Boire en col roulé

Amadäus rentra dans le bar les yeux un peu fatigués mais dans lesquels pouvait se lire toute sa morgue et sa fierté. Il portait sur lui des vêtements toujours élégants -puisu'il n'avait que ça dans son deressing- mais d'un style tout à fait différent de celui qu'il portait habituellement : il changeait de la classe conféré par un costume à celle donnée par le dandisme. Bottes et veste de cuir naturel sur jean et pull à coll roulé. Un pull qui cachait ce qu'il portait en dessous : un large collier de cuir noir dont la clé du cadenas était détenue par une seule "personne" sur cette terre : Jun Prïam.

C'était plus ou moins avec son autorisation qu'il avait la soirée de libre. Libre. Autant qu'elle pouvait l'être pour un esclave. Amadäus s'approcha du comptoir et s'assit sur un tabouret et jeta un coup d'oeil autour de lui tout en demandant une bière au barman qui à vue d'oeil devait être un démon. La soirée avait débutée depuis quelques temps mais elle n'était pas assez avancée pour que ces êtres soient complètement bourrées. Ils commençaient à peine à être émmechées. Juste une déshinibition qui s'élevait d'eux. Suffisament sobres pour avoir accès à leur force et suffisament imprêgnés pour oublier ... Les bonnes manières en quelque sorte.

Une chope se posa devant lui avec un coup absorbé par un bock en carton. Amadäus se retourna et demanda le prix de la consommation. Il paya avec l'argent qu'il avait piqué" au majordome. De toute façon, il n'aurait pas pu se plaindre. Une idée germait dans l'esprit d'Amadäus. Une idée qui lui fit venir dans les yeux un éclat de folie meurtrière et de vengance inassouvie. Un éclair qui lui donnait un air démoniaque. Il but une gorgée en se demandant comment débuter son idée. Il fixa un ange aux airs des plus orgueilleux et toucha son voisin de droite puis commença à lui parler en se penchant un peu vers lui, sans avoir vu à qui il s'adressait, en parlant d'un ton qui indiquait qu'il essayait d'être discret mais suffisament fort pour être entendu par le barman et pas mal de voisins :

"Dites, cet ange là... C'est pas celui qui a abattu de sang froid Arzho' Krön la nuit dernière ? J'ai un ami qui travaille au commissariat, il a dit qu'il avait été relaché alors que les policiers avaient toutes les preuves ! Juste parce qu'il a des appuis et que c'est un ange."

Amadäus avait terminé son discours par un ton choqué, comme s'il était intolérable qu'un ange puisse s'en sortir ainsi après avoir tué un démon assez reconnu et estimé.

Cela faisait la deuxième fois, que Venetian revenait dans ce bar, peut être attendait il une rencontre aussi intéressante que celle de Yukito. Avec le petit ange, il c’était grandement amuser, il attendait de ce fait, de faire encore la même chose. Mais cette fois là, la clientèles n’était plus la même, et il y avait plus d’ange, le démon les reconnaissait, grâce à leur aura certains et d’autres avaient laisser leurs ailes à la vue de tous. Vêtus toujours de ses vêtements de cuir, pas qu’il n’en changeait jamais, mais tous ses vêtements étaient de cuir noir, après il était juste la forme qui changeait. Ce soir là portait également, de long gant de cuir comme toujours, qui remontaient presque jusqu’aux épaules. Ses bracelets de métal et de piques tranchant faisaient également partie de sa tenue, de toute façon il ne s’en séparait presque jamais. Seule chose qui changeaient vraiment, était ce maquillage noir sous ses yeux, bien qu’un seul était visible. Il y avait une bonne raison qui poussait Venetian à cacher une partie de son visage, mais nul ne la savait.

Et c’était certainement pas lui qui allait le dire, de toute façon, ce n’était pas la le sujet de conversation. Car alors, qu’il buvait une bonne bière fraîche, il entendit quelque chose de plutôt intéressant. Se tournant alors, il vit que c’était un humain qui lui avait parlé. Celui ci était assez beau et une certaine classe de dégageait de sa personne, il plue tout de suite à Vene, sans aucune arrière penser. Le démon n’était pas vraiment du genre raciste, ou dans le délire de se croire supérieur à tout le monde, ni même aux humains donc. Pour lui, tout le monde était au même pied d égalité, et justement ce que venait de lui dire cet humain, plus ça allait plus sa le rendait quelque peut en colère. Pourquoi un ange serait il préviligier face à un démon, un hybride ou même un humain ?? C’était vraiment injuste, surtout si ce monsieur l’ange avait commis un meurtre, il méritait la tôle ou même la mort. Plissant son oeil visible, il tapa du poing sur la table et s’exclama d’une voix forte :

« Et bien ça ne va pas se passer comme ça !! Cette saloperie d’ange va le payer !! »

Venetian était déjà d’un naturel violant, et en rien de temps, il pouvait se lancer dans la bagarre. Surtout qu’il savait ce battre, ayant l’habitude de toute façon, il espérait quand même que cette fois, son adversaire serait à sa taille. Regardant de son oeil perçant son interlocuteur, il bu une grosse gorgée de sa bière et fit craquer ses doigts. Ensuite, il se leva et alla vers cet ange à l’air orgueilleux et surtout fils à papa. Il lui tapa l’épaule et celui ci se retourna, ce qu’il n’aurait pas du faire, car le démon lui colla une droite en pleine figure. Du sang gicla et en une seconde (enfin ce qu’il semblait une seconde) le bar se remplit de cris. L’ange, un peut sonner et surtout du sang coulant en abondance, se jeta alors sur Vene pour lui faire payer. La bagarre éclata donc, et l’orgueilleux se défendait plutôt bien, jusqu’à ce qu’il se trouve en train de hurler de douleur, les dents pointues de Venetian, enfoncer dans la peau fragile de son cou ...

Amadäus manqua d'ouvrir de grands yeux étonnés quand il vit le démon à qui il avait causé se lever plein de haine. Il était étonné qu'il eut gobé son mensonge aussi vite. C'était certain : un démon reconnu avait été tué la veille mais Amadäus ignorait tout à fait le coupable. Il but une gorgée de bierre tout en regardant le petit démon vêtu de cuir tapoter sur l'épaule de l'Ange. En voyant son visage, Amadäus reconnu un ange assez populaire lui aussi. Lorsque le démon lui asséna son poing dans la figure, l'humain n'eut qu'un mot en levant légèrement sa choppe :

"Tchinn !"

Et avant de boire une autre gorgée, un sourire sadique et machiavélique se montra sur son visage. Alors qu'il finit de déglutir sa bierre, il sentit lui-même une main lui taper sur l'épaule. Se souvenant de l'acte du démon, il se retourna tout en se laissant glisser du tabouret. Le poing d'un ange rugissant des insanité à l'encontre d'Amadäus atterit alors dans la figure du démon qui se trouvait à côté de lui. Le bar commença à se remplir d'exclamations, de quelques cris de terreurs et de quelques insultes dans les parages du démon de cuir, comme le nommerait Amadäus jusqu'à connaître son nom, et de l'humain.

Ce dernier, conscient de sa faiblesse physique face à des brutes pouvant lui ratatiner la tête d'un seul souffle s'éloigna prudement de l'un des épicentre de la bagarre pour se coller le dos contre un des murs de l'établissement. Un ange plutôt costaud l'accosta et lui demanda innocement :

"Qu'est ce qui se passe ?
-Le démon là bas, annonça-t-il en désignant Vénétian, a dit que tous les anges n'étaient que des miauviettes propres à pleurer dans les jupes de Dieu et qu'il n'aurait aucun mal à botter le cul de tous ceux qui se trouvent ici.
-Ah ! Il a dit ça ? Bin je vais lui montrer moi, la valeur de notre race. Echem, Gabriel ! Venez par là, on va lui faire comprendre.
- Dépêchez vous parce que votre copain est en mauvaise posture !"

En effet, l'ange n'allait pas tarder à avoir la jugulaire arrchée si le démon continuait comme cela. Amadäus ne le sut pas car il se décida à changer de lieu dans le bar également. Une deuxième fois on l'accosta. Celui là arborait deux paires d'ailes : l'une blanche, l'autre noire. Celui là aussi voulait être mis au courant. Il reçu une troisième version de l'histoire. Il partit voir les anges et le démon. Amadäus estima que le démon de cuir, l'imbécile heureux du début, allait être en mauvaise posture, surchargé par le nombre. Il se décida à aller voir quelque démons, prenant un air affolé et criant à ceux ci de sauver son maître. Cette fois ci les anges avaient insulté les démons et cela ne pouvait pas se passer comme cela. Il y allèrent.

Amadäus repris ce sourire satisfait, sadique et machiavélique. Stille Tränen, le retour ? Non, il le savait, ce ne serait pas pour ce soir là. Mais il fallait un début à tout, cet incident détériorerait les relations démons/anges/hybrides qui étaient au plus calme en ces moments là. Stille Tränen le futur retour.

Au final, les lutteurs se firent de plus en plus nombreux. Un peu trop même au goût d'Amadäus qui n'avait pas envie d'avoir le cou brisé ou un même un oeil au beurre noir. Il se dirigea autant que possible vers la porte mais celle ci se trouva inaccessible sous peine de devoir rentrer dans la bagarre. Tactiquement et juridiquement, il valait mieux éviter mais il avait l'impression qu'il allait de moins en moins avoir le choix. Il devait sauver maintenant sa peau, il verrait après pour la suite. Amadäus se sentit projeter à terre. Il se retrouva sur le dos sur le sol de plus en plus sali par le sang rouge, noir ou d'autres couleurs encore. Il lutta quelques instants avec, à la vue des couleurs des ailes, un ange. Celui ci lui commença à le frapper au corps. Vu comme c'était parti Amadäus n'avait plus longtemps pour réagir, chaque coup lui semblant avoir la force d'un volcan.

Etrangement, il vit du coin de l'oeil, le démon vêtu de cuir du début. Une idée de crier à l'aide lui vint à l'esprit avant d'être fermement chassé par son orgueil. Il n'allait pas demander à un démon de le sauver ! Il en avait déjà tué plein lors de l'époque de la Coalition ! Sentant venir des petites étoiles blanches devant ses yeux, Amadäus ferma le poing et donna un coup et un seul : au plexus solaire. L'un des trois seuls endroit où sa précision de frappe compensait son manque de force. L'ange s'écroula sur lui en suffoquant, commençant à sombrer dans l'évanouissement. Amadäus chercha à se dégager de l'ange mais celui ci était trop lourd et les autres lutteurs commençaient déjà à lui marcher sur les ailes ignorant de ceux qui étaient tombés au combat.

