Un nouveau terrain de jeu

La limousine se gare devant les grilles. Le chauffeur en descend et en fait le tour pour venir m'ouvrir la porte. Je coince une cigarette entre mes lèvres et sort. Il se plie jusqu'à presque toucher le sol puis referme derrière moi. Je sors mon briquet et l'allume. Un flamme bleue en sort, je passe mes doigts dessus puis l'éteint.

L'air est frais, c'est agréable. Je lève les yeux sur la vieille bâtisse. Un camps de concentration... Y a-t-il encore les chambres à gaz ? Un sourire se dessine sur mon visage alors qu'une lueur sadique s'allume dans mes yeux.

"Je ne peux pas vous accompagner à l'interrieur, Monsieur."

Le chauffeur me sort de ma rêverie. Je lui fais un signe de la main.

"Vous direz au Duc que je suis bien arrivé et que je lui donnerais des nouvelles bientôt. Vous pouvez partir."

Il se baisse à nouveau jusqu'à se casser le dos, me remercie et se retire. Je soupire et joue de nouveau avec mon briquet. Au bout d'un moment, je finis par allumer ma clope. Bon, j'aime bien l'air frais, mais ils comptent me laisser là combien de temps ?

Une clope au bec, le Ipod dans les oreilles je me dirge encore une fois vers la grille. A croire que j'était devenus le portier sur commande, je m'en fiche en réalité après tout à chaque fois je me propose donc finalement ça ne regarde que moi. Je devais acceuillir le nouveau gardien, la seule chose que je savais c'était qu'il s'apeller Pythagoras de la Flamm et que monsieur était un aristocrate. Je me demander ce qu'il venait foutre dans un trou pareil.
Lorsque j'ouvre la porte à côté de la grille je vois l'arrière d'une limousine disparaitre et un jeune homme qui allume une cigarette.
*C'est une vrai maison de fumeur ici*
Je l'interpelle aussitôt,
"Monsieur de la Flaam?"

Je me tourne vers celui qui m'a appelé et la première pensée qui me vient est que l'uniforme des gardiens est vraiment très laid. Puis je me rends compte qu'il est seul. Je fronce les sourcils.

"Effectivement. Vous êtes chargé de me montrer mes quartiers je suppose. Je n'ai qu'une valise, vous avez de la chance."

Je m'avance vers lui sans prendre mes affaires, lui faisant clairement comprendre que c'est à lui de les porter. Je passe à côté de lui sans un regard. Je le dépasse de 20 bons centimètres, cette constatation m'arrache un sourire. J'avance dans la cours de quelques pas.

"Comment est l'ambiance, ici ?"

J'ai faillit éclater de rire, et le regarde un instant, quelle chance? Il me passe devant en me regardant de haut laissant sa valise par terre.
~~ Comment est l'ambiance, ici ? ~~
Je lève un sourcil et regarde un instant la valise puis le nouveau gardien,
"Plutôt bonne entre collègue certains prisonnier sont plus simple à manier que d'autre et... Nous n'avons ni portiers, ni porteur de bagages à notre disposition. les douche sont commune et les chambres aussi, pour le moment vous êtes seul mai sil y aura plus tard un nouvel collocataire."
Je me dirige vers l'entrée en laissant la valise en plan.

Je l'aime bien celui là. Je tire sur ma cigarette et retourne chercher ma valise que je fais rouler non chalamment derrière moi. Je le rejoins à l'entrée de la prison et lui demande d'un ton ironique:

"L'ambiance est tellement bonne que vous pouvez laisser les grilles ouvertes ?"

Je monte les quelques marches et entre dans le hall sans me préoccuper de savoir s'il ma suivit ou non... De toutes façon, je vais devoir l'attendre jusqu'à ce qu'il me donne clés et armes, mais après, basta le jeunot...

Je me tourne vers la cours en laissant tomber mes cendres à terre.

~~ L'ambiance est tellement bonne que vous pouvez laisser les grilles ouvertes ? ~~
Je me retint de répondre même si je n'aimais pas du tout comment il me sortait ça. Il entre dans le hall tandis que je referme la grille en soupirant. Je passe dans la cours en sifflotant avant de rentrer dans le hall, j'éteint vite fait ma cigarette avec ma chaussure et le regarde avec un sourire,
"Hum... J'espère que tu es habitué à faire les choses toi même."
Je lui tend les clé de sa chambre tandis qu'on marche dans le couloir vers la chambre, n°10. J'avais bien envi lui demander ce qu'il foutait là après tout il devait bien avoir une raison et j'avais une petite idée.

Faire les choses moi-même... J'ai même été habitué à les faire pour les autres, mais ça personne ne dois le savoir... Un vicomte qui a été servant pendant les 13 premières années de sa vie... Je soupire.

Il me tend ma clé. 10. Il me guide dans les couloirs... Mmm. C'est grand mais ça ne vaut pas le château du Grand Duc de Luxembourg, je devrais m'en sortir. Un sourire se dessine sur mes lèvres à la pensée de mon amant. Quelle bonne idée de m'envoyer dans une prison... Bah de toute façon, si je m'ennue, je rentre.

"Dis, quels sont les punitions d'usages ici ? Je veux dire... On est dans un ancien camps de concentration, il doit y avoir des cachots, des salles de tortures... Il y a toujours les chambres à gaz ?"

