Un début bien d'ici-th

Ainsi, cette planète se prénommait Moüsse ? Akiss haussa négligemment les épaules. Ca aurait pu être pire. Mick-Hay par exemple... Mais Mick-Hay Thafar sonnait mal. Non, finalement, Moüsse Thafar sonnait mieux aux oreilles de toute personne qui comprennait un tant soit peu le basic. La wrounienne posa une main bleue contre la vitre qui séparait l'intérieur climatisé de la chambre des insupportables degrés extérieurs. Non loin du batiment des bulles de lave éclataient joyeusement comme la mousse d'un savon un peu plus corrosif que la moyenne.

Un sourire vint fleurir les lèvres de la fille. Cette fleur n'avait rien de très innocent ou bienfaisant. Le sourire était mauvais. C'était un signe d'une réminiscence passée, d'une transposition de quelque époque perdue dans cette planète à cet instant. La femme se voyait en train d'achever tranquillement une de ses ex-victimes en la laissant petit à petit tomber dans la lave. A cette pensée, la fille ferma les yeux en secouant la tête de gauche à droite. Le temps n'était pas venu pour de telles pensées. Akiss fit demi-tour, se dressant avec fierté face à la porte. Dans sa tête, son cerveau lui disait que le temps viendrait bientôt, peut-être.

Peut-être ? Sûrement, en fait. Le Ssith qui l'avait réveillé et qui lui avait expliqué quelques rudiments de sa situation lui avait annoncé suffisamment de choses pour qu'elle comprenne que ces gens cherchaient, comme elle, l'argent et surtout le pouvoir. Elle remarqua que ce Sstih était parti pendant qu'elle lui tournait le dos. L'ancienne condamnée médita un instant sur l'étrangeté de la vie et du destin. Elle avait été au plus bas qu'on pouvait être, dans un esclavage officiel et injuste et le sort la propulsait maintenant sur le chemin de la gloire.

Akiss souriait d'un sourire qu'une proie n'aimait pas voir chez l'animal carnivore qu'elle croisait. Après ces minutes d'une relative immobilité, la femme se décida à bouger. Elle s'amusa à regarder ce qui l'entourait dans cette chambre. L'intérieur était sobre mais cosy. Bon choix. Akiss ne voyait pas pourquoi on ne pouvait pas avoir de goût artistique lorsqu'on recherchait le pouvoir plus honnêtement qu'en faisant de la politique. Elle ouvrit un placard et se retrouva devant un néon de couleur rouge. C'était pour le moins étrange. Elle haussa donc un sourcil avant de refermer les portes et de fouiller la pièce jusqu'à trouver des vêtements à sa taille, ou presque. Soit ces types étaient des pervers de première soit ils ne comprennaient rien à la mode mais elle eut un mal fou à rentrer dans ces vêtements. Ils était si serrés qu'avec elle dedans, c'en devenait un appel au stupre. A cette seule pensée, et prouvant bien qu'elle était fidèle à sa race, Akiss décida de rester dans cette tenue plus que moulante. Tant mieux : elle était bien faite.

Au final, après une bonne trentaine de minutes après son réveil, la représentante du beau sexe appuya sur l'ouverture de la porte et se mit à la recherche d'un être vivant autre que les droïdes qui passaient par là et une montre qui trainait étrangement par terre. Ne connaissant pas les installations qui promettaient d'être à même de loger une véritable armée, Akiss n'eut aucun mal à se perdre et à errer dans ces lieux. Ce ne fut qu'après de longues autres minutes qu'elle cru apercevoir une silhouette dans le lointain d'un bout de travée. Elle pressa le pas, décidée à rejoindre cette vie. Mais petit à petit, elle se mit à courir, craignant de perdre de vue l'inconnu dans l'un des nombreux couloirs qui parsemaient ce dédale infernal. Ce fut justement à un angle de couloir qu'elle se décida à l'appeler pour qu'il s'arrête. Et, elle, fonçant à vive allure, prit sans freiner l'angle du mur en s'accrochant à une poutre plantée là.

Le Seigneur noir des Ssiths entendit une voix derrière lui (il était devenu un peu sourd à force de participer aux batailles mais enfin...).

Il s'arrêta net et pivota sur lui même de manière à se trouver face à la jeune femme...euh...wrounienne... Celle-ci était essoufflée. La tenue moulante était très suggestive. Encore une idée de Dark Perversius assurèment. Le Ssith pointa du doigt un écriteau où on pouvait lire l'inscription "attention sol glissant, ne pas courir".

*Aaah ces jeunes*

La wrounienne s'arrêta juste à temps. C'est-à-dire, après avoir parcouru trois bons mètres en une glissade insolente puisqu'elle n'était pas la bienvenue. Après ces trois mètres, elle réussit à stopper au nez et à la barbe du Sstih qui venait de se retourner. Enfin, au nez surtout, car son futur interlocuteur ne semblait pas avoir de barbe. Quoique d'aussi près, on pouvait se psoer des questions. Comment distinguer une barbe noire sur une peau noire dans la pénombre d'un capuchon de moine ? La réponse fusa automatiquement dans son esprit mais elle n'avait aucune envie de le tester.

Alors qu'elle reprenait son souffle. Un doigt tout aussi sombre désigna un panonceau non loin. La femme haussa un sourcil. Parce qu'elle était sensé pouvoir lire ce misérable écriteau lorsqu'elle courait à une vitesse pareille ? Un muscle tressaillit sous l'oeil droit d'Akiss. Elle n'aimait pas qu'on la reprenne sur une stupide règle idiote. Elle aurait envie de lui lancer une giffle mais se retint. Une question lui venait subitement à l'esprit.

Etait-ce le maître noir des Ssiths ? Celui qui était dans la chambre en avait parlé. Et la couleur de sa peau correspondait à sa description. Peut-être deviendrait-elle à son tour la maîtresse bleue des Siths ? Beuah, le titre bien qu'intéressant en lui-même n'avait pas la même classe. A entendre ça, elle avait s'imaginait vêtue d'une petite robe de légère tulle blanche avec une longue chevelure blonde à vivre dans un champignon en guise de maison à prononcer schtroumph tous les trois mots. Pathétique et détestable.

Il n'empêchait qu'il lui fallait répondre à cette injonction silencieuse que le Ssith lui avait donné en pointant le panneau.