Vene se demanda soudainement s’il ne c’était pas fait avoir, car la situation c’était fortement dégrader, et il se trouvait désormais en bien mauvaise posture. Lorsqu’il avait commencer à se battre avec l’ange, il n’avait pas penser aux conséquences, mais maintenant que son esprit était plus claire, du aux nombreux coups qu’il avait reçu, il se demanda donc si tout ça n’était pas un canular. Sa lèvre inférieur était éclater, son seul oeil visible tout bouffi à cause d’un coup reçu dessus, et ses cheveux noirs étaient rejeter en arrière, laissant voir alors l’autre partie de son visage. Une grosse et vieille cicatrice le barrait, passant également par l’autre oeil, qui étai mort depuis un moment. Dans sa main droite, il tenait son poignard bien tranchant, dans l’autre une touffe de cheveux, qui appartenait à l’ange du début. Celui ci était mort et ses congénères, demandaient réparation apparemment. Ils étaient beaucoup et Venetian était seul, oh ce n’était pas très cool comme situation, mais tellement marrant en fait.

Un petit moment de flottement, puis les anges en masse, se jetèrent sur lui. Le petit démon riposta alors, donnant des coups de couteau à l’aveuglette, la lame noire s’enfonçant dans la chaire. Cependant cela ne suffisait pas, et bientôt snares sentit que sa propre fin, n’était pas loin en fait. Quelqu’un, un ange qui devait faire le double de son pois et deux tête de plus que lui, lui flanqua un coup de boule. Tout sonnée, les idées de moins en moins claires, Vene ne remarqua pas alors que des démons venaient à sa recours. Jusqu’au moment, ou un démon avec des cornes de béliers, l’aide à se relever et lui face boire de force, une bonne rasade de gnole. Cela le réveilla d’un coup, et le jeune homme se relança dans la bagarre, avec plus de hargne qu’au début. Néanmoins, il ne s’attaquait pas aux hybrides, jugeant que ceux ci, ne lui avaient jamais fait de mal particulier. Alors que les cris, le sang, la sueur et les coups se mêlaient, Vene se fit jeter en arrière par une force, qui n’était en aucun cas de la force physique. L’un des anges, avaient usée d’un de ses pouvoirs, un pouvoir plutôt puissant, vu la façon dont il se sentait de nouveaux sonné.

Se redressant, il remarqua alors, qu’il était recouvert de sang, et que ce sang, était en grande partie, même pas le sien. Le sang des démons étant noir, et le sang des anges d’une couleur bien plus claire, et c’étaient de sang angélique dont il était le plus couvert. Bien heureusement, il n’était pas le seul dans ce cas, et plus personne finalement, ne faisait attention à lui. Venetian voulait des réponses et retrouver cet humain surtout, ce qu’il ne tarda pas à faire, en tournant la tête. Il était là cet humain, coincée sous le corps d’un ange, mort ? Le petit démon, fit un petit sourire, et dégagea sans ménagement l’humain. Il ne le lâcha pas et le plaqua contre le mur du fond, plaçant son poignard sous la gorge, de façon à l’égorger, son sourire ce fit plus grand, dévoilant ses dents pointues et recouvertes de sangs elles aussi :

« Merci pour cette bagarre, humain, mais je ne suis pas aussi idiot que ça...Qu’est ce que tu espère ?? Une nouvelle guerre ?? Mais qu’est ce que cela t’apportera ?? Les humains ne s’en sont pas ressortis maître de la guerre précédente, en quoi se serait différent cette fois ? »

Il était vraiment curieux .. .

Amadäus devait être trop brute dans ses mouvements pour s'extirper de sa posture difficile : l'ange commençait à rouvrir les yeux. Il devait être plutôt costaud dans son genre. mais encore trop groggy pour réaliser qu'Amadäus lui brisa les cervicales d'un mouvement sec et précis. Il était mort sans douleur.

*Dommage.*

Pensa le jeune homme avant de commencer à rassembler ses jambes sous lui et essayer de se dégager du corps. Mais avant qu'il n'ait pu faire un quelconque mouvement, il se sentit extirpé par le col, l'étranglant à moitié. Instinctivement, Amadäus porta les mains à son cou, trop surpris pour faire quelque chose de réfléchi. Puis il se fit plaquer contre le mur et sentit presque immédiatement comme une petite morsure sur son cou, malgré le pull à col roulé et le collier, au dessus d'eux, sur la chair à nue. Il baissa les yeux. Au vu de la position du poignet de celui qui le tenait, c'était un couteau. Il leva les yeux pour regarder le propriétaire dudit couteau. Le démon de cuir. Celui ci se mit à parler. Craignant un peu pour sa gorge et plus pour sa vie, il écouta sans rien dire. Pas aussi idiot ? Bin si, il fallait le croire, il avait foncé dedans la tête baissée.

Il lui posa des questions, les unes après les autres. Trop pour répondre comme cela, surtout en pleine bagarre. Amadäus leva un oeil, regarda derrière le démon de cuir. Si un ange pouvait se ramener... Qu'un ange se ramène et vite ! Mais non, rien. Trop absorbés dans leur travail pour les remarquer. Et alors ?! C'était pas eux qui se devait d'être séraphique et sauver les plus faibles ? Bon, il avait juste un peu provoqué délibérement le chaos de la salle, il ne pouvait pas trop leur quémander leur aide par la suite. Il fallait qu'il se débrouille seul, mais avec un couteau sur la gorge...

Amadäus baissa un peu la tête pour mieux regarder le démon dans les yeux. Ou plutôt ce qu'il en restait. Ce démon là avait la moitié du visage caché par des cheveux et l'oeil restant gonflait. Amadäus se demanda comment il pouvait voir quoique ce soit. L'humain lui-même crispa les yeux lorsqu'il sentit de nouveau le couteau sous sa gorge. Parce qu'il avait baissé la tête pour le regarder ? Parce que l'autre attendait plus rapidement une réponse ? Bon, une réponse. Une réponse intelligente. Une réponse qui ne lui donnerait pas envie de l'égorger sur place. S'il n'y avait pas cette maudite dague ! Il aurait pu se défendre mais à main nues contre une arme, c'était de la folie. Une réponse intelligente, vite !

"Ce que j'espérais ? Vous procurer un prétexte, evidemment. Vous aviez l'air de sincèrement sombrer dans votre bière. Vous ne pouviez pas trouver un aussi bon divertissement sans avoir un prétexte valide."

Ce n'était pas le meilleur mensonge au monde mais, avec un peu de chance, il le lâcherai. Amadäus se promit de lui en offrir une autre, de bière, mais d'un autre genre celle là, du genre de celle qu'on donne aux cadavres... Le jeune homme se tut en attendant soit d'être tué, justement, soit d'être libéré. Au même moment, le démon aux cornes de bélier qu'il était allé prévenir pour réégaliser un peu les chances et faire plus de cadavres s'approcha du démon de cuir et annonça en lui posant une main sur l'épaule :

"En tout cas, votre esclave là est fidèle et intelligent. Il a su qui prévenir pour corriger ces anges."

Amadäus regarda vers le dernier venu. Leur coin du bar devait être exempt de lutteurs car personne ne venait distraire l'autre qui avait commis une gaffe monumentale pour Amadäus. Il venait tout simplement de lui démonter son mensonge... Et de lui avouer qu'il s'était fait passer pour l'esclave du démon de cuir. Amadäus ferma des yeux crispés avant de les rouvrir presqu'immédiatement. Il était vraiment dans de sales draps.

Pour une réponse, l’humain lui avait donner une certes, mais pas celle qu’il attendait, alors il voulait lui faire croire qu’il avait voulu lui donner un divertissement ?? Non mais sans blague, le petit démon pouvait se divertir seul, avec des cadavres, de la drogue, une petite fille morte un soir de pleine lune !! Et s’il aurait voulu démonter la tête d’un ange, et bien il l’aurait fait tout seul, non mais c’était quoi cette histoire ?? Mais avant qu’il puisse dire quoi que se soit, le démon aux cornes de bélier, qui lui avait chaleureusement donné de la gnole, affirma quelque chose d’étrange. Cet humain, son esclave ?? Mais depuis quand ?? Jamais, Venetian n’avait plus eu d’esclave depuis un moment en fait, mais cela en plus de l’intriguer fortement, le fit réfléchir à toute vitesse. Il pouvait alors dévoila la supercherie, et ainsi faire arrêter cette bagarre, ou amener son sois disant esclave plus loin et enfin avoir les réponse qu’il exigeait. Car en plus, cet humain n’avait même pas donné toutes les réponses, et puis il n’avait pas récolté un oeil au beurre noir pour rien quand même. De plus à cause de cela, il était presque aveugle, son autre oeil était mort, ce n’était vraiment pas évident. Pour lui, toutes les silhouettes étaient bien floues, et c’était une chance qu’il arrive encore à reconnaître les démons des anges, des hybrides et des humains. Faisant un grand sourire satisfait, il répondit d’une voix, ou perçait une fausse fierté :

« Oh que oui je l’ai bien dressé, un vrai petit toutou qui aboie quand son maître est en danger, c’est bien pratique !! »

Le grand démon aux cornes de béliers partie dans un rire gras, et s’exclama que lui aussi aurait bien aimer avoir un « toutou » pareil, puis il reparti dans la bagarre. Etrange tout de même, que l'autre démon n'ai pas réagi, sur le fait que Vene semblait sur le poing d’égorger son « esclave ». La nature démoniaque était bien étrange parfois, et surtout très violente. Rapprochant son visage vers l’oreille de l’humain, sa dague toujours contre le coup de celui ci, il murmura :

« Bon je t’ai sauvé la mise...Mais ce n’est pas par guetter de coeur, maintenant on va aller dans un coin tranquille et tu vas tout m’expliquer ... »

Il dévoila ses dents pointues et mordit légèrement le lobe de l’oreille, juste pour le plaisir de sentir la chaire, et rajouta toujours dans un murmure :

