De retour dans la salle + Carl Hyde

Il se débat en criant. La douleur le tiendra eveillé... Surtout s'il se débat. Il me repousse avant un coup de pied... pas très puissant je dois avouer... Non seulement il n'a pas un angle favorable, mais en plus il a les cuisses quelque peu blessées. Je le chevauche et me saisit de sa machoir avec violence.

"Tu veux que je t'immobilise les jambes aussi ? Les deux pieds avec le même clou, comme Jésus ?"

Je lui crache ces mots au visage. Mes sourcils sont froncés de colère... De colère ? Mais je suis énervé ? Pourquoi donc ? Serait-ce la présence de la directrice qui me fait perdre mon sang froid, qui me stresse ? Je me ressaisit et me relève pour m'approche d'elle. Je prends quelques bougies et sort mon briquet. Sans un mot, concentré, j'arrache le chemise de Carl et allume une bougie. Je fais couler la cire chaude sur sa peau et y plante les autres bougies... Inclinées. Il y en a donc sur son torse et ses bras. Je les allume. Ainsi, la cire ne coulera pas le long des bougies, mais gouttera sur sa peau, le maintenant éveillé si il commence à perdre connaissance. Je me recule et regarde le résultat... J'ai des envies de meurtre. C'est la première fois que je ressens ça envers quelqu'un que je torture. Je suis assez perturbé... Et forcément le Duc n'est pas là pour m'expliquer et m'appaiser. Ma respiration est halletante...

Je ne bouge plus les jambes ... Car sérieusement, je n’ai vraiment aucune envie de me retrouver infirme et je ne pourrais plus bouger avant longtemps si il décidait réellement de me planter un clou à travers les pieds. Je le fixe violement et je dis :

-Parce que ce que tu vas me faire sera moins pire??

Je parlais des clous, et en disant cela je ne peu retenir un coup de pied que je lui envoi un peu plus violent. Je ne le blesse pas évidemment mais je le fais bien reculer. Si il croyait que tant que je pouvais le moindrement bouger je me laisserais faire, il se trompait vraiment de personne. Je n’étais pas du genre à laisser tomber. Jamais! Je tiendrais le coup ... Jusqu’à ce que je ne sois plus capable, et j’espérais que ce ne soit pas jusqu’à la mort en fait ...

Je l’observais ensuite venir avec les bougies, et merde, il voulait me brûler? Mais ce qu’il fit m’étonna un peu. Sérieusement, moi je n’étais pas du tout du style à imaginer toutes sortes de choses pour faire souffrir les gens. Mais eux, ils semblaient vraiment experts en la matière. Je tentais de bouger un peu à chaque fois que je recevais de la cire bouillante sur moi. Mais c’était impossible. Je ne pouvais que bouger les jambes, et ce n’était certainement plus pour longtemps, et bouger les bras m’arrachait une douleur atroce dans les mains où étaient plantés les clous.

Je prends quelques objets et je m'assoie à califourchon sur lui. Mon bassin sur le sien, le passe mes pieds par dessus ses cuisses effectuant ainsi une pression constante sur les plaies que j'ai recousues... histoire de le dissuader de bouger. Mes yeux sont gorgés de sang, je le fixe avec haine. J'attrappe une tige en métal et passe ma main libre sur son torse, sur son ventre. Je passe le metal dans les flammes des bougies attendant que sentir la chaleur du metal dans main. Mes doigts, sur sa peau, se sont arretés à un endroit precis, un point que j'ai appris à reconnaitre par coeur... Quand le metal me chauffe la paume, je le plante violemment dans son ventre, juste entre mes doigts. Si je n'ai pas fait d'erreur, j'ai évité les organes vitaux. Mes yeux n'ont pas quitté son visage. Je veux le faire souffrir. Je me rends compte que cela m'importe peu de l'entendre me supplier ou quoi que ce soit, je veux juste qu'il souffre. Le métal chauffé à permis que cette plaie de saigne pas trop... Mais je ne vais pas le laisser tranquille pour autant. Je reprends la tige dans ma paume, sans la sortir de son corps, et commence à la bouger doucement. Je dis alors, d'une voix que je ne reconnais pas:

"Pour la première fois de ma vie, j'ai envie de tuer..."

Je prends un couteau et je commence à passer la lame sur sa peau lentement, provoquant un sillon carmin sur mon trajet. Je m'arrete au dessus de son coeur et tiens le couteau droit. Je ne regarde plus Carl mais la lame sur sa peau. Ma main tremble...

Je laisse echapper un gemissement plaintif lorsqu'il m'enfonce la tige de fer dans le ventre, je ferme les yeux, respirant douloureusement. C'était tellement douloureux ... Je secouais un peu la tête pour me tenir éveillé. Je ne sentais même plus la cire sur mon corps, j'avais l'impression d'être engourdit par la douleur, mais si ça avait été le cas je ne ressentirais presque rien et là je crois que je n'avais jamais eu aussi mal.