"Oh ? Ne pas courir ? Quel dommage. Pourquoi ont-ils interdit de courir les hommes ? Mais bon..."

Elle s'approcha doucement et plutôt lascivement de l'homme avant de tourner son regard vers lui. Elle ajouta presque perfidemment :

"Vous savez comme moi que les règles sont là pour être violées... N'est-ce pas le cas de le dire ici ?"

Ces paroles n'avaient aucun autre buts que celui de s'amuser. La wrounienne étant sans aucun doute une représentante de sa race. Mais son sourire disparu un peu et son insolence de gamine Khor Ussantienne reprit :

"Trêve de plaisanteries ! Dites-moi, M'sieur, c'est bien beau que vous ou votre ordre de curé m'ayez sorti du pétrin mais je vais où maintenant ? Vous n'auriez pas une p'tite idée ?"

Elle termina sa phrase en regardant un instant l'état des ongles de sa main droite. Elle remarqua que c'était à peu près net et darda à nouveau son regard jaune sur le seigneur noir.

L'insolente parvint à s'arrêter juste à temps pour ne pas entrer en collision avec le Maître noir des Ssiths. D'un sens heureusement car il se serait bien aimablement écarté, la laissant terminer sa course dans la lave.

*C'aurait p'têtr pas été plus mal...*

Enfin c'était fait. La jeune wrounienne commença à lui faire son petit numéro. Le Maître Ssith était amusé, apparemment elle en avait pris un coup à sa fierté la p'tite ! Et vas-y que je te fais des mimiques, et vas-y que je fais les 100 pas. C'est pas la Commedia dell'Ssith ici ! Le Ssith songea à l'ancienne troupe de théâtre galactique dirigée par un ancien seigneur Ssith déchu qui valu à l'ordre un ridicule des plus incisifs pendant de nombreuses décennies... Enfin ce fut l'une de ses meilleures traque de sa vie lorsque l'ordre lui confia la mission d'aller égorger ce bouffon dansant. "Surtout faire durer le plaisir", c'était ses instructions.

Il reporta son attention sur la wrounienne. Il soupira intérieurement et leva à nouveau silencieusement la main pour la faire taire. Il répondit d'une voix... sombre :

"Tu as donc tant à apprendre à ce que je vois. Avant de prétendre violer les règles, commence par les comprendre, puis seulement nous pourrons reparler de les enfreindre jeune insolente."

Il fit quelques pas vers sa gauche, détournant son regard vers le paysage, plutôt infernal. Pas pour rien qu'ils étaient venu s'installer sur cette fichu planète. Pour sûr c'était pas pour le climat. Enfin...

"Comme tu le dis si bien, tu étais dans le pétrin. Désormais, tu es parmi nous, les seigneurs sombres. Mais tu n'es rien encore et tu as tout à apprendre; si capable d'apprendre tu es bien sûr..."

Il laissa planer le doute méprisant, ce qui devait faire bouillonner la wrounienne intérieurement. Le Ssith s'en amusait.

*Héhé c'est pas tout les jours qu'on reçoit des nouveaux. Ça manquait de larbins ici...*

Pivotant sur ses talons, faisant virevolter sa bure au passage, le seigneur Ssith fixa la jeune femme.

"Te sens-tu de taille à pouvoir espérer nous rejoindre ? Es-tu seulement capable de supporter l'imagination d'un pouvoir bien plus grand que ceux de tes rêves les plus fous ? Un ordre de curé ? Oh détrompes-toi, ici ni la pitié, ni la compassion ne priment."

Pendant ce temps, sur une passerelle en background, une silhouette s'avançait d'un pas pressé. Le seigneur Vlad était en retard. La caméra zooma un instant sur son visage. Il aperçu au loin son maître et la nouvelle recrue. Il les rejoignit.

Alors que la wrounienne s'arrêtait de parler pour attendre sa réponse, l'autre leva la main. Il était un peu lent à la détente le vieux ! Mmmh, si ça se trouvait, en fait, elle était plus vieille que son interlocuteur. Mais bon, il était des choses que les gens ne sont pas sensés savoir. Comme l'autre n'était peut-être pas sensé savoir qu'elle n'ignorait pas le pourquoi du comment de la présence du panneau à cet endroit. Elle n'était pas idiote non plus ! Quant aux lois en général... Savoir les violer faisait partie de son pain quotidien. Peut-être même connaissait-elle le code galactique mieux que le seigneur Ssith en face d'elle. La prendre pour une abrutie lui fit grincer les dents.

L'autre termina en laissant supposer qu'elle était incapable d'apprendre. La femme le regarda avec l'oeil aussi vif qu'un poisson sur l'étal. A ce qu'elle avait entendu, les Ssith n'étaient pas des enfants de choeur. Ils ne sauvaient pas les gens pour rien. Donc ils avaient détecté en elle un potentiel suffisant pour la sauver. Autrement dit, ces paroles n'étaient qu'une esbroufe. Elle conclut cette démonstration mentale par remarquer que si on lui demandait d'apprendre, l'autre ferait bien de réviser la grammaire basique du basic.

L'autre lui tourna le dos en terminant son commentaire par la qualité de la bonté au sein des Ssith. Elle répliqua en souriant :

"J'avais bien cru comprendre que je ne m'étais pas retrouvée chez des petits plaisantins. Mais rassurez-vous. Mes rêves les plus fous sont restés à l'asile et mon mètre soixante suffira sans aucun doute pour rester ici. Car en me menant ici, ne m'avez-vous pas déjà acceptée ?"

La wrounienne termina dans un sourire malicieux. Elle remarqua que son interlocuteur avait levé la tête regardant dans une autre direction. Un autre homme venait dans la leur. Elle cru discerner un sentiment de satisfaction dans l'attitude du MSALG -maître sombre à la glissade, comme elle l'appellerait désormais. Une bure ne se distinguait pas tant d'une autre. Croyant que le nouveau venu allait passer et les dépasser, Akiss s'écarta de quelques pas sur le côté, se retrouvant dos à la baie vitrée qui donnait sur les torents de lave.