« Si tu ne coopère pas, j’ai des méthode bien moins douces, je pourrait entré de force dans ton esprit et découvrir tout ce que je veux...Le problème est que cela te rendrait fou !! »

Il dégagea le coup de l’humain de son couteau mais garda celui ci dans sa main, juste par pure sécurité. Tenant d’une poigne de fer le bras de l’autre homme, il l’entraîna dehors, une fois sorti il fit apparaître ses grandes ailes de chauve souris. Très grande, elles étaient tatouées de grands symboles rouge sang, puissante également elles pouvaient aider Venetian, à transporter n’importe qui, dans le ciel. Même un humain, qui était clairement plus grand et lourd que lui, bien que le démon sois plus petit, sa force restait tout de même plus grande, du moins il l’espérait. Sans ménagement, il le pris dans une forte étreinte et s’envola, vers le ciel étoiler, mais n’alla pas vraiment haut, juste assez pour se poser sur le toit du bar. Relâchent son « esclave », il dis d’une voix forte :

« Je veux juste ce que tu me dise vraiment, ce que tu as dernière la tête, je n’aime pas être manipulé...Ensuite tu pourras retourner dans la bagarre si ça te chante »

*Brave toutou ? Je t'en foutrais moi, des braves toutous !*

Au lieu et place de quoi, il fit un grand sourire à l'intention de l'autre démon, pas plus surpris que ça de voir ainsi le maître menacer d'égorger son esclave. Après tout, ce n'était qu'un esclave, non ? Puis l'autre se retourna vers lui, n'éloignant toujours pas sa dague de son cou et ne relâchant toujours pas sa garde. Quelle poisse. Puis ce qu'il raconta surpris tellement Amadäus qu'il lâcha :

"Sauvé la mise ? Comment ça : "Sauvé la mise" ? M'avez rien sauvé du tout, ouais ?!! Gaieté de coeur ou pas gaieté de coeur, vous m'avez rien sauvé du tout !"

Mais ce fut à ce moment là que le démon de cuir se pencha à l'oreille d'Amadäus, joue contre joue, s'appuyant plus au moins sur sa deuxième main pour garder l'équilibre. Il pouvait sentir son corps ruisselant contre le sien, une odeur repoussante s'élever de ce liquide répugnant. Amadäus ressentit les cheveux qui cachaient l'oeil du démon, souillés par le sang, contre sa joue. Il sentiat toujours la lame du démon sur son cou mais il lui semblait que la pression était moins vive, dû à la mauvaise position du démon, dû à sa déconcentration.

Il se fit mordiller l'oreille, n'arrachant à l'humain qu'une moue de dégoût lorsqu'il senti un mélange de sang et de salive sur celle ci. Et, par dessus les bruits des bagarres, par dessus les cris, les râles agonisants et les hurlements de douleurs et de joie, Amadäus entendit un léger murmure dans son oreille :

« Si tu ne coopères pas, j’ai des méthode bien moins douces, je pourrais entrer de force dans ton esprit et découvrir tout ce que je veux...Le problème est que cela te rendrait fou !! »


La colère surgit chez l'humain, son coeur battit plus vite, ses poings se fermèrent. Il serra les dents et explosa :

"Mais c'est pas vrai ! Qu'est ce que vous voulez tous à venir trifouiller dans mon crâne ? Je t'en foutrais moi, des "Tu vas devenir fou" ou de la coopération !"

Mais une main s'aggrippa à son bras lui coupant la circulation, lui écrasant les muscles et ses protestations moururent dans sa gorge. Gorge qui fut libérée de l'étreinte de la dague juste à temps : sous la douleur, Amadäus s'était malgré lui penché un peu en avant. Si cela continuait, ce type allait lui casser le bras ! Ils sortirent du bar zigzaguant entre les combattants dont la dispute ne finirait qu'avec l'apparition d'une quelconque autorité supérieure ou l'abscence prochaine de combattants valides. Ils aarivèrent au final à l'air libre sans trop d'encombres. Amadäus essaya de se dégager de l'étreinte du démon de cuir mais sans succès et en place de quoi il se fit transporter comme un vulgaire paquet au sommet du toit. C'était main ça, comment il allait faire pour redescendre, lui ? Cette manie qu'avaient les non humains à aller se percher !

Au final, le démon le lâcha en le menaçant. Amadäus s'éloigna de quelques pas, lui tournant le dos tranquillement tout en massant son bras endolori :

"Retourner là bas ? Z'êtes complètement tcharb ! J'ai pas envie de me faire étriper par un de ces abrutis à ailettes ! Si j'avais eu la force physique du plus rachitique des non-hu, je serais pas en face de vous."

Il arrêta à ce moment de marcher. Il se trouvait à quelques pas du démon, pas très loin mais pas si près non plus. Il n'était pas loin non plus de l'immeuble voisin et de la porte menant à l'intérieur. Amadäus laissa pendre ses bras le long du corps,les poings fermés, se redressa et se retourna face au démon. Son regard exprimait toujours un certain orgueil et une suffisance sans faille. Il eut un petit sourire et repris :

"Ce que j'ai en tête ? Pas grand chose. J'avais juste envie de m'offrir du bon temps. Et puis, manipuler, c'est un bien grand mot : vous n'avez pas perdu au change ! De quoi avez-vous peur ?"

Bon, ca avait l'air crédible. D moins, il l'espérait. Et puis, c'était en quelque sorte la vérité. Oui, ca aurait pu être la vérité... A travers un miroir déformant par exemple... Mais il n'allait pas crier sur tous les toits ses objectifs...

Apparemment, monsieur le « rebelle » ne voulait en aucun cas retourner dans la bagarre, serait il un lâche ?? Le petit démon était bien tenter de lui demander, rien que pour l’embêter, parce qu’il trouvait sa risible. Cependant il contenta de le regarder, l’observer de son oeil blanc, le voyant jeter un coup d’oeil vers le toit d’à coter. De mieux en mieux, cet humain voulait donc fuir ailleurs, pour aller ou ?? Chez son maître ?? Mais en avait il un ?? Venetian se le demanda franchement, cependant il n’envisagea pas une seconde de le prendre, il ne savait pourquoi, il ne l’attirait en aucun cas. Peut être parce qu’il semblait trop fort, ou tout bêtement trop hétéro, à croire que le démon n’était attiré que par les androgyne. Mais là n’était pas la question, non la question était de savoir ce que cet humain avait voulu crée, Vene voulait juste une réponse Honnête, et puis il était si curieux, un nouveau défaut à son actif !!

Regardant et écoutant attentivement l’autre jeune homme, snares se demanda s’il pouvait le croire cette fois, ou insisté encore, néanmoins, il compris que même un insistant, cela ne servait pas à grand chose finalement. A voir l’air orgueilleux de cet esclave, même en le menaçant ce Venetian n’en tirait rien, et puis il s’avoua intérieurement que cette bagarre avait été plutôt drôle dans le genre, bien sur il ni avait que les démons pour apprécier, les grosses bagarre générale. Se passant une main dans les cheveux, il senti alors une petite goutte de pluie tomber sur lui, puis d’autres et encore d’autre, petites gouttes de pluie, qui se transforma en véritable déluge. Levant le visage vers le ciel plomber de gros nuage gris, le démon poussa un véritable crie de ravissement, et enfin passer ce petit moment de folie, ce tourna de nouveau vers l’esclave :

« Humm je veux bien te croire, toute façon j’ai bien la flemme de faire quoi que se soit dans ton esprit » il secoua la tête « Et puis c’était une bonne bagarre !! »

A ce moment là, un éclair fendit le ciel, illuminant les deux protagonistes, comme en plein jour. Le petit démon avait bien envi lui, de continuer la bagarre là, sous ce ciel qui devenait sérieusement violant, avec les éclairs d’un bleu électrique. Bien sur le combat était inégal, si on comptait le fait que Vene avait un couteau, mais si il ne s’en servait pas, alors ils devaient être de force égale. Le grand humain semblait persuader de ne pouvoir avoir la même force qu’un démon, un ange ou même un hybride, mais le droguer n’en était pas si sur lui. Il ne savait pas trop pourquoi il voulait se battre avec lui, par amusement sûrement, ou par envi de se défouler. Alors, comme pour le provoquer, le petit démon lança :

« Alors tu veux faire quoi ?? Fuir comme une mauviette ?? Ou te battre comme un homme ?? »

Il fit un sourire, son oeil blanc de plus en plus brillant ...

Amadäus regarda vers le ciel en pleurs avec une lueur de rage dans le regard. C'était malin, ça ! Il allait être trempé ! Puis ça abimerait sa veste. Il n'était pas sûr qu'il se ferait enguirlander par sa maîtresse mais il préférait ne pas tester. Il allait donc se diriger tranquillement vers laporte menant à l'intérieur du bar lorsqu'un rire sinistre le glaça net. Il se retourna en vitesse vers le démon, les poings fermé et légèrement levés mais il se redressa en voyant ce qu'il avait sous les yeux. Le démon avait levé la tête offrant une gorge nue au premier vampire venu si tatn était que cela existait. Autour de lui, à terre, l'eau était noire de sang, non pas rouge mais beaucoup plus foncée. Le premier humain venu se serait demandé s'il s'agissait d'un effet d'optique ou d'un manque de lumière. Amadäus resta de marbre, sachant que seul le sang humain était rouge.

Amadäus sourit lorsque l'autre lui annonça qu'il le croyait car il ne lui seyait point de tripatouiller son crâne. Il croyait surtout que c'était parce qu'il ne savait pas le faire et qu'il ne s'agissait rien d'autre que d'un coup de bluff. Du coup, le petit démon qui avait un tant soit peu fait peur à Amadäus ne lui sembla plus aussi terrifiant. Amadäus se redressa à cette pensée, mettant le pouce gauche dans un passant derrière le cuir de sa ceinture, appuyant son poids sur sa seule jambe gauche, un regard de mépris dans les yeux. La remarque sur la bonne bagarre ne le surprit aucunement, si ce type avait été vraiment réfractaire à la violence, il n'aurait pu le convaincre d'aller enquiquiner l'ange aussi aisément.