Je finis par ouvrir les yeux, lorsqu'il dit cette phrase:

"Pour la première fois de ma vie, j'ai envie de tuer..."

Je tremble un peu en voyant la position de son couteau ... Pourquoi voulait t'il me tuer? Il m'avait dit que son plaisir n'était pas de torturer jusqu'à la mort mais bien de torturer jusqu'à entendre suplier sa victime ... Jen e comptais pas suplier, du moins pas encore, mais je ne lui avait rien fait, enfin, je l'avais bien piqué pour l'endormir, mais sinon moi, je ne lui avait pas fait de mal.

-Pourquoi? Parce que j'ai tué un salopard? Demandais-je d'une voix rauque.

Je le fixait dans les yeux, attendant une réponse. Il n'avait absolument aucune raison de me tuer, alors pourquoi voulait t'il le faire. Moi j'en avais assez de tout ça, de toute cette torture innutile! Mais je ne voulais pas mourir, ça non, je ne voulais tellement pas mourir...

Il parle et mes yeux se posent sur lui. Pourquoi ai-je envie de le tuer ? C'est une bonne question... Je ne sais pas et c'est ce qui me déroute. D'un coup sec, je plante le couteau près de son visage. Tellement près que quelques mèches de cheveux se sont envolée sur le passage de la lame et je me penche vers lui, mon visage n'est plus qu'à quelques centimères du sien, mes yeux sont injectée de sang, envahis de haine. Je suis en partie appuyé sur la tige en fer qui sort de sa peau et je dis... Ou plutot je lui crache au visage:

"Tu ne m'amuses plus, Carl. Je me fous que tu ais tué... Surtout que j'ai l'impression que ce mec le méritait, mais je m'ennuie, je suis las... Tu en m'excites meme plus... Je ne prends pas de plaisir, je n'ai plus envie de jouer... Et c'est bien la première fois que ca m'arrive."

Je me redresse, laissant le couteau où il est et j'arrache les bougies une par une, arrachant la cire sechée - et quelques poils - par la même occasion et laissant tomber la cire liquide sur sa peau. Je manipule les bougies avec une telle violence que les flammes s'éteignent. Je les laisse tomber au sol à coté de moi puis je me relève et arrache la tige de fer avant de me tourner vers la directrice.

"Je suis désolé, je ne vais pas pouvoir vous faire une démonstration des enseignement du Duc... Je n'ai même plus envie de voir son visage... Pardonnez moi."

Je m'incline devant elle et sans un regard pour le détenu, je me dirige vers la porte... C'est peut être la dernière torture que je peux lui infliger: le laisser seul avec elle...

Je gemis encore lorsqu'il m'extirpe la tige de fer, sentant le sang couler de mon ventre. La douleur était attroce, je ne pouvais pas la ressentir plus qu'en ce moment. Et plus je voulais bouger les bras, plus mes mains me faisaient souffrir, sentant les clou froter sur mes os, une sensation plus que désagréable.

Je toussais, crachant un peu de sang, et merde ... Ce n'est jamais une bonne chose de cracher du sang ainsi. Mais je doutais que sa empecherait la directrice de poursuivre ses activitées malsaines. Malgré le fait que Pythagoras en ai terminé avec moi, je doutais que ce soit le cas pour elle. Je crois même que de voir le gardien s'enrager ainsi n'avait fait que l'éveillée. Et ça, je ne pouvais que le craindre.

Je ne dis rien, gardant les yeux baisser vers le sol, non pas en signe de soumission, j'étais fatigué, je voulais tellement dormir. Mais ma stupide orgeuil m'en empechait, me criant de resté éveiller ... Même si je devais souffrir d'avantage. Dieu que je n'en pouvais plus de souffrir ... Je voulais simplement la paix, c'était vraiment trop demandé? Certainement oui ...

Le gardien avait attaqué peu de temps après, cucifiant Hyde, allumant des cierges funèbres et jouant avec une tige en fer. Tandis qu'il s'affairait sur le détenu je rassemblais les outils que j'avais ramenés et m'en équipais. Comme à mon habitude je ne me baladais jamais avec une seule ceinture mais bien deux ou trois, pourtant ce n'était pas qu'une question de style : grâce à cela je pouvais porter à ma taille bien des jouets qui me permettrons de faire crier les prisonniers.
Evidemment je prend soin de ne rien laisser près de Hyde, mais vu l'état de ses mains....Il serait fou de tenter quoi que ce soit. Une fois "équipée" de tout ce qui me paraît interessant je me poste devant la porte, bras croisés sur ma poitrine pour observer De La Flaam à l'oeuvre. Sa technique était interessante et je n'en perdais aucune miette, mon regard d'acier rivé sur les deux protagonistes d'une nouvelle d'horreur que j'écris dans l'Histoire depuis mon arrivée à Sadismus et le commencement de mon projet.

