De retour dans la salle + Carl Hyde

Je sens le scalpel se ficher dans ma jambe mais je ne réagis même pas, je me sens en train de lacher et je ne compta pas me retenir. L'évanouissement je l'attend avec impatience. Mais le discourt de la directrice me tetint, avec curiosité j'écoute ce qu'elle dit et lorsqu'elle eu terminé j'ouvre faiblement les yeux pour découvrir un spectacle qui me laisse sans voix.

J'ouvre la bouche de surprise, la voilà qu'elle part, elle s'en va! Elle ne me torture plus! C'est donc terminé?

Je me mit à rire, nerveusement, de soulagement, je m'attendais à ce qu'elle me tue, mais je n'étais pas mort, et la première chose à laquelle je songeais c'était qu'il me restait encore une chance de voir ma famille. Je ne m'occupais pas de Pithagoras, je rillais le temps qu'il fallait et ensuite je me calmais. J'étais toujours dans une position qui pouvait me tuer si l'ont me laissais là.

Je tournais les yeux vers le gardien, ... Il n'avait pas fait tout cela pour me venir en aide, enfin j'en doutais, pas après ce qu'il avait dit au début. Mais c'était tout de même garce à lui que je n'étais plus en pleine torture avec la directrice.

-Merci ... Murmurais-je ...

Ce n'étais pas dans mes habitude de remercier, mais de rire également, je n'étais pas dans mon état d'esprit normal, je voulais simplement quitter cette horrible piece en vie ...

Elle se lève et quitte la pièce. Mais ses mots m’ont blessé. Pas besoin qu’elle prononce sa sentence pour savoir que le Duc vient de baisser dans son estime… Mais je ne veux pas qu’il ait le respect d’une personne comme elle… Je dois parler à Stephen, c’est important, c’est vital… Il faut que je lui parle maintenant… Au moment où je vais pour me lever, j’entends le rire de Carl qui me fait tourner la tête. Pourquoi rit-il ? La douleur l’a-t-elle rendu fou ? Non, Stephen m’a déjà parlé de ça, ce sont ses nerfs qui lâchent, il est juste soulagé de son départ à elle… Finalement, elle a peut être raison, je suis trop faible… Carl ne semble pas me craindre alors qu’il vient de supplier cette femme de l’épargner… Je veux partir, je veux quitter cette pièce et m’éloigner de tout ça… Je veux… fuir ? Oui, certainement… Mais je veux aussi faire taire ce rire qui me déchire… Je veux tuer Carl ! Cette pensée me fait sursauter. C’est un fait, je suis déboussolé, j’ai besoin de Stephen, j’ai besoin de mon accroche… Je soupire et le rire s’arrêt presque au même moment. Je regarde le détenu et l’entends me remercier. Mes sourcils se froncent et mon regard devient noir.

"Je n’ai pas fait ça pour toi, Carl, tu peux en être certain !"

Sans un mot, je regroupe toutes les armes dispatchées dans la pièce et j’arrache sans scrupules celles qui sont plantées dans la chaire du détenu. Et je fixe le tout à ma ceinture. Du haut de mes deux mètres, je le regarde, étendu à terre, dégoulinant de sang. Je recule sans lui tourner le dos jusqu’à arriver à la porte de la pièce que j’ouvre avec la ferme intention de partir en le laissant là… Ce que je fais en fait… Mais j’ai laissé ouvert, il peut sortir… s’il arrive à bouger. Je me dirige vers les salles de torture et range tout mon attirail… Mais je ne peux chasser de mon esprit cet homme mourrant que j’ai laissé derrière moi… non, définitivement non, je ne peux pas le laisser crever là-bas…

Je reviens vers la cellule pour voir s’il est toujours là. J’allume la pièce avant d’ouvrir la porte puis je rentre…