Un éclair passa. Machinalement, Amadäus se mit à compter les secondes jusqu'au tonnerre, vieille habitude qu'il avait prise lorsqu'il était encore enfant. Finalement, un bruit déchirant les entrailles vint rompre l'atmosphère. Le coeur de l'orage n'était plus très loin. Là, il était définitivement trempé. L'esclave commençait à se retourner pour s'en aller lorsqu'il entendit derrière lui le démon parler ou même... le provoquer. Au son de la voix, Amadäus n'en était pas sur mais lorsqu'il se retourna et regarda l'oeil brillant du trublion à quelques mètres de lui, au moment même où un éclair dramatique, passa derrière le démon, il en fut certain. De la provocation à l'état pur. Et Amadäus avait passé suffisament de temps à les traquer pour se rendre que ce type aimait la bagarre et qu'il comptait bien la continuer avec lui.

*fuir comme une mauviette ? combattre comme un homme ?*

Il rêvait ou il le provoquait doublement, ce raciste menteur baveux et fourbe ? Amadäus se retourna face au petit démon, cette fois ci ses deux pouces coincés entre son jean et sa peau, l'air sûr de lui. D'une voix altière, il lui jeta :

"Je vais t'apprendre ce qu'est un homme, démon !"

Amadäus eut l'envie d'ôter sa veste mais la dague du démon brilla à la lueur d'un énième éclair, lui faisant revenir en mémoire ce danger, le calmant dans son envie d'étripper le mioche qui se trouvait en face de lui mais augmentant sa résolution face au combat et surtout à l'issue de ce combat. Retrouvant des réflèxes vieux de presque dix ans, Amadäus fléchit sur ses jambes prenant une garde de boxe anglaise et le prévint :

"Tu vas comprendre pourquoi on m'appelle Herr Weisser !"

Bien qu'ordinairement la meilleure action se trouvait être l'attaque, Amadäus attendit de pied ferme mais leste son adversaire venir. Il y avait quelques mètres à parcourir entre eux d'eux et Amadäus escomptait que cette distance lui permettrait de lancer sa première carte de manière à égaliser les chances...

Et bien ce n’avait pas été difficile de mettre en rogne le bel humain, non en fait ça avait presque trop facile, en fait il se faisait autant avoir que lui même, lorsqu’il avait cru à ses salades sur cet ange. Venetien s’en sentait doublement satisfait, bien il allait donc pouvoir continuer la bagarre, s’amusant de voir la position que son adversaire avait pris, et il ne plaisantait pas lui. Le petit démon allait sûrement savoir pourquoi on l’appelait Herr, bien qu’il ne savait ce que ça voulait dire, Herr c’était son nom de famille ?? C’était curieux tout de même la nature humaine, à toujours vouloir se rendre intéressant ou lancer des phrases inutiles, n’importe quel démon qui se respecte, se serait jeter directement sur lui, et serait bien sur en train de lui coller des baignes.

Mais bon cette façon de faire n’était pas si mal non plus, et ça lui laissait le temps de ranger calmement sa dague dans une de ses bottes de cuir noir. Vene n’en avait pas besoin, avec ça le combat était bien trop inégal, et puis le démon avait des armes naturelles, comme ses griffes aux pouces et ses dents pointues, comme celles des félins. Le ciel lui ne se calmait pas et si cela continuait, une tempête allait se lever, les éclairs étaient de plus en plus gros, faisant en même temps, un tonnerre de fin du monde. Venetian adorait ça, la lumière électrique allait éclairer les deux jeunes hommes, l’humain et le démon. Celui ci s’approcha lentement d’Herr, presque avec nonchalance et surtout sans aucune peur.

Oh peut être que le mortel allait triompher de lui et l’envoyer à terre, peut être même que lui même le blesser à mort. Mais c’était sans importance, tout ce qui importait, était l’adrénaline que cela produisait, lorsque tout devenait blanc autour de lui, et qu’il ne devait plus qu’une arme, tel un couteau sorti de son foureau. Rendu à quelques pas de son adversaire, le petit démon se jeta sur lui, s’accrochant à son haut afin de l’envoyer à terre. Vene n’était pas lourd, au contraire, et Herr était grand. Cependant l’effet de surprise profita au petit démon, qui se retrouva donc sur l’humain, et lui flanqua un bon coup de poing, autant bien commencer les choses nan ??

Un de ses pouces griffus, s’enfonçant dans la chaire d’un bras, le sang rouge coulant par petite goutte sur le toit. Un éclair tomba prés d’eux, ce qui aveugla Vene, qui ne voyait déjà presque rien, se jeta en arrière, laissant donc une bonne occasion sans le faire exprès a son adversaire de lui faire beaucoup de mal ...

Leste, rapide et agile. Tels étaient incontestablement les points forts de ce démon. Points forts qu'il avait sous estimé cruellement. ce démon avait de plus une détente incroyable pour sauter vers lui comme cela. Il aurait pu se demander s'il ne s'était pas aidé de ses ailes pour faire cela. Mais non, en tant qu'ancien combatant, Amadäus connaissait leurs capacités et avait depuis longtemps appris la chose primodiale dans un combat contre un non-humain : ils étaient non-humains. Justement, capables de bien plus de choses. Sauter plus loin, courir plus vite, tout mieux.

Sauf que le coup de poing que donna le démon révéla son point faible. Peut-être l'unique, peut-être le seul point faible. Là, où il fallait se concentrer. Le démon avait frappé et avec la surprise la tête de l'humain avait tournée sous le choc. Mais alors que le démon reculait prestement, Amadäus comprit que le sang qui coulait sur sa joue était dû aux gants à pointes du démon. La frappe en lui-même avait été faible, très faible. Ce type là manquait de puissance et son bond en arrière en était l'aveu le plus complet. Manque de puissance qui était dû à un poids plus faible et manque de puissance qui entraînait sûrement une endurance moindre.

Amadäus essuya rapidement le sang de sa joue même s'il en étalait encore plus avec la blessure à son bras qu'il n'avait pas encore sentie. Amadäus hésita une fois encore à enlever sa veste de cuir mais il la garda, celle ci le protégerait. Même s'il avait rangé sa dague dans sa botte, ce démon avait d'apprécier les poings américains et les accessoires à pics. L'humain serra les machoires, se remit en garde et enragea. Il s'était fait avoir si facilement ! Il allait lui montrer, il allait le tuer. Cela faisait longtemps qu'il n'avait cassé du démon. Ce soir, il allait rompre le cercle.

Amadäus s'approcha rapidement, usant de son jeu de jambes et commençant à lancer une suite de crochets et d'uppercuts successifs tout en se déplaçant autour de sa cible. Il savait que le démon esquiverait, il savait qu'il s'en prendrait mais il lui fallait comprendre sa façon de bouger, sa façon d'esquiver, de frapper à son tour, trouver la faille pour atteindre sa faiblesse ! Mais pour l'instant la rapidité du démon primait, ses poings n'atteignaient que le vide ou le le touchaient peu, le tonnerre le faisait sursauter de temps à autres, lui faisant perdre une vitesse cruciale pour atteindre le démon. Au fur et à mesure, les cops d'Amadäus perdaient petit à petit de la vitesse, avec un ryhtme très régulier. Trop ?

La pluie aussi le gênait, lui rentrant dans les yeux et le rendant le toit humide et glissant. Plusieurs fois, il dérapa, manquant encore ses coups. Jusqu'au moment où il glissa complètement et tomba. Un genoux à terre, la hanche au sol, les deux mains par terre, présentant son dos à l'ennemi, Amadäus espéra. Il espéra que le démon tout à sa nature, tout au combat, tout à la faiblesse flagrante mais iréelle de l'humain, l'attaquerai et commetrai sa première erreur. Erreur qu'Amadäus en essayant de se relever et en retombant lourdement, en haletant plus qu'il ne lui était nécessaire entendait créer.

Le grand humain n’avait pas attendus pour contre attaquer le petit démon, mais son effet de surprise avait quand même marché. Venetian en avait été très content, et ses gants à pointes avaient bien servit. Il savait qu’il n’avait pas tellement de force, c’était douter que cet humain en avait bien plus, c’était pour cela qu’il se servait de ce genre d’armes. De plus, cela lui avait bien servi pendant l’autre bagarre, car les « nons hu » étaient bien plus impitoyable que son présent adversaire et n’hésitait pas non plus à se servir d’autres choses que leurs poings. Bien entendu, Vene arriva quand même à éviter la plupart des attaques lancer par Herr, riant même de lui, le traitant de « gros lourdaud rien que pour l’énerver (car il n’en pensait pas un mot bien sur), attaquant lui aussi, griffant et poussant quelques feulement, un véritable fauve. La pluie dévalant le toit, les éclairs les aveuglant, rendait les manoeuvres difficiles, mais plus intéressante dans un sens. Vene n’attendait qu’une chose, voir Amadäus tomber, le coup libre, pour enfin le mordre. Non pas qu’il avait envi de le supprimer tout de suite, en fait il n’avait aucunement l’intention de le tuer, car tout ça n’était qu’un amusement. Mais il voulait goutter à son sang, savoir quel goût avait le sang des hommes.

Etait ce différent de celui d’une petite fille ?? Avait ce un goût de victoire ou de puissance ? Juste une goutte pour voir, pour savoir, bien qu’il y en ait sur ses pointes, mais le métal annule tout le reste. Quelques coups le surprirent, mais ne le firent pas reculer, la douleur ne le faisait jamais reculer, et ses propres coups l’atteignaient aussi, visant principalement le visage. Certes, c’était bien dommage de l’abîmer, mais c’était le seul endroit qui n’était pas protéger par d’épaisse couche de tissu !! Venetian remarquait bien, que son « esclave » perdait de la vitesse, se fatiguait il ?? C’était possible ou alors c’était le tonnerre, car lui aussi en était affecter. En plus de perdre de la vitesse, l’humain dérapait, et sans ses moments là, Vene en profitait pour attaquer de plus prés, ses dents claquants parfois, frustré de ne pouvoir le mordre. Puis, Herr tomba, et resta à terre, il semblait vraiment en mauvaise posture. Le premier réflexe de Vene était de sauter sur lui, mais voila qu’il se méfiait. Même s’il n’avait brillé par sa ruse ou son intelligence, le démon était loin d’être un sombre idiot. Oh cet humain était fort, c’était un vrai combattant, cela le non hu, l’avait compris. C’était donc pas normale du tout, qu’il n’arrive pas à se relever, ça cachait vraiment quelque chose. Restant sur place, Venetian s’écria :

« Qu’est ce qui t’arrive mon pauvre ?? Pourquoi ne te relève tu pas ?? »

Cela le troublait de plus en plus, son oeil de nacre brillant de plus en plus, Vene allait utiliser de son pouvoir. Il n’allait pas entrer profondément dans l’esprit de son adversaire, juste assez pour contrôler sa volonté et son corps. Non mais sans blague, le petit démon voulait continuer à jouer, par frapper un adversaire à terre, il ni avait que les lâches qui faisaient ça. Il pénétra donc doucement dans l’esprit d’Herr, se dirigeant tout droit vers ce qui contrôlait ses mouvements. De cette façon, l’humain ne risquait pas de devenir fou, mais devait ressentir une sensation forte désagréable. Enfin Venetian le tenait à sa merci, même en faisait cela il restait tout de même sur ses gardes, en alerte. Souriant et gloussant, il obligea Amadäus à se relever, quelque sois avait été son piège, il n’avait pas marché ....