Or tout pourrait bien se passer mais De La Flaam semblait perdre pied et semblait paniqué dans un sens....Pour la première fois de sa vie il avait envie de tuer. Etais ce ma présence qui lui faisait ressentir cela ? Le fait que j'étudie chacun de ses gestes avec attention ? Pourtant je ne portais aucun jugement, je ne fais que regarder pour comparer. Et puis Hyde et son orgueil à la con....
Le gardien se leva, s'excusa et voulut partir c'était sans compter que je sois sur son passage et que je le retienne d'une main. A la vue de ses yeux, le souvenir de sa voix et ses gestes il semble comme en transe, à coté de lui mon calme semblait surnaturel et pouvait même avoir un coté apaisant face à sa rage. Ma voix est même calme ainsi que mon regard pour une fois

- Calmez vous, chuuuut.

Comment se fait il que ma voix soit limite un murmure ? Depuis quand j'ai des attitudes douces ?

- Le Duc ne serait il pas déçu de votre départ en plein ouvrage ? Si vous ne voulez plus voir le visage de cette chose, faisons en sorte qu'il ne soit plus le même. Cette envie de tuer, est ce par ma présence ?


Je me demande si ma seule présence pouvait avoir une influence sur son comportement auquel cas je me poserai des questions vraiment

Elle m'arrête et me parle avec douceur. Je ne me retourne pas, je ne veux plus voir Carl. Sa seule présence m'ennerve. Je me force néanmoins à reprendre le contrôle de moi même. Je suis un noble, jouer de l'apparence, interrioriser... tout ça, c'est mon domaine. Je finis par prendre la parole d'une voix détachée:

"La torture dout être un plaisir, voilà ce que j'ai appris. Je n'ai jamais imaginé que ça puisse être autre chose. Je dois m'amuser... et là, ce n'est pas le cas. Cet homme m'a convaincu que son acte était justifié, mais il agit comme un idiot. Je n'arrive pas à prendre plaisir à jouer avec lui. Seule la colère domine. Et je ne suis pas un meurtrier, je ne prendrais pas sa vie. Le Duc considère qu'il faut porter une forme de respect à ceux qui subissent notre torture. C'est pour cette raison qu'il les soigne lui même après la séance. Je ne peux pas respecter cet homme. J'ai envie de le faire souffrir... Mais de manière radicale et définitive. Peut être vitre présence influe-t-elle sur mon comportement. Le Duc est quelqu'un de très important pour moi et penser que de mes actes dépend votre opinion de lui me perturbe, c'est un fait... Mais pas à ce point... Non, c'est uniquement lié à Carl... Uniquement... Je voudrais le voir trembler de terreur, mais je ne suis pas assez cruel pour ça, il faudrait que je brûle son corps sans pitié... Et je n'en suis pas capable..."

Je me tourne enfin vers elle et plante mon regard dans le sien. J'attends son verdict.

Je laisse De La Flaam s'exprimer sur le sujet, en effet la colère le dominait même s'il parlait de façon détachée. Il m'explique ce qu'il ressent, il ne peut jouer avec Hyde parce que c'est un idiot. J'ai un petit soupire, là c'est Hyde qui a gagné : il a réussit à exaspérer le disciple du Duc....Dommage moi qui pensait que le sang froid était une qualité primordiale pour ce genre de chose.

Je ne le quitte pas des yeux durant tout son long discours quand enfin il plante son regard dans le mien. Je le considère un instant, avec un petit soupire je lui tend la clé de la porte.

- Enfermez moi avec Hyde, vous viendrez me chercher plus tard....

Je ne voulais m'encombrer de la clé qui pourrait être souillée par le sang de la chose qui était là, sur le sol, en partie crucifiée. Je suis déçue du disciple du Duc, vraiment déçue....mais je ne laisse rien transparaître. Si peu être une des petites étincelles dans mon regard qui se réjouissait déjà de cette torture en duo et de l'idée de voir un disciple du duc à l'oeuvre mais bon. Je le regarde dans les yeux et esquisse un geste de la tête vers la porte.

- Aller, filez.