Et zut ! Vlad était, comme a son habitude, en retard. Mais cette fois, il n'allait pas assister à une réunion sans importance sur la préparation de Cookies Ssiths. Non, cette fois, il se rendait voir les deux premières recrues qu'il éduqueraient . Pour l'occasion, Vlad a acheté, enfin plutôt volé, le premier tome de "Apprendre a former les jeunes Ssiths en moins d'une heure" . Armé de son livre, il se dépêcha donc de se rendre au point de rendez-vous ou l'attendait déjà le grand maitre des Ssiths, toujours aussi vieux, et une jeune femme qui devait surement attendre son maitre. Il s'avança vers eux et la jeune sith, Wrounienne d'après sa couleur de peau bleu, se recula de quelque pas pour le laisser passer. Le seigneur Ssiths se plaça devant le maitre Ssiths, le regardant dans les yeux, il lui dit d'une voix pressé

« Alors ! Ils sont où les apprentis ?? Je suis pas venu ici pour rien ! Et dire que je croyait arrivé en retard »

*Et j'ai pas volé mon livre pour rien du tout ! C'est que j'ai faille me faire prendre moi !! *

Le maitre Ssiths le regarda longuement ( le temps qu'il comprenne le sens de la phrase de Vlad). Puis, d'un geste lent, il désigna la Wrounienne qui était resté a l'écart. Vlad fit un demi-tour en pirouette et se planta en face de la Ssith, comme il avait fait avec le vieux Ssith.

« O.K, Salut ! D'après le vieux ( il baissa la voix pour ne pas ce faire entendre du maitre sith, ce qui était presque inutile vu que le maitre Sith était sourd ) c'est toi mon apprenti, mais avant de commencer, j'aimerais savoir ton nom »

Il ressortie son livre et commença à feuilleter le chapitre XI dédié au questions de bases à posé au élevés Ssiths. Mais le seigneur sentait qu'il manquait quelque chose. Où se trouvait le deuxième Ssith qu'il devait entrainer ? Il détourna son regard de son livre et avant même que la wrounienne ouvre la bouche, il s'exclama :

"Maitre !! Vous ne m'avait pas informé de la présence de deux Sith ? Or, la je n'en vois qu'un ici !"

Le Maître noir des Ssith répondit à l'insolente Wrounienne juste avant l'arrivée de Vlad.

"Si tu es ici c'est parce-que tu as un potentiel. Mais nombreux sont ceux qui ne savent pas s'en servir. Aussi ne sois en rien assurée d'une quelconque protection. C'est le seigneur Vlad qui se chargera de ton entraînement et qui jugera si oui ou non tu es..."

Ledit seigneur arriva et se planta devant le Maître. Il enchaîna un truc que ce dernier eut du mal à saisir. C'est l'âge il faut dire... Il indiqua alors à l'instructeur Ssith qu'il avait choisi sa nouvelle élève.
Vlad pris vite connaissance de la... situation. Mais il voyait juste et le Maître était déjà exaspéré que le seigneur Ssith pose la question qu'il s'était posé il y a quelques minutes déjà : mais que foutais ce fichu deuxième apprenti ?!

Le Maître Ssith haussa les épaules, dédaigneux.

"Apparemment ce doit pas être un rapide. J'ose espérer que tu me corrigera ça... si ça en vaut la peine." ajouta-t-il en lançant un regard en direction de la Wrounienne.

[HJ : Je tiens à féliciter tout particulièrement Aïk pour le titre. Jeu de mot dantesque Razz
Laissez-moi l’temps de répondre enfin… Vlad n’avait posté que depuis 3 heures, msieur le MJ. /HJ]



Khal laissa tomber un caillou, perché du haut de la structure immense de la passerelle. La pierre fusa, accéléra, fonça vers son destin : une nappe de lave, quelques dizaines de mètres plus bas. Enfin, le minéral s’enfonça dans un “glop” indistinct dans le liquide en fusion. Le jeune Baalauzar soupira. Quel ennui !
Cela faisait quelques jours qu’il attendait, dans les quartiers – certes confortables mais terriblement inintéressants – de la base Ssith. Ses premières journées avaient été entièrement dédiées à l’exploration, aux quatre cents coups. Puis, au fur et à mesure, l’intérêt avait disparu. On lui avait annoncé qu’il rencontrait dans les jours à venir son Maître. Il avait donc passé un moment à lancer des cailloux, dans l'expectative.
Glop, à nouveau. La surface rougeoya, ondula comme de la gelée de groseilles. Et si on lançait quelque chose de plus gros là-dedans, qu’est-ce que ça donnerait ?
Un larbin arriva à point nommé.

Khal ne l’avait pas envoyé compter les cailloux qu’il avait lancé dans le magma. Fallait dire que le larbin avait apporté une bonne nouvelle : il était attendu pour rencontrer son maître. Ah ! De l’action, un petit peu ! Peut-être qu’on allait lui confier une arme ? Lui confier une mission ? Il était temps ! Ses membres étaient engourdis de si peu d’activité.
Il se dirigea d’un pas lent vers le point de rendez-vous. Arriver essoufflé serait impoli, vous ne trouvez pas ?

Enfin, le jeune garçon rejoignit le petit groupe. Il constata avec une certaine frustration qu’il était le plus petit. Il observa un à un chacun des protagonistes, sur la défensive. Du rose, du noir, du bleu. Avec la peau rougeâtre de Khal, on avait là une jolie palette de couleurs de peau. Vive la diversité… ethnique ? Non, plutôt génétique, à ce niveau-là.
Il salua d’un hochement de tête les trois personnes. Lequel était le maître ? Le vieux croulant ? La bombe roulée à en faire péter les braguettes ? Ou l’autre ?

« Salut. Khal Merrow. Qui est mon Maître, ici ?

Pourquoi s’embarrasser de tergiversations ? Khal préférait aller au but. Il jaugea chaque personnage avec suspicion, s’attendant à chaque instant à voir ses capacités combattives testées lors d’un assaut surprise.

Le maître sombre des Ssiths commença à lui annoncer quelque chose concernant son potentiel avant de s'interrompre devant le nouvel arrivant -qui, pour la première fois dans ce contexte, était autre qu'elle-même. Elle haussa les épaules devant les dernières paroles du maître. Quelle était l'importance de ces paroles ? Soit il exagérait pour le bizutage, soit il commençait à sucrer les fraises. Akiss pinça les lèvres pour cacher son sourire naissant. Il n'empêchait que la conclusion était limpide : allez, hop ! Les vieux à l'hospice ! Place aux jeunes ! Jeunes comme elles. D'ailleurs, le nouveau venu qui était en fait un ancien venu pas ancien du tout devant l'autre ancêtre -vous me suivez toujours là ? Bravo !- lui demanda tout bêtement le nom du futur emblème de la nouvelle génération.