L'alarme sonna : Amadäus était bléssé. Alors qu'elle lisait tranquilement un livre dans sa bibliothéque, le bruit engendré par le système du collier sortit la démone de sa lecture. Pestant contre l'humain et ses idées folles, elle déposa le livre et quitta son antre au pas de course.
Une fois fut-elle dans le hall, qu'elle s'empara de son manteau noir et quitta la demeure, laissant au soin du majordome de rangé derrière son passage effréné.
Elle en avait donné de l'argent pour l'obtenir, et elle appréciait les conversations que les deux réussisaient à s'offrir. Sortant une sorte de boîte, elle l'ouvrit et observa où se trouvait son jouet favoris.

Le Bar "Herz" ? Bon sang ! Qu'étai-il allait faire dans une antre à démon et ange ? La plupart des gens si retrouvant n'était pas réellement fréquentable, à part quelques exceptions confirmant la régle.
D'un pas préssé et avec sa vitesse et agilité dû à son statut de démone, elle se dépécha d'arriver. La tempête se préparait, et l'alarme se faisait plus opprésante. Non mais quel idiot parfois cet Amadäus !
Soudain, elle se stoppa. Devant elle, à quelques métres, se trouvait son humain et un démon. Lorsqu'elle vit l'oeil de ce dernier, elle put y lire une certaine concentration. Non ? Il...
Ce fait, Jun ne pouvait le tolérer ! Personne ne pénétre l'esprit de son esclave ! Elle est la seule à posséder ce droit envers son jouet et système d'occupation !
Dans le prémice de tempête, sa voix retentit. Lourde, froide, légérement coléreuse et surtout...irémanquablement doté d'un ordre pur et simple !

"STOP !"

S'avançant vers l'air de combat, elle avait donné son ordre de manière à ce que son humain stop ses mouvements. Elle refusait qu'il soit dominer par l'esprit d'un autre.
Elle avait ainsi utiliser son don sur les deux êtres. L'un pour lui rendre son libre arbitre, l'autre...pour lui faire comprendre qu'Amadäus lui appartenait.
Se mettant devant le démon, elle siffla :

"Personne...personne a par moi n'a le droit de jouer avec son esprit."

Elle était en colére. Le fait d'avoir utiliser son don, le fait que son humain était bléssé et s'était attiré des ennuis...des raisons radicales pour mettre ses nerfs à fleur de peau.
Dans le vent, sous le tonerre, les trois se faisaient face. Jun portait un pantalon de soie noir, et un dos-nu de la même couleur, et probablement de la même matière. Son manteau l'empêchait de ressentir le moindre frid, mais claquait en rythme avec le vent...
Il claquait autant que sa voix l'avait faîte, autant que sa colére envers celui qui avait osé s'en prendre à son jouet...mais aussi, envers le dit jouet pour s'être mit dans les enmerdes ! Et je ne lésine pas sur l'expression...

De toute évidence, l'humain était fatigué et s'était fait mal en tombant. Il essayait de se relever mais sa jambe ne le portait plus et son visage montrait alors une certaine douleur. Mais le démon ne devait pas savoir décrypter les signes de toute évidence et cela faisait enrager un Amadäus en pleine forme. Du coin de l'oeil, il vérifiait : le démon ne s'approchait pas. Par contre sa question laissa l'esclave perplexe. Il voyait ainsi qu'il y avait un truc qui n'allait pas ? Pourquoi ne profitait-il donc pas de l'occasion, de la faille ? Mais non rien.

En lieu et place de quoi, Amadäus eut l'impression qu'un millier de petites aiguilles venaient lui torpiller le cerveau. Une seule interrogation lui vint à l'esprit :

*mais qu'est ce que ce barman a mis dans mon verre ?*

Puis il se sentit rassembler ses jambes sous lui et se relever dans la pluie. Amadäus se demandait pourquoi il avait l'esprit aussi clair alors qu'il ne contrôlait pas ses mouvements... Certes, il y avait ces douleurs dans son crâne mais il comprenait et entendait ce qu'il se passait autour de lui, pas d'hallucination, tous ses sens en éveil... Il ne comprenait pas. Il allait se remettre en garde, se remettait en garde lorsque les aiguilles cessèrent petit à petit de lui étouffer le cerveau. Il lui semblait qu'elles devenaient plus fines, que la pointe s'arrondissait qu'elles ne s'enfonçaient plus brusquement pour ressortir aussitôt, qu'elles se transformaient en coton qui lui caressait le crâne au lieu de le faire saigner. Et lorsque toutes les épines se furent transformées en une ouate vaporeuse, il entendit un grand cri lui déchirer le crâne :

"STOP !"

Et tout à cette douceur vaporeuse, comme incapable de se rebeller contre cet ordre si simple, si agréable, l'humain cessa de bouger. Et soudain, le coton brumeux disparut de son crâne et il vit en face de lui que sa maîtresse était là. Amadäus cligna quelque peu des yeux, surpris, essayant de comprendre ce qu'il lui était arrivé, ce qu'il s'était passé, comment la démone était là lorsqu'il vit l'oeil du démon de cuir en face de lui. Sa haine revint, l'injure raciale lui revint, son désir de lui exploser la gueule également.

La femme s'était posté devant le démon pour lui dire il ne savait quoi. Il ne l'écouta pas et dans l'état de fureur où il se retrouvait maintenant, il s'en fichait complètement. Il essuya le sang de son visage du revers de la manche de son blouson de cuir et s'avança d'un pas décidé et redoutable dans le dos de Prïam. Il l'écarta sans ménagement mais sans violence de son chemin de la main droite et lança un uppercut du gauche en direction du petit démon. Un uppercut chargé de colère, de puissance, et de vitesse puisqu'il n'avait plus rien à faire croire.

Amadäus n'avait pas vraiment vu si son adversaire avait volé sous l'impact ou s'était écroulé pour se retrouver à terre. Ce qu'il vit ensuite, c'était qu'il se trouvait à cheval sur lui et lui massacrait le visage à force de ses poings. Il usait là sans scrupule de son seul atout : la puissance. L'humain le tenait entre ses cuisses et ne comptait pas le lâcher de sitôt. Puis à la fois parce que ses bras et ses poings commençaient à lui faire mal, à la fois parce que son souffle devenait court, il s'arrêta finalement après un temps dont il n'avait aucune idée. Amadäus se redressa, et défit la boucle de sa ceinture avant de l'enlever de ses passants. Puis, se soulevant légèrement, il retourna le démon sur le ventre et lui attrapa les bras, les liant dans le dos avec sa ceinture en même temps qu'il lui maugréait :

"Ah, tu aimes bien le cuir et les colifichets ? Et bin voilà des bracelets de cuir, j'espère qu'ils te plairont !"

Il termina en serrant le plus possible, voulant faire mal à l'autre et en lui écrasant la joue contre le béton mouillé du toit. Il ne savait ce qu'il s'était passé, il ignorait pourquoi il avait eu si mal au crâne mais l'humain en tenait le démon pour responsable, parce qu’il avait envie de l'en tenir pour responsable. Et la mort n'était pas une punition suffisante pour ce cas là.

Son pouvoir marchait, Vene pouvait le sentir, l’humain flanchait et allait se lever, se qui satisfaisait de plus en plus le petit démon, car ils allaient enfin reprendre le combat. Mais voila une chose à lequel il n’avait pas pensé, quelque chose qui allait faillir à son plan, Amadäus avait un collier magique, mais il ni avait accorder aucune importance. Enfin ce n’était peut être pas un collier magique, mais celui ci attira une nouvelle personne sur se toit, une femme en plus. Le petit démon en fut grandement surpris, il pouvait voir que celle ci était de la même race que lui, que faisait elle la ?? Un ordre retentit dans la folle tempête, une voix froide, un ordre direct en sans possibilité de discussion. Venetian était contrarier, non mais c’était qui cette empêcheuse de tourner en rond ?? De quoi se mêlait elle ?? Puis il comprit, elle était donc la maîtresse de son adversaire, ba alors le pauvre petit bébé ne pouvait s’en sortir s’en elle ?? Pauvre petit bout de chou, pensa le démon, poltron qui allait se cacher dans les jupes de cette femme, s’en était risible et fortement ridicule. Vene n’avait pas peur, ni de cet humain qui n’était qu’une mauviette finalement, ni de cette femme, pas qu’il considérait les femmes comme inférieur, mais il n’avait simplement peur de personne. Qu’elle face ses grands yeux tient, ce n’était aucunement ça qui allait l’émouvoir, le démon avait connu pire, bien pire.