Je me détourne du gardien pour m'approcher de la loque gisant au sol, moi je suis parée avec tous les outils possible et je ramasse les bougies pour les rallumer et les réunir à coté du corps. je ne commencerai rien tant que le gardien reste, il est trop enragé pour rester là. Silencieuse, un peu comme absente je prépare petit à petit les bougies et mon attirail

Son verdict tombe, tranchant, froid... Elle me chasse. J'encaisse sans broncher, mon visage reste presque calme. Mais je sais que j'ai échoué. Sa considération pour le Duc a diminué, par ma faute. Je ne me suis pas montré à la hauteur. Je sens que tout s'embrouille, je fais un pas en arrière et mon dos cogne contre la porte en métal. Je la regarde se préparer et mes yeux se posent sur Carl... Carl... Je ferme mes paupières.

*Stefen ! Aide moi ! Que dois-je faire ? Qu'attends tu de moi ?*

Le sueur coule sur mes tempes, dans ma nuque. Je sais que je ne peux pas partir. Je ne dois pas partir. Bien sur, Stefen me pardonnerait, mais... Mais moi, je ne peux pas me pardonner de ternir son image. Je dois rester... Je dois rester...

Mais pour quoi faire ?

Je revois le visage de mon amour quand il m'a parlé de Sadismus. Il était confiant. Il avait tord... Pourquoi suis-je là au fait ?

J'ouvre les yeux et les posent sur Carl avant de la regarder elle. Je leur tourne ensuite le dos, comme si je partais. Je dois garder mon contrôle, je ne dois pas m'ennerver contre Carl. Je ne dois plus être partagé entre mon envie de le sortir de ce mauvais pas et mon envie qu'elle le torture. Une seule chose compte.

Je glisse la clé dans la serrure et ferme la porte.

"Laissez-moi rester, s'il vous plait. Je suis là pour apprendre. Je ne me suis pas montré digne des enseignements du Duc, j'en ai pleinement conscience. Ne me laissez pas sur cet échec. Je souhaite de tout coeur m'améliorer."

Je leur fait de nouveau face. Mon regard ne se pose même pas sur le priisonnier, il plonge tout de suite dans celui de la directrice. Il est froid, calme, déterminé et surtout, il ne faiblira pas.

Je m'affairai à ranger et classer tout mon attirail, à genoux près du détenu dos au gardien. Il ne part pas, il semble hésiter et entrer dans une guerre intérieure. C'est pour cela que je ne le regarde pas, qu'il fasse ce qu'il a a faire, qu'il prenne une décision et me la soumette. Il recule d'un pas et cogne contre la porte je me relève et main dans les poches je me tourne vers lui, sans expression, le visage froid, le regard neutre.
Je devais avoir de l'allure tiens, avec mes vêtements encore imbibés de sang et des outils plus effrayant les uns que les autres aux ceintures. Arf qu'importe à me salir les main autant que ce soit sur Hyde. De La Flaam se retourne et glisse la clé dans la serrure, silencieuse je ne bouge pas d'un millimètre et fronce les sourcils quelques secondes lorsque je l'entend non pas ouvrir la porte mais la fermer. Il m'adresse un discours que j'écoute sans broncher et j'attend qu'il se retourne.

- Quoi ?! Vous pensez que vous arriverez à quelque chose en étant dans un tel état de rage ? Enragé on ne fait rien de bien et on ne s'applique pas pour les tortures qui demandent tant de minutie et de concentration. Alors je vous prie de retrouver votre sang froid !

Mon regard soutien le sien, enfin il est calme voir même presque aussi froid que le mien. Je laisse le silence s'installer quelque seconde avant d'hocher la tête et de l'inviter d'un geste de la main à se rapprocher du détenu. Je ne l'oblige pas à le regarder non mais qu'au moins s'il veut s'améliorer qu'il prenne les initiatives et les outils pour.

Lorsqu'il enleve la barre de métal, j'ai l'impression qu'il arrache avec une partie de mon corps. Je lache un hurlement qui ce termine en gémissement rauque. C'était tellement douloureux.

Ensuite, tout s'arrêta. Ils parlaient mais je ne suivais pas la conversation. J'en étais incapable.

Je sentais la sueur couler sur mon front à grosses goutes. C'était insoutenable. Au moins lorsqu'ils me faisaient souffrir, je ne sais pas, il ce passait quelque chose. Mais pour l'instant ils ne font que parler et sa me fatigue, car je commence à perdre un peu conscience et je ne veux pas ...

Je vois embrouiller et je ne comprend plus ce qu'il ce passe. Pourquoi est-ce qu'il c'est levé, pourquoi est-ce qu'il m'a laché? Je parvins à dire entre les dents:

-Merde! Vous pourriez peut-être aller boire un café avec ça!

Je ne sais même pas pourquoi j'ai dis ça. J'ai pratiquement hâte qu'ils continues pour que ce soit terminé. La douleur me rend fou, je tente de bouger un peu les bras mais tout ce que je parvins à faire ce n'étais que faire bouger un peu plus les clou dans mes mains et j'étais incapable de tirer assez fort pour les enlevers, je perdrais l'usage de mes deux mains.

