me reveillant, je revais à des draps de soie... Le réveil est d'autant plus difficile."

Je lui lance un sourire entendu. Seuls nous deux savons, ici, ce que ça fait de dormir dans un vrai lit.

Pendant qu'il se sort de dessous les draps, je me penche vers la table de chevet, et j'attrape la montre de Pyth. En or, bien sur, je ne m'attendais pas a trouver du toc dans la chambre de cet homme. Hum... Il n'est même pas encore sept heures en effet, j'ai le temps.
Je repose la montre sur la table, puis, en soupirant de bien être, je me recale dans le lit, aux cotés de Pyth. Cela ne me dérange pas de me reveiller à ses cotés. Même si il n'y a rien entre nous en matière de sentiment, cela ne me dérange pas. ce qui est chose rare, d'ordinaire, je n'aime pas me retrouver aux cotés de la personne avec qui j'ai passé un moment comme celui que j'ai passé hier soir.

Il se lève ensuite, me laissant la place du lit. Ca fait du bien, je peux enfin m'étirer tranquillement. Il est grand, il prennait quand même pas mal de place.

C'est vrai que je n'aime pas ces lits, bien que le mien soit mieux que les autres. Le jour de mon arrivé, j'ai dis que mon ds ne supporterait pas un lit si peu délicat ! J'ai dis que j'en changerais, et je l'ai fais. Pour des question d'organisation, je n'ai pas pu tout changer, mais j'ai changé le matelat, et bien sur les draps, couettes et oreillers.

-Hum ? Ah ca. Rien ne t'empèche de changer de lit...