Cependant il déchanta bien vite, lorsque le grand esclave se jeta sur lui, oula sa tournait mal pour lui là, il allait le tuer. Venetian n’eu aucune possibilité de défense, et se fit littéralement défoncer la gueule, il ni avait pas d’autres mots pour ça non, il avait presque voler et était retomber lourdement sur le toit. Tel une pauvre poupée de chiffon, le démon subissait en pleine face, la rage incontrôlable d’Herr, il n’avait toujours pas compris pourquoi il s’appelait comme ça, remarque. Cependant, intérieurement, il se disait que finalement le pauvre petit bébé d’humain, était capable de faire quelque chose, bien bien ; mais il n’oublia pas que ce n’était que grâce à cette femme hey. Au bout d’un moment, qui avait paru bien long aux yeux dépareillés du démon, la pluie de coups cessa, malheureusement ce n’était pas pour autant qu’il était libéré. Il fut retourné, comme s’il ne pesait rien, et fut entraver par une ceinture de cuir. Vene en était surpris, pourquoi l’attacher ?? Lui en aurait profiter pour le fouetter avec, une ceinture de cuir n’était pas une bonne corde. Sa tête lui faisait mal, sa vue était presque nul, son seul oeil qui voyait, ba voyait de moins en moins. Alors là ce n’était pas cool du tout, voila qu’il devait presque aveugle, super !!

Bon il fallait réfléchir vite et bien, exercice bien difficile lorsqu’on à la joue écraser contre le sol, mais Vene était agile, très agile et souple. Il devait se concentré la dessus, se redresser d’un coup et se libéré de ses chaînes, ou faire l’inverse. Oh que oui il avait mal, mais c’était sans importance, lentement, avec des gestes imperceptible, ses mains se libérait peut à peut de leur entrave. Amadäus pouvait rire, pouvait le menacer, sa domination n’allait pas tarder à arriver à sa fin. Une main fut libérée, celle ci glissa lentement vers sa botte de cuir, puis tout alla très vite. Venetian ni voyait presque rien certes, mais une sorte de sixième sens l’aidait, à moins que ce ne sois d’heureux hasard. Hurlant et crachant, tel un chat enrager, il libéré son autre main, se redressa et se jeta au coup de son terrible adversaire, planta au juger sa dague dans le corps de celui ci. Il ne savait s’il avait atteint une partie vitale ou pas, en fait il s’en fichait. Son visage prés du coup, il mordit de toutes ses forces, qui étaient moindres certes mais les dents de Vene s’apparentaient presque à des crocs. Ce ne fut pas le coup qu’il mordit, mais quelque chose de bien plus charnue, l’épaule sûrement.

Enfin il gouttait le sang, et celui ci était délicieux, cela avait bien le goût de la victoire et de la force. Il gouttait également à la chaire, ce qui réveilla son coter cannibale, bien qu’il ne pouvait manger cet humain, bien trop grand. Toujours sa dague en main, il la appuya dessus, la remuant, rien que pour faire mal, pour entendre cette mauviette hurler de douleur. Son autre main donnait des coups à l’aveuglette, ses terribles pointes causant certainement du mal. Ce n’était plus un jeu non, ce n’était plus l’amusement qui l’animait, mais la même rage qui avait animé Herr, c’était un combat à mort et celui ci se terminerait que lorsque l’un d’eux serait à terre, à moins que la démone n’intervienne avant, ce que Venetian n’espérait en aucun cas. De toute façon Amadäus était solide, le petit démon ne pensait pas sérieusement que celui ci mourrait, à cause d’une malheureusement morsure, peut être la dague ....

Les tuer...elle allait tuer ces deux chiffoniers ! Non mais franchement, que se soit Amadäus ou ce démon, les deux étaient définitivement cinglé et surtout...les deux commençaient à lui taper sur le système.
Utiliser son pouvoir était pénible pour ses nerfs, et voilà que les deux messieurs trouvaient l'ultime moyen de mettre ces dernier à rude épreuve ! Dieu maudisse la rage et l'orgueil qui transforme des êtres intéréssant en animal de bas étage !
Oui, pour elle, le comportement des deux damoiseaux étaient celui d'un animal banal et peu intéréssant. Un animal uniquement intéréssé par la mort et le sang, et agissant comme tel. Pas de stratégie, pas de finesse. Tou se faisait en force et de manière "bourrin" !

Lâchant un soupir de grande, TRES GRANDE, lassitude ; la démone attendit que leur petit jeu se calme. Elle voyait au regard d'Amadäus la rage de ce dernier..d'ailleur, le démon s'en serait-il prit à la fierté humaine de son esclave ? C'est possible...après tout, après l'affaire Alarin, elle s'était largement rendu compte que ce dernier avait du répondant.
La réaction du démon ne se fit pas attendre. Le "Monstre", comme le dirait si bien son blondinet, enfonça sa dague dans la chair de l'esclave, pour ensuite le mordre. Si la dague ne dérangeait pas Jun, le fait qu'on morde "SA" propriété, ça, c'est pas drôle du tout !
Avançant de manière agile et féline, "voguant" sur le sol, elle rejoignit le lieu de carnage. Une fois prés des deux teignes, elle arracha littéralement Vene de son jouet et lui foutu une paire de baffes de manière légérement : bourrine.
C'est après ce geste qu'elle feula, ses iris devenant tel ceux d'un chat...leur pupille devenant ovale et meurtrière :

"J'en ai rien à foutre que vous vous battiez...cependant, je refuse qu'on tue MON jouet. Or, un HUMAIN reste moins SOLIDE qu'un DEMON ! Capitje le gosse ?"

Les éclairs en arrière plan, la voix digne de l'antartique...ça fait pas un peu cliché ce bin'z ? Oo Si ? Ben quoi ? Jun, elle l'a acheté la veille son jouet, il est encore récent et n'a pas dévoilé toutes ses capacités ! Elle n'a même pas pu en profiter dans un lit, et encore moins pour des débats philosophique ! Bon sang, il est trop pour jeter de l'argent par les fenêtres ! Et son Amadäus, il lui a couté de l'argent...même si ce n'était que 500 pièces...

"A présent, tu vas m'aider à raccompagner le mister en sang...tu me dois bien ceci en dédomagement. Après tout, c'est MON esclave que tu as mit en pièce. Quand aux raisons, j'en ai strictepment rien à foutre de "qui est coupable"."

Alala...je croit que les deux ont énerver une furie égocentrique et à fleur de peau. M'enfin, dans le pire des cas elle paiera les soins de Venetian...en tout cas, Amadäus risquait de se retrouver bloqué dans la bibliothéque ou au lit pour un moment !

Oui, il voulait l'immobiliser, l'attacher pour l'emmener un peu plus loin et le torturer tranquillement. Pendant très longtemps... Mais pendant qu'il écrasait la tête du démon de cuir contre le sol, il essuya un instant le sang qui lui tombait dans les yeux relâchant un seconde la pression qu'il exerçait sur la ceinture. Une erreur.

Un hurlement de douleur lui échappa. Son coeur avait sauté un de ses battements et il avait une lame dans le flanc. Ou le ventre. Il ne savait pas, il ne savait plus. Il ne sentait plus qu'une seule douleur pulser dans son abdomen, remontant dans son corps, lui brûlant les entrailles, lui rongeant les poumons. Puis une autre petite douleur dans son épaule, une douleur distrayant presque amusante comparée à celle qui lui calcinait le côté. Et des poings le frapper. Il réussit entre deux pulsations de douleur à comprendre que le démon s'était détaché, qu'il lui avait sauté au cou ou dans le coin et qu'il lui avait planté sa dague dans le corps.

Puis des coups de poings, Amadäus ne sentit pas très bien où ils étaient la douleur que les pointes du gant procuraient étant presque dissimulée par les gestes de son assaillant. Il n'arrivait plus à reprendre son souffle, il criait sans bruit, ses poumons ne lui fournissant plus l'oxygène nécessaire. Etrangement, c'était sous la douleur qu'on arrivait le mieux à reprendre un certain état de conscience, comme détachée des choses. Il avait des sensations étranges comme filtrées de la réalité. L'écrasement des gouttes d'eau sur le béton était net, tout comme le grondement du tonnerre. Il sentait maintenant des pics dans la chair de son épaule ainsi qu'une matière visqueuse lécher le sang qui en coulait.

Etrange constatation des choses, étrange ressentiment de l'univers. Avant que tout ne s'écroule, Le monde autour de lui ou lui-même. Toujours était-il qu’une pensée étrangement lucide lui fit remarquer :

*Tu comprends maintenant pourquoi on dit 'remuer le couteau dans la plaie ?'*

Oui, il comprenait. Il comprenait également que ce type allait l'étriper à mort s'il ne réagissait pas. L'instinct de survie plus fort que la douleur. Amadäus agrippa de sa main droite les cheveux du type et de tirer pour l'éloigner. Il sentit la chair de son épaule céder sous la pression. De la main gauche, il attrapa la main qui tenait cette lame qui l'avait déjà mis en difficulté dans le bar. Mais avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit de significatif, il sentit le démon s'en aller, comme tiré par une force inexplicable.

Il ne chercha pas vraiment à comprendre quelle était cette force. Ce qu'il remarqua surtout, c'était qu'en s'arrachant ainsi, le démon avait gardé sa lame dans sa main et celle ci était sortie brutalement de son corps, lui arrachant un dernier cri. Amadäus s'écroula sur le sol déséquilibré et fatigué, la tête dans l'eau qui surnageait sur le toit. Il se demanda quand est-ce qu'il avait repris suffisamment de souffle pour hurler une dernière fois. Des voix étranges lui venaient par derrière :

"Humain..."
"Solide... "
"Démon..."

Amadäus avait l'impression qu'il y avait des mots entre mais il ne les entendait pas. Cela le gêna. Et l'idée aussi qu'il était allongé sur le sol sous la pluie ne lui fit pas plaisir. Il fallait au moins essayer de se relever. Il contracta les abdos pour s'asseoir mais cela du tirer sur les muscles avoisinants la blessure et manqua de lui arracher un énième cri. Celui ci fut cependant étouffé dans l'oeuf ou plutôt dans la gorge de l'humain qui se mordit la lèvre et porta la main droite à sa blessure.

Il ne sut pourquoi, appuyer dessus faisait aussi mal. Un réflexe peut-être. Essayant d'oublier la douleur, il se dirigea son esprit sur autre chose. Et les paroles de sa maîtresse lui vinrent aux oreilles : "raccompagner le mister ?" Il se traçait une drôle de perspective : il se voyait déjà transporté dans les airs comme un vulgaire ballot. Et cela, il n'en était pas question ! Pas question du tout. Tant pis pour la douleur. Amadäus se releva comme il le put en essayant de bouger le moins possible le ventre, se mordant les lèvres presque au sang pour ne pas crier. Il apprécia la pluie qui tombait et qui le rafraîchissait, lui et la brûlure qu'engendrait la blessure.