-Terminez en donc ... Dis-je finalement d'une voix basse et lasse.

Je fermais les yeux. Je ne bougeais plus, si ils ne faisaient rien je finirais par m'endormir ... Et puis, ce n'étais pas plus mal, sa heurtait simplement mon orgeuil ... Mais je ne voulais plus souffrir.

Elle me fait signe de m'approcher et à ce moment, je vois Carl qui ferme les yeux... Ce con va pas perdre connaissance, quand même ! Je me penche pour récupérer mon poignard toujours planté dans le sol près de son visage. Dans le geste, je le coupe intentionnellement à la joue pour que la douleur le réveille. Puis je m'assoie près de l'une de ses mains et, avec la lame, je coupe les bandages un à un pour mettre à nue sa peau blessée par ma torture précédente.

"je crois que ce qu'il a le plus détesté tout à l'heure c'est le serpent... et le broyeur d'os... Il tient à ses mains, il me semble..."

Je relève les yeux vers elle, j'ai besoin de la voir à l'oeuvre, j'ai besoin de ressentir les plaisirs de la torture... Je pourrais le torturer comme ca, par automatisme... Mais ce n'est pas ce que je veux. Je la regarde intensément, attendant de voir ce qu'elle va faire alors que la lame de mon arme parcours les lignes encore visibles de sa main...

De La Flaam se décide à bouger et prend place à coté de Hyde tandis que je fais de même à l'opposé. Assise de l'autre coté, un seul genou relevé contre ma poitrine, je regarde un peu ce que nous avons là. Le gardien me regarde intensément faire, mes gestes sont lents et calculés, nullement influencés par son attention; il me soumet ses experiences avec Hyde et ce qu'il a détesté, j'ai un petit sourire ravi à l'évocation du serpent.

- Quel magnifique animal que celui ci. Vous disiez qu'il voue de l'importance à ses mains ?

Je prend une petite boite que je pose à coté de moi, ouvrant le couvercle pour récupérer dans la paume de ma main libre des petites piques de bambou semblable à des cure dents mais beaucoup plus solide.

Me penchant au niveau de ses mains je prend son index entre mes doigts et commence à enfoncer petit à petit la pique de bambou sous son ongle, l'enfonçant de plus en plus loin pour faire ensuite levier et arracher son ongle.

- Voilà pour le premier....

Le coup de couteau que le gardien m'assena termina de me réveiller. Il se positionna ensuite près demoi et découvrit mes mains ... Je ferme les yeux, énnervé. Qu'ils laissent mes mains tranquilles! Je finirais par devenir infirme, et dans une prison, ce n'est pas tellement pratique en fait.

J'avale difficilement lorsque Bose vint également près de moi et semble se demander ce qu'elle va me faire. Ne peuvent t'ils pas me laisser tranquille? Cette simple attente avec les mains clouées dans le sol et le bout de métal qu'il avait retiré de mon ventre m'étais affreusement douloureux ...

Je serrais les dents lorsque je la vit approcher ma main avec sa petite pique. Hmm Je serrais vraiment fortement, car ce fut très douloureux! Elle l'entra assez profondément pour m'arracher un ongle. Je ne hurlais pas mais je gémit de douleur par contre. Il n'y avait vraiment rien d'agréable à se faire arracher les ongles ... Mais au moins sa ne rendait pas ma main innutilisable ...

-Vous ... N'avez pas ... à vous vanger sur moi ... Parce que vous êtes perturbés!!! Dis-je fortement, mais d'une voix sacadée.

J'en avais assez, qu'ils me lachent! Merde! J'étais un tueur, daccord, mais je ne méritais pas tout ça ... Je méritais d'être en prison, mais pas de me faire torturer de la sorte. Je n'avais jamais fait souffrir personne ... Personne ...J'étais rendu à un stade où je me fichais de les mettres en colère. Si je pouvais seulement m'évanouir ... Pourquoi est-ce que j'étais aussi résistant??

Je la regarde faire et j'ai une grimace de douleur quand je vois l'ongle sauter... Le Duc ne fait jamais quelque chose d'irréversible... peut être est-ce pour ca qu'il m'a envoyé ici. Le morceau de corne tombe sur le sol, je le fixe intensément, la racine est venue avec. Alors, dans un état second, je récite mon cours:

"L'ongle... Le contre appui de la préhension. Sans lui, on ne peut prendre un objet. La pulpe du doigt était dépourvue d'os, sans l'ongle, la chair se déforme lors de la pression et il est impossible de se saisir d'un objet. De plus, cette déformation provoque des frotements des tissus sur les phalanges distal ce qui est très douloureux..."