Les chambres à gaz... Je les ai étudiée, mais je n'en ai jamais vu... Ca m'amuserai d'y enfermer un detenu... Juste pour voir la panique se dessiner sur son visage jusqu'à ce qu'il me supplie de le faire sortir... L'excitation s'empare déjà de moi rien qu'à cette pensée...

Je regarde de temps en temps mon compagnon, qui à l'air de penser à autre chose. Je me demande bien à qu'est ce qui pourrait le faire sourire, la moitié des gardes ici était sadique, de mauvais poil ou bien tout simplement... Spécial. Même si je les avais vu vite fait j'avais déjà deviner leur spécialité, ou du moin ce qu'il pourrait être leur spécialité.~~ Dis, quels sont les punitions d'usages ici ? Je veux dire... On est dans un ancien camps de concentration, il doit y avoir des cachots, des salles de tortures... Il y a toujours les chambres à gaz ? ~~
Je m'arrête et le regarde avec un sourire moqueur,
"Sadique hein?"
Je reprend la mache tout en répondant à sa question,
"Tu as tout les droit sur les détenus, y a en effet une salle de torture mais je ne sais pas pour les chambre à gaz."
Et puis pourquoi pas les tuer directe? Sérieusement, je sais bien que la plupart son fière de leur crime mais franchement ça fait pas d'eux des être inhumains.

Sadique ? La question m surprend quelque peu... Non, pas spécialement, j'ai juste été éduqué comme ça... Enfin bon, peu importe...

Tous les droits sur les détenus... Bah, j'espère bien... Et ça implique de bon moments de détente ça à mon avis... Le Grand Duc a-t-il seulement conscience que je ne me satisferais pas uniquement de torturer les prisonniers ? Bah, il n'est pas vraiment jaloux de nature, ça devrait aller.

Je laisse tomber ma cigarette à terre et l'écrase. Puis répondant à sa remarque sur les chambres à gaz, je soupire un "domage"... Mais je me renseignerais...

Je passe dans l'aile des employé avec Pythagoras qui continue à me suivre. Les chambre se succèdent la ienne est fermé, dommage j'aurais bien voulut voir la tête de mon colocataire car j'avais quelque peu loupé sa présence les deux dernière nuit. Peut-être occupé ailleurs oi bien c'était moi qui coucher trop tôt et me lever... Trop tôt.
Lorsq'on arrive prêt de la chambre N°10 je me décale pour laisser Pythagoras ouvrit la porte de sa chambre.
Entre temps j'en profite pour sortir une alumette pour la mettre dans ma bouche.
"Au faites, j'ai oublié la politesse de présentation, je suis Victor Kara."
Je lui tend la main comme un abruti mais avec un sourire.

Nous voici devant ma chambre. Je glisse la clé dans la serrure, la porte résiste un peu mais pas trop. Par habitide, je me penche un peu pour passer la porte et je pose ma valise sur le lit. Sans vraiment y reflechir, je sors une nouvelle cigarette et la coince entre mes lèvres bien que je la laisse éteinte... puis je me rends compte qu'il vient de faire de même avec... un alumette. Je souris à son adresse.

Mon nom ? Il le connait déjà, mais c'est maintenant que je pose les choses... Suis-je le Vicomte Pythagoras De La Flaam ou tout simplement...

"Pyth, désolé pour tout à l'heure."

Voilà, on repart sur de bonnes bases. Je remarque un uniforme sur mon lit et sans me poser de question, j'ôte ma chemise et attrappe celle-là. En me tournant, j'oublie qu'il va se retrouver nez à nez avec l'immense tatouage qui recouvre mon dos.

"Tu as une idée que quand je vais avoir mon propre trousseau de clés et... au moins une matraque ?"

Je le regarde un instant, lui la cigarette au bec, moi une aluette on a pas l'air débile. J'allais lui dire que je devais filer ailleurs et il se présente comme Pyth et en s'excusant,
"Pas grave, j'ai l'habitude de recevoir des ordres ne pas les exécuter parfois ça détend."
Je regarde un instant dans le couloir persuadé d'avoir entendus un bruit, surement d'une autre chambre je lève les yeux aux ciel et tombe nez à nez avec un superbe tatouage dans le dos de Pyth,
~~ Tu as une idée que quand je vais avoir mon propre trousseau de clés et... au moins une matraque ? ~~
Je lève un sourcil,
"On te les amènera normalement ou alors il faudra que tu ailles les chercher. Moi on me les à apporter, le lendemain à part le pistolet que j'avais avec moi je faisait un peu tâche."
Je réfléchit un instant me demandant sérieuse ce que je pourrais dire ou faire de plus. J'ai tout dit, des douche communes à la salle de toture.
"Ha si! Il faudra que tu passe au moins un fois voir notre psycologue et je pense t'avoir tout dit. Des questions?"

"Demain ? La bonne blague ! Et je fais quoi en attendant ? Je me tourne les pouces ?"

Je me suis tourné vers lui et mes sourcils sont froncés... Je me calme presque aussitôt... Il n'a rien fait et je sais déjà comment je vais m'occuper...

"Merci, je pense que je vais m'en sortir. J'ai un coup de fil à passer, je te laisse."

Sur ce, sans aucun regard de plus, j'enfille la chemise de gardien et la laisse à moitié ouverte sur mon torse puis je passe près de lui. Je dois appeler de Grand Duc, hors de question que j'aille voir ce foutu psy, j'ai déjà assez donné ! Il a intérêt à faire jouer ses relations !