La tête basse, la main au côté, les jambes tremblantes, le souffle court et saccadé, il répliqua d'une voix faible, ignorant tout de la conversation qui s'était déroulée entre les deux pendant qu'il s'était péniblement relevé :

"Non... C'est bon... J'ai pas besoin d'aide..."

Il se maudit en s'entendant : le ton dur et assuré qu'il avait voulu donné s'était transformé en un trucs minable et pathétique. Marchant sans s'en rendre compte sur sa ceinture, il regarda autour de lui, un peu déboussolé, pour retrouver où se trouvait la porte de l'escalier qui menait au sol.

Tout perdu dans se tourbillon de violence, de sang et de chaire, Venetian n’avait plus penser à la jeune femme qui les avaient rejoint sur le toit. Il faut dire aussi, qu’en ce moment même, le démon ressemblait plus à une bête sauvage, qu’à un être douer de raison. Son esprit n’était concentré sur une seul chose, tuer son adversaire, mettre Herr en charpie, le découper en morceaux même s’il pouvait, il regretta même d’avoir laisser a hache de guerre chez lui. Cependant son petit énervement, ne dura pas, déjà l’humain lui agrippait les cheveux et la main qui tenait la dague, mais ce ne fut pas ça qui le fit lâcher prise, mais une force qui le tira en arrière. Grandement surpris, il n’avait lâcher prise sur sa dague et celle ci s’extirpa du corps, accompagner d’un hurlement de douleur, qui était bien plaisait aux oreilles du petit démon. Mais voila que ceux ci, étaient gâché par d’autres hurlements, ceux de la chère maîtresse. Rolalala, qu’est ce qu’elle avait à râler comme l’empêcheuse de tourner en rond ??

Oui bon, elle avait peut être raison sur le fait qu’un humain était bien moins solide qu’un démon, mais tout de même, Amadäus, ce n’était pas une brindille. Léchant le sang autour de sa bouche, le petit démon se prit la tête entre les mains, une migraine était en train de se pointer maintenant. Sa vue, il ne fallait même pas en parler, Venetian ne voyait plus rien du tout, juste des flash impressionnant, du aux éclairs. Mais il n’allait surtout pas le dire, il ne voulait en aucun cas que ses deux ennemis sachent qu’il avait un sacré point faible. S’aidant de son odorat, et de ses autres sens, il arriva à repérer ou était la dame et son esclave, celui ci venait de dire d’une voix faible qu’il pouvait s’en sortir seul. Et bien tant mieux, Vene n’avait aucune envie de le transporter ou que se sois, comme l’avait suggéré la démone, et puis quoi encore ?? D’une voix énerver, il rétorqua :

« Ba vous n’avez qu’à vous débrouiller seul démone, votre petit chéri n’a pas l’air si abîmer que ça non ?? »

Faisant réapparaître ses ailes membraneuses, le petit démon s’appétait à s’envoler, il n’allait pas s’attarder ici. Retourner dans sa forêt n’allait pas être chose aisée, et ça allait être encore pire pour retrouver sa maison cacher. Venetian fit quelques pas, les bras tendu, il devait avoir l’air ridicule mais il s’en fichait. Il avait mal, certainement moins qu’Herr, mais la douleur était la aussi. Sa dague toujours présente dans sa main, et également toujours en alerte, au cas ou l’un des deux s’amusent encore à se jeter sur lui. Malgré tout ça, ça avait quand même été une belle bagarre, pas vraiment dans les règles de l’art, mais au moins il c’était défouler, alors retourna à nouveaux sa tête, il dis d’une voix amuser :

« On se retrouvera un jour Herr, lorsque nous serons de nouveau en forme, peut être aurait tu le dessus sur moi !! »

Car il était bien décider à le retrouver un de ses jours, se mesurer encore à lui, mais sans l’empêcheuse de tourner en rond, elle qui avait gâché cette partie de plaisir. Certes il ne pouvait enlever le fait que c’était normal qu’elle défende ses biens, son jouet, mais Venetian persistait à penser, qu’Amadäus aurait pus s’en sortir seul, ou mourir. Petit à petit le ciel commença à se calmer, comme si lui aussi avait fini de se battre, la pluie devenant plus fine et les éclairs s’éloignant, néanmoins, ce n’était pas une bonne nouvelle pour le « gosse » car il était dans le noir complet désormais. Sa cécité était provisoire, il pouvait recouvré, la vue, mais c’était quand même pas très pratique, surtout pour s’élever dans les airs. Avançant toujours de façon peut assuré, il s’éloignait petit à petit ...

Non mais je vous jure...des fous, des cinglés...elle se fichait de l'état du démon, cela l'amusait en réalité...mais l'état d'Amadäus...elle était légérement sur les nerfs en repensant au fait qu'il datait de deux-trois jours. Après tout, s'il existe une chose qui l'a met hors d'elle, c'est que ses jouets cassent trop rapidement ! C'est ausis précieux qu'un livre un jouet ! Car ils évoluent avec le temps ! Mais non, Môsieur Amadäus avait oublié le mouchard et l'alarme de son "sublime" artefact nommé "collier à chien" ! Et puis quoi encore ? Elle le laisserait se battre à mort quand elle sera au courant, se sera amusé, et aussi...quand elle serait prévenu pour ôter la boucle d'oreille servant de signal d'alarme ! Elle faisait un boucan d'enfer cette-dernière !

Se contentant de fusiller l'autre démon du regard, la jeune femme lança un regard sur son esclave et soupira. En état ? Il se fouterait pas de sa tête à la miss ? Non ? Encore heureux !
Mais bon, d'une voix détachée, prêtes à le massacrer, mais qui se contient elle lui dit :

"Nous parlerons de tout ceci à la "maison"..."

Oh que oui !
Guidant le damoiseau en passant en tête, elle prit les escaliers. Elle observait du coin de l'oeil l'humain qui perdait de son sang...qui plus est, la pluie n'était pas la meilleure chose pour lui...ni pour Jun et sa santé "défectueuse". Elle n'est pas de nature fêtiche pour rien, son don lui a boussillé la santé !
Oui, les cheveux trempés et les vêtements de même, elle ne voulait passer une heure sous l'eau pour l'égo de monsieur. Aussi, elle envoya pétre son égo et aida le jeune homme à marcher en lui murmurant :

"Tu me paira cet affront Amadäus, tu peux en être certain."

Oh, elle ne le privera pas de livre...mais le pauvre aura droit à une vengeance légérement honteuse pour lui, et plaisante pour Jun ! Il avait de la chance qu'elle l'apprécie un peu, sans quoi, elle le mettrait sur le tortoir avec ses autres prostitués ! Non mais je vous jure !

Ah ! Il avait repéré la porte vers l'escalier intérieur. Il entendit soudain une voix glaciale derrière lui annoncer qu'il allait devoir donner des explications dans la baraque de la fille. Amadäus tourna lentement la tête pour regarder son interlocutrice entre deux filets de sang. L'arcade, c'était enquiquinant : bénin mais ca n'arretait pas de couler... En même temps qu'il vit sa maîtresse lui passer devant, il remarqua que le démon était partit. Il avait été un peu trop dans les vapes pour s'en rendre compte. Il suivit la démone et se dirigea dans l'escalier sombre.

Il eut des moment où il devait partir plus ou moins en vrille car il ne se rendit aucunement du chemin qu'ils avaient fait avant de se retrouver dans la rue. Il suivait tant bien que mal la démone marcher dans la rue sous la pluie. S'arrêtant un instant pour souffler, Amadäus releva la tête et sentit une pluie froide couler sur son visage, le laver du sang chaud qui suintait de sa blessure et lui redonner un peu ses esprits. Un peu mais pas beaucoup, il fut surpris lorsque sa maîtresse qui était devant, croyait-il, se retrouva à ses côtés.

Il fit un pas de côté pour s'éloigner et mieux la voir, tenant toujours son flanc blessé sous sa main, le sang coulant malgré entre ses doigts. Il avait les yeux un peu hagards, le regard plus ou moins vide, la conscience annihilé par la douleur. Il fut surpris par le geste de la démone de l'aider à marcher. Il ne devait pas aller assez vite à son goût. Amadäus se souvint ou plutôt ne se souvint pas du moment dans l'escalier. Peut-être c'était-il évanoui là bas ? Peut-être qu'elle n'avait pas envie que cela recommence ? Il l'ignorait mais grimaça lorsqu'il tira sur sa blessure en reprenant la marche aidé de Jun.

La maison...Jun voyait enfin l'arrivé. Elle était partit en toute hâte, et malgré son manteau, l'eau qui coulait à verse la dérangeait. Passant les grilles, en supportant toujours le corps d'Amadäus, la démone arriva à l'entrée. Le majordome ouvrit la porte et les fit entrer, pour ensuite servir d'appui à l'humain. La démone ôté son manteau et le posa sur le porte alors qu'Amadäus était guidé au petit salon et allongé sur le divan, prés du feu.
S'approchant de ce dernier, la démone déclara avec dureté à son majordome :

"Va me chercher le matériel de soin. Ses blessures ne sont pas excessivement grave et insoignable."

Un hochement de tête et le démon disparut du salon. La jeune femme ne prit guère de gant, elle attacha sa chevelure de satin argenté, légérement humide, et s'occupa d'ôter les vêtements d'Amadäus. La veste, le haut et son pantalon se retrouvèrent dans un coin de la pièce, alors que le démon revenait.
Il transportait une boîte contenant divers produits de soin, une bassine d'eau chaude et de quoi rincé les plaies. Ni une, ni deux, la jeune femme s'attella à nettoyé le corps de son esclave avec l'eau chaude.
Une fois cela fut-il fait, elle s'occupa de la blessure la plus importante, pendant que le majordome apposé des produits désinfectant et un pansement sur les plaies bénines de l'humain.

Avec une étrange délicatesse, Jun recoussut la plaie caussée par la dague de Venetian. L'aiguille employait avait été désinfecté par le majordome...ce dernier manipulant le feu. Jun était on ne peut plus concentré, et son regard prouvait que ce n'était pas la première fois qu'elle so'ccupait de faire des points de suture. Après tout, elle avait eu un esclave de la race des démons auparavant, et ce dernier aimait lui aussi les combats.
Et puis, tant qu'elle n'a pas besoin de payer le médecin, ça l'arrange ! Aussi, avait-elle apprit les rudiments des premiers soins et autres techniques dans le cas de blessures bénines.