Je me tais. La lame de mon couteau s'enfonce un peu dans la paume de la main faisant couler un filet de sang... Puis je continue:

"La racine de l'ongle est très vascularisée et innervée... Oui, ça saigne... Mais pourquoi ne hurle-t-il pas de douleur ?"

Ma question est sincère et je pose un regard interrogatif sur la directrice. J'ai besoin de ses lumières.

Tandis que je m'occupe des autres ongles j'entend Hyde tenter de s'adresser à nous.

- Se venger d'être perturbée ? Jamais, je suis fière de l'être à ce point mon....cher....Hyde !

J'avais sacadé la phrase à chaque fois que j'enfonçais un peu plus le bambou et à l'évocation de son nom venais de le faire sauter. De La Flaam me récita comme un parfait élève la fonction de l'ongle et les conséquences qui apparaitraient....Si Hyde sort vivant d'ici. Je ne lève pas les yeux de mon ouvrage, concentrée et écoute la question du gardien, c'est marrant le ton de voix qu'il prend, on dirait un enfant déçu.

- Test.

Prenant d'une main une tenaille que l'on est censé tenir à deux mains et laissa tomber le lourd instrument sur les parties intimes de Hyde . Là s'il ne lâche pas de hurlement je vais m'en occuper pour...mais après, je dois finir les ongles

Et elle continue, s'attaquant à mes autres doigts, j'aimerais pouvoir me tortiller, bouger, elle allait me rendre bientot completement fou. Je ne voulais pas lacher de hurlement mais je ne pouvais plus me retenir, je hurlais et c'était pratiquement comme une délivrance gémissant et hurlant en alternance. Bougeant mes jambes, car c'était tout ce que je pouvais agiter.

Je gardais les yeux fermés, ne voulant même pas regarder. C'était affreux, dégoutant et horriblement douloureux. Comment est-ce que je pouvais résister à ça? Je ne le savais même pas. Mais je n'arrivais pas à savoir comment ils faisaient pour m'infliger tout ça, comment est-ce qu'ils trouvaient toutes leurs idées pour me torturer ... Et je ne devais pas être le seul non? Ils devaient torturer toutes sortes de personnes.

Lorsque j'ouvris les yeux c'était juste à temps pour la voir avec une tenaille. J'ouvris la bouche effrayé. Mais elle la laissa retomber, et evidement c'était au bon endroit ... J'étouffais un hurlement bougeant les jambes, bougeant également la tête.

-Arrêtez!!! Merde!! Foutez moi la paix!! Hurlais-je plusieurs fois.

Je ne voulais plus de cette torture, Je voulais simplement que l'on me laisse tranquille, je n'avais fait aucun mal à qui que ce soit dans cette prison, du moins ce gardien avait bien mérité sa mort et je n'avais aucun remord, et cette tortune ne me ferait pas en avoir.

Arf voilà qu'il braille comme un porc que l'on égorge alors que je n'ai pas encore commencée...Il me faut quelque seconde pour trouver une des grandes pinces accrochées à ma ceinture ainsi qu'un ciseau. Tandis qu'il hurle comme un gamin je m'arrange pour attraper sa langue entre les deux grandes pinces, la sortir à l'extérieur puis, ciseaux ouverts prête à tout couper d'un seul geste je le regarde

- Soit tu décides encore de brailler comme un porc que l'on égorge alors que je ne te fais pas grand chose soit tu te tais et me laisse continuer.

Arquant un sourcil pour voir sa réaction j'hausse les épaules, mieux vaut prévenir par un petit geste très significatif. Je lui entaille la langue plutot que de lui couper entièrement, s'il continu je devrau aller jusque là. Posant ces petits bijoux je m'empare d'un scalpel et le regarde avec un sourire sadique

- Petit cours d'anatomie..

Pourquoi je m'acharne sur cette main ? Ah oui je me souvenais le jour où je l'avais attrapé dans la salle de torture et où il essayait de se défendre tant bien que mal. Tandis que je repense à notre première rencontre où j'avais été très gentille je commence petit à petit à lui dépecer la main petit à petit

Je continuais à hurler, espérant qu'elle en aurait assez et qu'elle finirait par me laisser tranquille. Mais c'était bien mal la connaître, car qu'elle m'attrapa la langue avec une pince, prète à la coupée avec des ciseaux, je me taisis immédiatement, la fixant avec une grande inquiétude. Merde ... Je doutais qu'elle ne me coupe pas la langue. Lorsqu'elle appuya sur les ciseaux je fermais les yeux et je me crispais, elle me coupa un peu, assez pour faire mal, mais pas au complet. Je ne savais pas si ce devait être rassurant ou non, mais au moins elle ne m'avait pas coupé la langue!