"Appelez moi simplement Akiss."

Ca serait en effet tout simplement Akiss. On attendrait juste un peu avant le miss Akiss ou Akiss Ière. En plus, elle n'avait aucune envie de donner son nom. Mais il semblait que son futur précepteur s'en fichait comme de la première goutte... d'eau qui tombait et s'enquérait plutôt de l'abscence d'un autre élève. La femme s'appuya sur la vitre en souriant davantage. Si les choses continuaient ainsi, le retardataire aurait besoin d'un mot de sa maman pour se faire excuser. Le sourire de la wrounienne pâlit un peu en se demandant tout à coup s'ils n'étaient pas capable de leur donner des devoirs à faire.

Mais avant qu'elle n'eut pu penser plus avant, un petit personnage se présenta. Mouais. Elle espéra secrètement que ce n'était qu'un nabot chargé de jouer les bouffons. Ce type ne lui disait rien qui vaille. Ca devait être les peaux rougeaudes en général ou le fait qu'elle se méfiait tout simplement comme le reste de la galaxie des balauzaars. Soudain, le regard du dénommé 'Khal' rencontra le sien. Elle n'avait nul envie de gaspiler sa salive pour lui. Mais elle était tout de même de bon humeur. Elle était sortie de taule et intégrée dans une pagaille sympathique et dangereuse. Elle était donc suffisamment bien lunée pour tendre un index gracieux mais surtout désinvolte en direction de l'ancien nouveau venu. A son tour, elle attendit la suite. Après tout, elle n'en savait sûrement pas plus que son futur compagnon d'apprentissage.

Enfin ! Après quelques minutes d'attente. Son deuxième disciple finit par pointer son nez. Le « Trio » était enfin au complet. Ils pouvaient donc maintenant commencer leur entrainement. Mais avant de commencer, ils fallaient tester leurs connaissances. Et bien sur, son nouveau livre lui serait d'une grande utilité. Il lui fallait d'abord trouver les question approprier, pour Akkis, il trouva facilement. Mais pour le rougeâtre, il ne trouvait rien à dire, Il décida d'abord de se présenter à ses élèves :

« Bon. Moi, c'est Vlad, je serais votre maitre pendant votre durée d'apprentissage. Je vais commencer par quelque chose de simple. Akkis (Il se tourna vers la wrounienne)J'aimerais savoir quelle sentiment un Ssith ne doit jamais éprouver, que se soit face a un ennemie ou à un amis. Et toi(Cette fois, son regard se posa sur Khal)toi . . . Hmm, toi, tu peux, tu peux me réciter le début du code Ssith ? »

Bien, chaque élèves avait quelque choses a faire maintenant, au fait, se n'est pas très dur d'être un maitre. Vlad aurais même pu se passé de son livre bidon. Et dire qu'ils en on fait un deuxième tome, tsss, vraiment consternant. Il dit alors à l'intention du maitre Ssith :

« Maitre, pourriez vous m'apportez les sabres lasers d'entrainements, s'il vous plait. »

Le Maître regardait son apprenti prendre à son tour, le rôle de Maître, d'instructeurs de jeunes recrues Ssiths... Ils grandissent si vite ces jeune. Il se souvenait lui, quand il était jeune, rapide et puissant... Les batailles menées à travers l'Univers avec son ancien Maître, les bastons contre ces soldats de la République, à 1 contre 20; les courses de vaisseaux dans les lieux les plus dangereux des planètes les plus hostiles pour semer les chasseurs Djédaïs; les combats de sabre acharnés dans des endroits toujours aussi incongrus que dangereux...

Il reprit ses esprits, nostalgique, reportant son attention sur Vlad.

"Hmmmm oui mon jeune apprenti, je les ai pris avec moi bien entendu."

Le Maître sorti deux sabres lasers de sous sa bure noire. Les sabres étaient somme toute... assez simplistes. Mais cela ferait l'affaire pour un entraînement, vont pas faire leurs difficiles non plus les jeunes !
Le Seigneur noir des Ssiths tendit les deux armes à Vlad en souriant à demi. Voila qui allait être intéressant !

Khal jeta un regard circulaire sur l'assemblée, à moitié avachi sur lui-même. Il s'attarda un instant ce qui était donc son maître, désigné par la jeune femme. Le Baalauzar ne put s'empêcher de ressentir un certain mépris : ce "Vlad" était loin de l'image qu'i s'était fait d'un mentor. Le vieux serait plus approprié : sénile, facile à manipuler sans doute. Bref, le genre de type qui sait laisser la place, de gré ou de force. Le Vlad lui paraissait, au contraire, un peu... incapable.

Khal posa un oeil avide sur le sabre. c'était pluôt ca qui l'intéressait : le combat, l'excitation. Et pas la question idiote que lui posa Vlad.

« Qu'est-ce que j'en sais, moi ? "On doit tuer tout le monde pour leur montrer qu'on est les plus forts" ? Je viens d'arriver et on m'a rien dit. J'suis pas là pour apprendre des codes. Dites-moi ce que je dois faire, je le fais.

Il toisa son mentor, irrité de la question qui lui avait été posée. Il était un combattant, pas un savant. Il s'en fichait de connaître ce Code ; il signait et approuvait s'il le fallait, sans le lire. Il ne comptait pas l'apprendre mais le mettre en pratique.

Un muscle sous l'oeil droit d'Akiss ne put s'empêcher de la trahir. Finalement, ils avaient bien droit à des devoirs sur table. Que ce-dit devoir fut oral et ne fut qu'une colle ne changeait rien du tout. Tout cela était fort scolaire. Or, elle, l'école, elle n'y allait que le strict minimum, préférant vagabonder dans les rues de la ville. Elle vit les sabres qui furent sortis de sous le manteau de l'ancêtre. La femme se demanda soudainement tout ce qu'il avait là dessous. Peut-être était-ce une bure magique ou un manteau sans fond ? Son amusement fut vite caché par la réponse agacée du nabot. Il n'avait pas tort. Au contraire, elle était même tout à fait d'accord avec lui. Cependant, ce nabot elle ne l'aimait déjà pas et elle n'avait aucune envie qu'on croie qu'elle était avec lui, qu'elle le suivait passivement. De plus, pour l'instant, le pouvoir n'était pas dans ses pattes d'insectes, elle préféra donc réfléchir à la question qui lui avait été posée.