Une fois la plaie refermée, Jun lâcha un fin soupir. Elle repassa un peu de désinfectant et fit glisser un bandage le long de la jambe du démon. Le démon n'y était clairement pas aller de main morte.
Observant le blondinet, elle remarqua qu'il était éveillé. Depuis quand ? Elle ne le savait...n'ayant guère fait attention à cela, trop atteller à sa tâche.
Quoiqu'il en soit, c'est d'une voix ruisselante comme la pluie qu'elle lui demanda :

"Tu peux me dire ce qui t'a prit de provoquer un démon ?"

Depuis que sa maîtresse l'avait pris sous son bras, façon de parler aussi rhétorique que réelle, Amadäus ne se souvenait pas de grand chose. Il y avait un panel de sensations, comme la douleur au flanc, la pluie froide, la douleur aux joues, un sang chaud qui coulait sur son visages, la douleur au flanc, le gris du ciel, la douleur, la fatigue et la douleur. Pour résumer, il avait mal et ne sentait pas grand chose à part cela. Cela avait d'ailleurs un peu embrumé son cerveau lui procurant un anesthésique naturel et bienvenu. Au milieu de ce demi évanouissement continuel, il entendit une grille bouger et n'en déduisit rien d'autre que 'y'a un bruit grinçant.' Habituellement, même les yeux fermés, il aurait fait tout un tas de constatations dont 'cette grille a besoin d'être huilée.'

Mais on n'était pas 'habituellement'. Amadäus se sentait tout à la fois de plus en plus léger et de plus en plus lourd. Contradiction assez cocasse mais qui expliqua le fait que dès que la pluie cessa de marteler son crâne comme aurait pu le faire une migraine et que dès que le majordome le prit en main, la lumière s'éteignit d'un seul coup et il sombra dans l'évanouissement. Ce qui expliqua en grande partie pourquoi il fut si docile a se laisser déshabiller-en partie pour un pantalon que Amadäus aurait estimé très bien là où il était présentement.

Les première sensations que ressentit Amadäus de tout cela était une sensation assez douce et chaude quoiqu'un peu moite. A certains endroits celle ci était suivie par un chatouillement visqueux et brûlant : le sang qui coulait après que l'éponge soit passée sur une blessure. La seconde sensation qu'il ressentit le réveilla complètement en sursaut. Le majordome dû le plaquer au fauteuil pour qu'il ne bouge pas mais sentir une aiguille rentrer dans le corps n'était pas des plus agréables. Bien sur cela n'avait rien de comparable au niveau douleur avec la sensation d'avoir des milliers d'aiguilles lui transpercer le cerveau au milieu du combat ou encore la dague du démon.

Le majordome le lâcha au moment où la blessure fut recousue. Se reprenant difficilement de l'évanouissement où il avait été, Amadäus se laissa faire sans protester jusqu'au moment où il entendit une voix glaciale comme de la grêle lui tomber dessus. Amadäus releva la tête laissant apercevoir un visage fatigué mais des yeux brûlants de leur étincelle habituelle. Prenant son souffle, d'une voix affaiblie, il répondit :

"De une, je l'ai pas provoqué. De deux, pourquoi on s'est battu, ça vous regarde pas. De trois, vous seriez pas intervenue, j'aurais pas été dans cet état et j'aurais gagné, alors venez pas me faire la morale, hein. De quatre, je vais me coucher. Bonsoir."

Au fur et à mesure, sa voix s'était affermie. Et là, il posait déjà un pied à terre pour se relever et retourner dans le lit qu'elle lui avait attribué à l'étage, ne remarquant même pas l'état de son habillement, un peu trop assommé pour cela.

Trop c'est trop. Là, Jun était en train d'imploser littéralement. Alors que son esclae osait lui parler comme à un chien, elle le retint par le bras et le força à rester assis sur le divan. Le fusillant clairement du regard elle déclara :

"De cinq je ne suis ni ton amie, ni ton esclave. N'inverse pas les places Amadäus où tu risques de le regretter. Je suis peut-être plus consiliante que les autres démons ou certains anges au sujet de la condition de vie de mes biens, mais tu es et restes MON esclave."

Il était temps de mettre les points sur les "i". Le majordome, en voyant la réelle collère de sa maîtresse, quitta les lieux en fermant la porte. Sachant que la démone possédait un double sur elle, on entendit un clic dans la pièce...oui, le majordome venait de fermer la porte du salon à clé.

"A présent que tu ne risques plus de t'enfuir, tu vas me DECRIRE ce qui s'est passé ce soir. Et ne me force pas à utiliser mon don, je suis suffisament sur les nerfs comme ça ! Qui plus est, si je n'étais pas intervenu il aurait gagné...car ce que tu as sentit c'était une intrusion, et il aurait put de transformer en une loque."

Oui, Jun savait de quoi elle parlait. Après tout, lorsqu'elle perdait le contrôle de son pouvoir, soit son ordre devenait quasi permanent, soit la personne a qui elle s'adressait se retrouver l'esprit détruit. Les conséquences n'étaient jamais plaisante pour elle, et cela la forçait à prendre soin de ses esclaves et surtout, à garder son sang froid dans n'importe quelle situation.
Mais voilà qu'Amadäus et son esprit sauvage et envieux de liberté avait fait sauté ses dernières barrières mentales. L'homme avait dorénavant devant lui une démone énervée, et imprévisible.
De part l'intelligence de l'humain, il aurait été idiot de sa part de ne pas se rendre compet de l'état mentale de sa maîtresse...car même s'ils ne se connaissaient que depuis peu, il avait nettement put entrevoir le "glaçon" apparent de la damoiselle.

Alors qu'il se levait, Amadäus se sentit tirer par le bras. Bras qui tirait lui même sur la toute fraîche suture. Sentant la douleur venir, il n'insista pas et resta assis sur le divan. Il la vit lui lancer un regard froid. A son tour, Amadäus la fixa dans les pupilles, la défiant de ce regard de braise, de rage et de colère qui lui était assez habituel. Puis il lui rétorqua d'une voix calme, qui tremblait presque de colère dans laquelle on ressentait une indignation sous jacente :

"Ni mon amie, ni mon esclave ?! Sans aucun doute : je ne voudrais pas vous voir à des kilomètres. Quant à ce fait, que vous avez si joliment souligné, que soit disant je suis votre..."

Il repris sa respiration pausa un instant, le mot lui arrachait littéralement les lèvres et lui brûlait la langue plus sûrement que de l'acide chlorhydrique, après une seconde de pause, il continua :

"Esclave."

Il pausa de nouveau, sortir ce mot devant elle dans cette situation où il aurait dû se trouver soumis, humble, servile, le rendait malade de haine. Il avala sa salive avant de reprendre :

"Et bien, laissez moi vous dire une chose : Je dénie un quelconque marché ! Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer ni me faire classer puis déclasser ou numéroter ! Ma vie m’appartient ! Vous ne me retiendrez pas !*"

Sur ces paroles, il écarta violemment sa main, faisant en sorte que la démone lâche prise puis il se leva et se dirigea vers la porte. Dans sa rage, il n'avait pas vu le majordome partir, il l'avait encore moins entendu fermer la porte. Amadäus posa la main sur la poignée et tira. Puis, croyant qu'il s'était trompé, poussa. Et tira encore une fois, s'acharnant deux ou trais secondes avant de comprendre, de se retourner et de lancer un regard noir vers la fille et de rechercher une autre porte, une autre sortie. Ce fut ce moment là que pris la démone pour continuer à parler.

Amadäus regarda vers elle et lui jeta un rire moqueur et amusé à la fois :

"Une intrusion ? Pfff, vous plaisantez j'espère, ce barman était pas net, c'est tout ! Ou même lui aurait pu glisser quelque chose dans mon verre ! Une intrusion... En plus, ce type aimait le combat et vous savez ce qu'on dit ? A combattre sans péril on vainc sans gloire. J'aurais pu me défendre, j'aurais gagné quoi que vous en disiez."

Puis laissant là la conversation et la démone, Amadäus commença à se diriger vers une des fenêtres.











*Petite dédicace à ma série préférée : 'Le prisonnier' de Patric McGoohan

Bien, il ne la croyait pas ? Il la défiait ? Il faisait son rebelle ? Bon sang, il en avait vallu de la vie de sone sclave ! De son bien le plus intéréssant...cependant, là, il en devenait borné à un point qu'il commençait sérieusement à énerver la damoiselle.
Alors que l'humain se dirigeait droit vers la fenêtre, elle lui rattrapa le bras et le força à s'asseoir sur le divan. Sa main gauche se positionna au niveau de la machoire inférieur de l'humain, alors que ses yeux d'orage devenait aussi fin et haineux que le regard d'un félin qui en a assez de jouer. Lentement, les mots glissèrent, alors que l'ordre se dirigeait droit dans le cerveau de l'humain.
Habituellement indolore, elle avait fait en sorte qu'il sente bien sa préscence dans son esprit. Alors, lentement, comme un effet dévastateur...elle donna l'ordre d'un fait que jamais, elle en était spure, jamais Amadäus n'aurait accepter de faire !

"Arrête de faire le gosse...et embrasse moi."

Elle aurait bien filer un autre ordre...cependant, elle voulait qu'il comprenne ce à quoi il avait échappé quelques heures auparavant...et aussi...de quelle manière elle pouvait aussi le briser. Accepterait-il un jour, sciemment, de toucher une démone ? De se "salir" avec ces créature "impie" ? Gros doute...alors bon, le viol reste une option ! Plaisir correspond à douleur et souffrance pour tout démon qui se respecte, non ? Pourquoi dérogerait-elle à la régle ?!
Quoiqu'il en soit, ses yeux restaient ancré dans ceux d'Amadäus. Elle espèrait qu'il comprenne...mais bon, déjà qu'elle était de mauvaise humeur, on allait de plus en plus dans le cercle vicieux. Si cela continuait elle pourrait abuser de son don et se retrouvait une nouvelle fois bloquer dans sa chambre sans pouvoir se mouvoir...sa santé ne lui permettant de faire le moindre geste.