Petit cours d'anatomie.. Me dit t'elle, ou enfin, peut-être qu'elle ne me parlait pas mais cela revenait au même. Je m'étais calmé, mais je n'en pouvais plus, je voulais qu'elle me laisse, qu'elle ne me fasse plus souffrir, qu'elle ne me tue pas surtout. Car à quoi voulait t'elle en venir? À ma mort par la suite? Lorsque tout cela serait terminer, est-ce qu'elle allait me tuer?

Je tournais la tête, fixant avec inquiétude ce qu'elle pouvait faire de plus à ma main. Elle était brisée, ensanglantée, lorsqu'elle la touchait elle me faisait souffrir, le moindre mouvement m'arrachais une douleur attroce. Et elle, elle continuait à me la mutiler!

-Laisse mes mains ... Je t'en pris ... Dis-je d'une voix basse. Ne me souciant plus du fait que je commencais à la suplier. J'étais dépassé, je n'en pouvais plus, et si elle continuait à s'en prendre de cette façon à ma main, je ne savais pas dans quel état je la retrouverait.

Je serrais les dents lorsqu'elle commença à la dépecer. Je ne voulais plus hurler et je retenais des gémissement, je fermais les yeux et je secouais un peu la tête lentement, tendant mes jambes, c'était douloureux, terriblement douloureux, mais je n'avais pas envi qu'elle me fasse pire si je hurlais:

-Je t'en pris ... arrête ... Laissais-je échapper, tout en continuant à me tortiller, enfin, bouger les parties de mon corps que je pouvais faire bouger.

Le "test" de la directrice me fait rire. Un rire sincère. Un rire de joie d'entendre enfin Carl exprimer sa douleur. Et sa raction à elle me semble des plus interressante. Je l'analyse froidement, reprenant mon calme. Se saisir de la langue quand elle est ainsi offert pour pouvoir la sectionner... Mais ça serait tout de même domage, on ne pourrait plus l'entendre supplier... Non, vraiment, couper la langue n'est pas quelque chose dont j'ai l'utilité: j'aime entendre mes victime m'implorer... Même si Carl n'est pas vraiment de ce genre...

Elle s'arme enfin d'un scalpel... Objet très éfficace s'il en est, et elle commenca à... J'ai un mouvement de recul alors que je suis pris d'un haut le coeur. Des frissons de dégouts parcourent ma chair alors que je suis incapable de détacher mon regard de ce qu'elle fait. Je sens mon dos qui me tire, qui me brule. D'un coup, je prends la parole, très doucement:

"Non, non ce n'est pas possible... Stephen ne pouvait pas attendre de moi que j'assiste à ça en m'envoyant ici..."

Je me tais un instant, incapable de détacher mon regard de l'infime lambeau de peau qu'elle a détaché... Puis je reprends la parole:

"Mademoiselle Wachterin, avez vous déjà subit ce que vous faites vivre à vos victimes ?"

Parce que moi c'est le cas... La torture est certainement quelque chose d'inhumain aux yeux des gens, mais ce qui est inhumain à mes yeux, c'est elle...

Hyde en train de supplier ? Oh non c'est trop beau !! Je me délecte de ses mots...Et dire que si je lui avais coupé la langue je n'aurai jamais entendu cela. J'avais aussi ressentit quelque chose de bizarre lorsque De La Flaam avait rit, je ne suis pas habituée aux rires sincères comme le sien et à vrai dire je ne me souvenais pas que c'était agréable.

Hyde me supplie en me tutoyant....Tiens cela fait bizarre aussi il n'y a que Nett qui me tutoie....Puis j'entend la voix du gardien, du coin de l'oeil je l'ai vu avoir un mouvement de recul mais je n'y ai guère prêté attention : petit coeur fragile. Il parle de Stephen...le Duc ? Puis il me pose une question, ce à quoi je cesse de m'occuper de l'infime peau que je vien d'enlever et, appuyant mon bras tenant le scalpel sur mon seul genou relevé je le regarde après avoir arrangée une mèche de cheveux me gênant la vue.

- Monsieur De La Flaam, si je fais subir à mes victimes certaines choses c'est que je sais quelle sensation ces choses font. Le meilleur bourreau qui existe c'est soi même.

Je regarde Hyde et prenant une gourde d'eau je lui propose à boire, faudrait pas qu'il claque trop tôt, puis pour rincer son entaille à la langue.

- Je ne suis pas ici pour confesser mon passé que je souhaite oublier.

Je suait tellement que j'avais ll'impression de ne plus rien avoir dans la bouche, j'était désydraté. lorsqu'elle me proposa de l'eau je ne me fit pas suplier bien longtemps, je pris gouluement le goulot avec ma bouche et je buvais avidement, m'étouffant à moitier. Je bus jusqu'à ce que je n'en sois plus capable.