Elle hésitait. Ne pas devoir ressentir en face d'un ami ou d'un ennemi ? Naturellement, elle aurait répondu l'honnêteté ou la loyauté. Il ne fallait pas s'encombrer de relations à long terme qui pouvaient s'avérer gênante. On lui avait dit une fois que ce n'était pas là la conception de l'amitié mais elle avait haussé les épaules en lui priant d'aller voir chez les humains si elle y était.

"J'sais pas... La pitié ?"

Elle n'aimait pas sa réponse. Car elle, les sabres lasers, elle n'y connaissait rien et ce type là par contre avait l'air d'aimer cela. En plus, au vu de sa réponse, cela annonçait quelque chose comme un combat à mort pour écrémer les candidats. Qu'est-ce qui changeait un sabre d'entraînement d'un normal, au fait ?

Vraiment pathétique, Vlad n'avais jamais vu des recrues pareil,incapable de répondre à une question convenablement, un peu normale aussi, puisque se sont ses premier élevés. Lui, à son première entrainement, il avait répondu au question de son maitre sans aucun problème. Mais il ne pouvais pas en dire autant pour l'épreuve pratique, un vrai désastre. Mais bon, revenons a nos deux Ssith, Vlad préféra continuer leur entrainement plutôt que de rester au question :

« Ok . . . Mieux vaut ne pas nous attarder la dessus, sinon on y serra encore dans longtemps. J'espère pour vous que vous vous défendez mieux que vous répondrez au questions. Prenez ça »

Il donna a chacun de ses élevés un sabre et reprit :

« Ce sont des sabres d'entrainements, Pour ceux qui se demande la différence entre un sabre et un sabre d'entrainement, c'est tout simplement que le sabre d'entrainement sert à l'entrainement tandis que le sabre lui, ne sert pas au entrainement. Ok ! Votre entrainement consistera à vous battre l'un contre l'autre, un entrainement assez classique. Le premier qui désarme son adversaire remporte le duel. C'est compris ? Bien, dès que vous serrez près, vous commencez.

*Par le côté obscur ! C'est vrai qu'ils sont nuls...*

Bon apparemment les deux jeunots n'étaient pas des lumières... Enfin tant mieux d'un sens, mais bon le Maître Ssith espéraient qu'ils se défendraient mieux à l'affrontement. Quitte à avoir des recrues autant qu'elles servent nondidiou.

*On est tombé bien bas...*

Le Maître noir les observait, se mettant un peu à l'écart des combattants, perdu à moitié dans ses sombres pensées nostalgiques...

Khal attrappa au vol l'arme que lui lança son désormais maître. Il observa brièvement l'arme et ne put s'empêcher d'éprouver, à nouveau, de la déception : on était loin de ce qu'il avait imaginé. Décidement, la journée était vraiment tournée vers les désillusions...
Il joua quelques secondes avec, le passant de main, évaluant son poids. Ce serait, pour les années à venir, son outil de travail : il devrait rapidement le maîtriser. L'arme était lourde, plus qu'il ne l'aurait cru. Ce serait ennuyeux : Khal savait qu'il n'était pas très fort, plutôt rapide. Il aurait préfèré un sabre léger, afin d'attaquer très rapidement.

Lorsque Vlad lui indiqua l'exercice suivant, Khal enclencha aussitôt son arme, n'attendant pas que sa camarade soit prête : on doit toujours l'être. Le rai de lumière rouge jaillit, projetant sa sinistre lumière sur Khal, faisant ressortir la couleur de sa peau. Khal fonça vers Akiss, usant de sa rapidité pour se trouver proche d'elle en un instant. Il commença à frapper sans fioritures son adversaire désigné : il frappait, frappait, sans vraiment se préoccuper de la subtilité.

« YAAAAR ! Lâche ton sabre ! Lâche, j'te dis !

Woawww ! Trop fort ! Le dénommé master Vlad pouvait lire dans ses pensées ! Jamais elle n'avait prononcé la quesiton de la différence entre les sabres normaux et d'entraînement et pourtant, pourtant il lui avait répondu ! Halléluia mes frères ! Pour elle qui n'aimait pas toujrrus dire ce qu'elle pensait, maniant l'hypocrisie à grand coups de pelle -ou la politesse appelez ça comme vous voulez- avoir un maître qui lisait dans les pensées, cela n'allait pas être facile. Quoique. Au vu de la réponse, 'master Vlad' n'avait pas éclairci grand chose, et ce n'était pas la lueur des dits sabres qui allaient changer quoique ce soit.

Akiss attrapa de justesse l'arme après qu'elle lui ait glissé plusieurs fois dans les mains. Elle râla contre les concepteurs de l'arme, ils n'avaient jamais pensé qu'on eut pu avoir les mains moites ? Cela l'énerva passablement. Elle avait eu l'air d'une clown à essayer ainsi de rattraper l'arme comme si elle avait été un savon mouillé. Surtout que pendant ce temps là, l'autre avait commencé à la prendre en main. Un sourire vint dans l'esprit de la femme. Boh, de ce côté là, elle avait eu l'habitude de prendre des tas de choses cylindriques en main, ce n'était pas un vulgaire bout de métal qui allait lui donner du fil à retordre. Elle pouvait lui donner un peu d'avance.

Une fois que le manche se trouva bien calé dans sa main et dans le bon sens, elle entendit un cri à faire pâlir de frayeur le maître sombre des Ssiths. Le sursaut qu'elle eut à ce cri lui fut salutaire. La lame d'entraînement lui passa juste devant le nez. Elle n'aurait pas eu son profil qu'elle aurait obtenu une opération esthétique gratuite. L'autre ne lui laissa pas le temps de réfléchir à quoique ce fut qu'il lui ordonnait de lâcher son sabre en tapant au hasard. Du moins, ce fut ce qu'elle cru puisqu'elle évitait sans trop de peine les coups portés. Tant mieux parce qu'elle n'avait pas encore eut le temps d'ouvrir le sabre. D'ailleurs, elle ne savait pas s'en servir, c'était idiot de leur avoir donné une épée aussi tôt.

Les coups de son adversaires étaient désordonnés mais suivaient tout de même une certaine logique : une fois que ses bras étaient sur un côté, il fallait qu'ils reviennent de l'autre et il n'y avait pas trente six mille solutions pour ce faire. Elle esquiva donc plusieurs fois en sautant en arrière, laissant au balauzaar la possibilité d'insérer ce schéma dans son esprit. Elle attendait tranquillement l'ouverture nécessaire, s'énervant au fur et à mesure que le temps passait et qu'elle ne trouvait pas. Mais le bout du couloir était bien plus proche qu'elle ne le croyait. Elle se retrouva dos au mur. Elle ne pouvait plus attendre. Il fallait espérer que les films n'emploient qu'un minimum d'effets spéciaux. Alors que l'autre s'apprêtait à donner le coup de grâce en allant d'un côté à l'autre, elle sauta par dessus la lame. Elle se retrouva à sa droite et frappa fort sur le poignet armé de son adversaire avec le bout du manche de son sabre. Elle espérait que la force du coup soit suffisante pour le faire lâcher. Deux précautions valant finalement plus qu'une, elle activa enfin son arme et une seconde raie de lumière vint s'ajouter à la première.

Si Khal s'éclatait ?
Mais complètement !
Dziuuuu dizoooooum dziooooon, une cacophonie de sons liés aux mouvements de son sabre parvenait à ses oreilles. Les éclats lumineux que projetaient son arme sur les murs et le visage de son ennemie étaient hypnotiques, charmant le jeune Baalauzar. L'adrénaline qui s'injectait dans son sang, le feu qui brûlait dans son corps... Putain que c'était bon !
Khal ne voulait pas s'arrêter, jamais. Il continuait de frapper, frapper, encore et encore, tant que son adversaire ne serait pas vaincue. Et même là, il continuerait sans doute encore un peu. Fini la passivité pendant des années, enfin l'action !
Ses mouvements étaient désordonnés, il le savait bien. Mais Khal n'avait pas pris pour habitude de faire dans le délicat : une arme est faite pour frapper. Akiss reculait, encore et toujours... Un peu de compétitivité ne lui ferait pas de mal ! Khal continua d'avancer sur elle. Elle finirait par être prise au piège, acculée, et elle n'aurait d'autre choix que de se battre... ou perdre.
Le couloir finit enfin et Khal, pris d'un soudain accès de fureur délicieuse, accéléra ses attaques. Enfin, le combat prendrait un tournant plus intéressant !
D'une pirouette, Akiss quitta son champ de vision... uh ? Le regard de Khal la suivit, un peu perturbé... Bizarre, comme méthode. Il n'eut pas le temps de protéger son bras, prêt à asséner un autre coup : elle lui fit lâcher prise.
Khal ne comptait pas perdre si facilement. La règle ne précisait rien.
Il ratttrappa au vol le sabre de la main gauche, in extremis. Fort heureusement, sa lame (qui ne s'était pas rétractée, l'andouille) ne l'avait pas touché durant ce processus périlleux. Reprenant son sabre dans sa main droite, Khal se tourna vers Akiss, une lueur furibonde dans les yeux.

« Okay. Maintenant on peut s'y mettre, hein ? Qu'est-ce qui est tout bleu et finit couvert de rouge après que je sois passé ?

Khal, d'un ample geste du bras, frappa à nouveau. On est repartit ! Il changea un peu de tactique. Sa vitesse était son atout, bien évidement. Alors qu'il frappait, sans cesse, afin d'obliger son adversaire à se défendre ou, au pire, à esquiver, il se déplaçait sur les côtés, afin de profiter des ouvertures, de donner l'impression à Akiss qu'elle était attaquée de tous côtés.
Elle finirait bien par être vaincue, la Schtroumpfette.

Tsss. Il avait repris son sabre avant qu'il ne touche terre. Mouais. Objectivement, ce coup était joli. Mais là, rien n'était plus objectif et l'apprentie Ssith ne pouvait que comparer son geste et par extension son porteur à de la bouse de nuna. Elle serra les dents tandis que son énervement montait. L'autre se permit même une petite provocation qui eut son effet. Ce nabot ! Elle allait le transformer en chair à pâté !

"J'attendais juste de m'échauffer, voyons, petit."

L'autre reprit ses coups et recommença aussi stupidement qu'avant. Ce n'était pas en frappant sa lame qu'il allait réussir à la faire lâcher. Elle la tenait d'une seule main, certes, mais elle la tenait bien. L'autre recommença à frapper mais il y avait deux nouveaux changements : tout d'abord le combat devenait circulaire puisqu'il se déplaçait sur le côté après avoir lança sa frappe, ensuite, elle aussi maintenant utilisait son sabre. L'exercice commençait à devenir aussi intéressant qu'il devenait fatiguant.

Dans le silence seulement rompu par les sifflements des sabres, la tension venait de monter d'un cran. La wrounienne se déplaçait aussi sur le côté, se baissant, reculant, esquivant mais elle rendait également des coups, stoppait la lame de son adversaire dans sa course avant que cela ne recommence. Tout cela ne menait pas bien loin. La wrounienne n'avait pas énormément de force mais certainement plus que l'insecte. Elle était généralement plus rapide que puissante mais cet avantage disparaissait devant Khal. Toujours répondant, parfois lançant l'assaut, souvent esquivant, Akiss cherchait une solution.

Ce fut lorsque la lame passa à nouveau à quelques centimètres d'elle qu'elle en eut définitivement assez. Elle n'avait aucune envie de se faire estropier par un nabot ! Tout son visage se modifia sous l'effet de cet agacement qui menait à une colère certaine. Son attitude changea : alors qu'elle se tenait droite et fière, elle se ramassa sur elle-même, les jambes fléchies, comme un félin prêt à sauter sur sa proie. Son visage se plissait sous l'effet de la colère et ses dents blanches tranchaient sur la couleur bleue de sa peau.

L'autre lança à nouveau son sabre vers elle. Il n'avait sûrement pas eu le temps de voir sa rage sans quoi, il aurait peut-être changé de tactique. La femme stoppa la lame adversaire mais au lieu de repartir, d'esquiver et de riposter comme elle l'avait fait jusqu'à lors, elle s'avança vers son adversaire en écartant leurs lames sur le côté. De son autre main libre, lança une gifle, rapide, foudroyante, imprévisible et du bout des ongles. Diversion. Ce petit coup n'avait rien pu faire grand chose d'autre que le cuire un peu et de l'avoir surpris. Son coude revenait vers le visage mais surtout son genou fonçait vers le balauzaar.