Je laisse ensuite retomber ma tête. J'étais étourdit, si je pouvais simplement m'évanouir ... Je voulais tellement tomber dans les pommes. Je fermais les yeux, ce serait plus facile de s'endormir ainsi, de ne plus la regarder, elle était folle ... Ils étaient fou.

Je tremblais légèrement, incapable de retenir ses quelques tremblement. Je ne savais pas si c'était pas peur, ou réaction incontrolable tout simplement. Je ne savais même plus ce que je ressentais. Mais ce n'était pas de la peur. Un dégout, une crainte, et une rage que je ne pouvais évacuer, et qui m'empechait certainement de m'évanouir ...

Elle s’arrête et lui donne à boire… Est-ce un geste de pitié de sa part ? Non, c’est certainement pour qu’il survive plus longtemps éveillé. Quant à lui… Elle l’a mené à bout, il n’a plus la force résister… Ces mots que j’ai entendus… Fallait-il donc aller jusque là pour les obtenir ? Je n’ai pas de regret, je ne l’aurais pas fait… Il n’y a peut être qu’une seule technique que m’a montrée le Duc qui m’aurait permis de le pousser à bout… Mais faire ça, c’est le tuer s’il résiste… J’y ai pensé pourtant… Planter ma lame dans sa peau, millimètres par millimètres, m’approcher de son cœur… Mais s’il n’avait rien dit ? Je n’aurais pas pu le tuer, je le sais… Et m’arrêter au milieu, c’est réduire ma crédibilité à zéro… Je crois que, de toutes façons, ma crédibilité est nulle maintenant, face à Carl… Elle m’a trop troublé, elle m’a fait peur… Oui, j’ai peur de cette femme… J’inspire fortement et m’empare de la gourde pour boire aussi. Puis, quelque peu calmé, je la regarde.

"Comptez vous retirer toute la peau de sa main ? La torture n’est pas, pour moi, une mort lente. C’est un moment de souffrance intense, oui, mais qui ne laisse pas de séquelles… A quel moment cela s’arrête-t-il à vos yeux ? La perte de conscience du cobaye n’est pas le signe de la fin d’une séance… Attendez-vous donc qu’il meure ? Je ne vous suis plus, je suis désolé… Vous allez trop loin pour moi, Mademoiselle Wächterin."

Ma voix est calme, presque trop douce, elle révèle mon trouble, mon questionnement… Tant qu’elle ne recommencera pas à lui découper la peau, je pourrais rester ici, mais si elle continue son œuvre, je ne suis pas certain de supporter le spectacle… Je sais que j’ai un défaut, Stephen me l’a assez souvent fait remarqué en me raillant : quand j’ai réussi à obtenir des suppliques, je prends ma victime en pitié… Quand je l’ai brisée, je la soigne et la cajole… Mais si la cruauté est la seule chose que j’ai encore à apprendre en matière de torture, je dois l’avouer, je m’en passerais sans regrets…

Hyde boit avec avidité l'eau que je lui offre, il s'étouffe limite avec...Non heu ! S'il doit sétouffer c'est que c'est moi qui lui ais déversé de l'acide au fond de la gorge!! De La Flaam boit à son tour, ne supporterait il pas ce que j'inflige au détenu ? En plus de perdre son sang froid on dirait qu'il va tourner de l'oeil...Pauvre petite nature.

J'écoute son discours calmement mais j'avoue être déçue de son comportement, ça un disciple du duc ? Un émotif qui ne supporte pas de voir quelqu'un se faire doucement dépecer et seulement la mains de surcroit. Lorsque je cesse de torturer un détenu c'est qu'il est mort des suite à mes pratiques. La mort n'est pas quelque chose que je m'interdis surtout avec les pourritures que sont les détenus.

Plus il parle plus il commence à m'exaspérer, la torture n'a de limite que celle qu'on lui donne, j'attend qu'il finisse et à sa dernière phrase je me relève, maintenant droite, les yeux fixés sur lui je jette le scalpel au sol, celui ci vient se planter au niveau de l'aducteur de la jambe gauche de Hyde tandis que je commence à parler au gardien.

- Pauvre petite nature...J'ignore comment le duc a pu vous enseigner tout cela vu que vous êtes sensible. Vous ne me suivez plus mais en plus vous me faites un discours qui a pour but de m'énerver, je vais trop loin : je ne vous ai pas demandé de rester. Si votre coeur ne le supporte pas je ne vois pas ce qu'il fait à Sadismus. Maintenant si vous voulez bien m'excuser....

Je commençais à m'échauffer et il vallait mieux que je m'en aille avant que mon attirail finisse sur le gardien. Il m'a dégouté on peut même plus s'amuser, il m'a écoeuré tellement que je ne fini même pas mon travail avec Hyde. Laissant tout en plan, j'ouvre la porte de la salle d'isolement et la claque derrière moi.