Le sabre ne pouvait pas tomber en frappant dessus, tout comme elle, l'insecte le tenait bien.Il fallait donc viser autre chose qui puisse faire diversion, une douleur cuisante qui lui ferait perdre ses moyens, et l'épée.

Le Maître Ssith regardait le combat d'un air lointain. Fort heureusement cela ne se voyait pas trop sous la cape, et surtout il avait donné l'habitude à ses disciples de le prendre pour un vieux sénile. Il fallu toutefois que certains s'aventurent pour comprendre leur erreur... fatale.

Bref il observait donc ces deux jeunes potentiels. Ils n'étaient pas d'un excellent niveau. Le petit était certes emplit de rage, ce qui était une bonne chose, mais il cultivait bien trop ce qui faisait la faiblesse du clan : il ne se défendait pas ! D'ici le Maître avait déjà repéré bien des endroits où le prendre à revers, mais la Wrounienne n'était pas encore assez expérimentée pour les voir.
Elle, elle se laissait submergée par la furie du petiot. Il fallait qu'elle prenne confiance en elle. Elle était plus médiocre encore ! Cependant, le Seigneur Ssith devinait qu'elle cherchait des solutions pour coincer le nabot qui lui faisait office d'adversaire.

*Cette esquive, et là cette feinte imprévisible... Hmmmm tout n'est peut-être pas perdu finalement.*


Le Maître Noir se délectait passivement du combat. Du coin de l'oeil il scrutait son apprenti à lui. Intéressant de voir son ancien élève devenir prof, à son tour. C'est donc de lui que dépendra l'avenir des deux zigotos qui gigotaient pour du vent.

*Ma foi... Hmmmm je m'ennuie un peu moi, mettons un peu d'action héhéhé...*

Le Seigneur Ssith eut un sourire en coin... imperceptible. Par un léger mouvement des doigts, et surtout par une grosse invocation de la Phorce, il fragilisa le plafond au dessus des deux jeunes gens. Celui-ci craqua, se fissura et déjà commençait à tomber alors que les petiots étaient bien trop occupés à se battre.

En s'adressant à Vlad il dit d'une voix sombre bien qu'amusée :

"Nous allons voir si tes nouveaux élèves sont plus malins que les anciens, mon jeune apprenti. Penses-tu qu'il s'en sortiront sans dommage ? On prend les paris ?"

Quel combat somnolant, Vlad n'avait jamais vu ça, Les deux petits Ssith essayait d'arracher l'arme des mains de l'autre, finalement, Le seigneur Ssith commençait vraiment a s'endormir quand il fut ramener sur terre par son maitre qui lui proposa un pari fort alléchant

-Hé hé hé, pourquoi pas, Hmm .Il fouilla dans sa poche a la recherche d'argent. Tiens, J'ai 10 credits sur moi, je paris sur les petits. Il ne sont pas très doué, mais ce sont mets apprentis tout de même

Il passa ses dix crédits a son ancien maitre puis regarda la zone de combat, en quelque secondes, il remarqua le plafond qui commençait a fissurer et qui menaçait de s'effondrer à tout moments. Il se retourna vers son maitre et lui dit rapidement

Au fait,Je paris sur le plafond !

Mais le maitre Ssith lui fit un signe de désapprobation de la tête, quel radin celui là ! Si le plafond s'effondrait, Vlad risquait de perdre ses 10 crédits !! Et aussi ses deux apprentis !! Il devait agir et vite, Il cherchait une solution dans le décors environnant mais avant qu'il n'est pu trouver de solution a son problème, le plafond s'effondra sur les deux jeunes Ssith. Mais avant qu'il n'ai pu touché le sol, il s'éleva dans le ciel et se reposa a son emplacement fixe. Vlad avait usé d'un pouvoir de télékinésie pour remettre le plafond en place.

*Ouf, j'ai faille perdre 10 crédits, quelle chances que je soit doué*

En un quart de millième de seconde, son sang fit le tour d'absolument toutes les cellules de son corps. Son hémoglobine bouillona, immédiatement, soudain torrent de lave dans son corps, embrasa tout sur son passage. Une goutte vermeille aurait raison du plus blindé des alliages. Ses muscles se bandèrent, son nez se fronça, sa gorge ne se déploya pas, elle s'éventra, libérant un cri de rage, de fureur, de haine immortelle, véritable éveil d'une bête furieuse ensommeillée.

« RAAAAAAAAAAAH ! J'SUIS PAS PETIT ! J'SUIS JEUNE, TÊTE DE NOEUD ! TU VAS BOUFFER TES PROPRES MEMBRES, SALETÉ !

Khal retourna à l'assaut, plus furieux que jamais : personne, absolument personne ne pouvait sortir indemne d'un tel affront. Le sang devait couler, les cris déchirer les murs, les supplications encencer le jeune garçon ! La Wrounienne paierait de son intégrité une remarque si abjecte !

« CREVE, CREVE, CREEEEVE !!!

Il attaqua, toujours plus fort. Le but n'était plus de désarmer mais de blesser. Son honneur reposait sur la finalité de ce combat. Il frappait, frappait, hurlant à plein poumons, plus rouge que jamais, une lueure meutrière dans le regard.
Khal en était là de ses attaques quand, soudain, la douleur prit la place de la fureur (et en plus ça rime). Il posa une main moite de sueur sur sa joue. Une claque ? Une claque ?!
Il jeta un regard plein de stupéfaction à Akiss. Mais... C'était quoi ça ? D'où ca s'est vu qu'on met des claques aux gens ? Ca fait mal, en plus. Une claque... putain, c'est quoi ce combat... C'est être un Ssith, ça ?
Hébeté, il ne réagit pas à la suite des évènements... Il visualisa un coude (elle est agile pour frapper avec le coude quelqu'un d'aussi... bas) et se baissa fort heuresement... ou pas.

Douleur...
Douleur...
Intense douleur...
Il a mal... La douleur...
... est partout...
Tout n'est que douleur...

« Putain mes zigouigouis...

Khal serra instinctivement les cuisses, esperant ainsi protéger son petit lot d'autres attaques vicelardes. Pas juste, pas juste. C'est vraiment trop injuste... Aïe. Rien, il ne devait rien rester de ces petits appendices, dont il ignorait l'utilité (poche à pisse ? peut-être). Pourquoi quelque chose d'aussi insignifiant était si douloureux ?
Il sentit une chaleur douloureuse remonter à ses yeux. Le jeune Balauzaar se demanda un instant si tout ça allait retrouver sa place habituelle une jour... Pour l'instant, ça avait l'air d'avoir pas mal remonté...

Alors le plafond se fissura, sombra vers lui, sans qu'il puissa réagir. Il s'apprêtait à accepter la mort comme libération de cette souffrance quand le plafond s'en fut, disparaissant de sa vue...

« Noooon... Nooon... Pourquoi...? Pourquoi me sauver...? murmura-t-il.

Akiss sourit, tout se passait bien en somme. Non seulement, elle avait réussi son coup (un des deux devait être raté de toute façon) mais en plus, elle avait découvert l'un des complexes du balauzaar. Cela, c'était intéressant à savoir. Découvrir ce qui met les personnes en rage permet d'en savoir bien plus sur eux et de les manipuler bien plus aisément.

Sentir un cailloux lui tomber sur la tête la détourna malheureusement de la contemplation du spectacle qui s'offrait à elle. Heureusement, elle pouvait facilement imaginer la tête de ce nabot blessé, et pas que dans son orgueil. Elle leva les yeux vers le haut et vit le plafond qui commençait à se fissurer. Il faudrait penser à faire des travaux, cela allait devenir dangereux un de ces jours. L'effondrement soudain du plafond lui fit penser que ce jour était finalement arrivé et son dernier par la même occasion. Elle n'arrivait pas à bouger et se disait qu'elle allait finir en crêpe.

Heureusement, comme quoi le pouvoir Ssith était plus puissant que ce qu'elle avait imaginé de prime abord, ce plafond revint soudainement à sa place. La femme jeta rapidement un coup d'oeil sur le sénile et son 'maître' avant de replonger son regard vers le nain. Il regardait toujours le plafond -réparé- en murmurant des choses qu'il valait mieux pour lui qu'Akiss n'entende pas. Elle remarqua tout simplement que l'hypothèse voire même la thèse selon laquelle le cerveau masculin était placé bien plus bas que dans la boîte crânienne était vérifiée. Sans cela pourquoi continuerait-il à regarder un plafond qui ne promettait plus aucun danger imminent ?

En tout cas, la wrounienne marcha tranquillement de son pas ophidien vers Courte botte. A sa hauteur, elle posa tranquillement sa main sur son sabre et tenant son poignet dans l'autre et lui prit délicatement -outrage suprême- le sabre des mains. Elle se redressa en lui tapotant la tête comme on le faisait à un animal de compagnie et ne put s'empêcher de le narguer une fois encore :

'Alors, microbe ? Il faudra grandir un peu encore avant de pouvoir jouer dans la cour des grands, hein ?"

Le tapotage se termina avec une gentillesse plus insultante qu'une bonne baffe et la wrounienne fit demi-tour en se dirigeant vers Vlad. Elle lui tendit le sabre de son ex-adversaire, un sourire de satisfaction aux lèvres. Elle avait gardé le sien dans la main. Pourquoi ? Elle ne savait pas. Les petits enfants avaient toujours des idées invraisemblables qui leur passaient par la tête, elle se méfiait. Elle ajouta :

"Je pense que lorsque j'aurais appris à m'en servir tout cela sera un peu plus passionnant. Je ne demande qu'à apprendre. A propos, c'était quoi la réponse à la question que vous m'aviez posé ?"

Bon allez, hop ! On prenait l'attitude de la bonne élève. Si cela pouvait paraître un peu lèche bottes Akiss s'en fichait. Elle s'était depuis longtemps rendue compte que le savoir était une arme puissante. Une fois qu'elle connaîtrait les trucs de Ssith, elle n'aurait plus besoin de ses professeurs.

héhéhé, finalement, il avait gagner son paris, ses élèves ne s'était pas fait écraser, à lui les crédits !! Mais bon, ses élèves aussi comptaient, il étaient sain et sauf et à peine eu il le t'en de se retourner pour voir où en était leur combat que la jeunes Akiss se trouvait déjà en face de lui, le sabre de son adversaire dans la main,

Vlad regarda a tour de rôle Akiss et Khal, Akiss semblait assez fière d'elle, quand a Khal, lui, il semblait juste avoir un petit peu mal au niveau des ... Enfin, voila ! Akiss avait gagner, ils s'étaient bien battu et il méritaient tous les deux une récompense. Akiss dit alors quelque chose, que Vlad ne comprit pas trop, en fait, il n'avait pas envie de comprendre, il n'avait même pas envie de l'écouter.

-Ouais, ouais, c'est bien. Bon !! Vous avez "réussi" l'épreuve, vous méritez bien votre titre. Mais avant, il vous reste une autre épreuve à passer. Et, voila votre argent, pour vous récompenser.

Vlad fouilla dans ses poches et en sortit une grande mallette (ce qui est normalement impossible). Il l'ouvrit et trouva à l'intérieur un petit paquet de crédits. Il divisa l'argent présente en deux et donna chaque par a leur nouveau propriétaires :

-Et voila, vous êtes bientôt Siths. Allez jouer là-bas pendant que je m'entretiens avec mon maitre

Il s'avança donc vers son maitre et lui dit d'une voix menaçante :

-Mon argent !

Le Maître vit son apprenti arriver d'un air prétentieux. Il détestait ça. Il était sur le point de se faire 10 T€ faciles, et Vlad avait rattrapé le plafond aisément. Mais le Maître ne s'attendait pas à cet élan de pitié... ou plutôt de vénalité.

Il dévisagea son jeune apprenti et lui tendit, sourire en coin, son argent.
Il ajouta :

"-Bien, tu va avoir du boulot avec ces deux là. Nous verrons si tu saura leur inculquer ce que je t'ai appris, ou si tu n'es qu'un incapable."

Il eu un léger rictus. Puis tourna le dos à la compagnie, et se dirigea vers les complexes Ssiths, certainement pour prendre du bon temps.

*Me ferait bien quelques Cookies moi...*