Un lavage

J'arrêta le mouvement de mon doigt et leva les yeux vers Carl. Ses paroles sonnaient tellement.... vraies. C'était donc évident qu'il mentait... À moins qu'il prenait vraiment beaucoup de plaisir en ce moment. Oh là! Il avait réussi à me faire perdre le fil de mes idées.

-Je ne suis pas accro aux préliminaires, désolé mon beau!

J'abandonna le corps de Carl un moment et ôta ma ceinture. Je la jeta près de la tête de l'homme. Il avait les mains liés, il n'avait donc pas la possibilité de l'atteindre sans que je ne le vois.

Je défis ensuite ma braguette, libérant mon membre en manque d'affection et qui commençait à souffrir dans ce pantalon trop petit.

Je fermais les yeux, si je ne réussissais pas à défaire mes liens je savais pertinemment ce qu’il me ferait, disons qu’en le voyant défaire son pantalon, c’était assez évident. Je jetais un coup d’œil à sa ceinture, son couteau était dedans, tout ce que j’avais à faire c’était de défaire le nœud. Mais bon sang, je n’étais pas maître dans l’art du défaisage de nœud …
Je jetais des regards inquiets autour de moi, personne n’avait une soudaine envie de laver son linge?
Je commençais à donner des coups de pieds dans les airs avec ma jambe valide.

-Ne m’approche pas!! Dis-je d’une voix un peu plus forte.

C’était tout ce que je pouvais faire bouger cette jambe, mais elle pouvait frapper fort. Mais disons que ce devait être simple de neutraliser une seule jambe.
Je continuais sans relâche à travailler sur les liens. Je sentais la sueur me dégouliner sur le visage, j’avais tellement chaud, je ne voulais pas que cette ordure m’approche, la tête me tournais … Je continuais a donner des coups de pieds dans les airs, criant une nouvelle fois, comme pour me réveiller :

-Ne m’approche pas! !!

J'attrapa son pied et le plaqua fortement au sol. Je m'allongea sur lui, mettant tout mon poids contre son corps, m'accrochant "par mégarde" dans sa jambe blessé. Je posa ma main sous sa gorge et serra.

-Ta gueule! Il est trop tard pour te défendre maintenant. Subie les conséquences de tes conneries et agit en homme!

Je ressera ma poigne autour de sa gorge et souleva son bassin de mon autre main. Je positionna mon membre à l'entrée de son anus et le regarda dans les yeux.

-T'a une dernière chose à dire avant que je t'emmène au paradis?

Je le fixais également dans les yeux, donnant une plus grande pression sur mes poignets, je sentais les liens de desserrer, si ils pouvaient lâcher, MAINTENANT! Je donnais un dernier coup, disons que je commençais à avoir les poignets en sang à force de forcer, ce fut le coup de grâce, les fils lâchèrent. Je ne perdis pas un instant, j’avais évalué la distance, l’endroit où il avait mit son couteau.
J’attrapai d’une main sa main qui me retenait le cou, je l’approchais violement de moi et je sortis son couteau. Je ne perdis pas une seconde, je lui enfonçais rapidement. Le couteau dans la gorge, visant le larynx. Je voulais qu’il meurt, et en ce moment je n’avais pas envi de perdre de temps à le faire souffrir.

-Ont se reverra en enfer connard! Dis-je entre les dents.

Je donnais un petit coup, simplement pour le faire souffir, lorsque je retirerais le couteau, il perdrait beaucoup de sang et il crèverait, mais maintenant je jubillais simplement en voyant son visage ce tordre de douleur.Je le tenais ainsi, gardant le couteau dans sa gorge,Lorsque je retirerais le couteau il ne mettrait pas beaucoup de temps à mourir et je le savais, je savais que moi aussi après ce coup là, je me ferais certainement tuer. Mais au moins, je n’aurais plus jamais peur que cet enfoiré aille rendre une petite visite à Eddy, et c’était ce qui comptait pour moi.
Je le regardais souffrir, tuer cet homme ne m’avait jamais fait autant de bien.

Tout se passa très rapidement. Les liens qui retenaient les poignets de Carl ensemble cédèrent. Je tenta de réagir, mais il fut plus rapide que moi, s'emparant de mon couteau. Avant même que je puisse dire quelque chose, je sentis la lame froide et tranchante de mon couteau me transpercer la gorge. Je tenta de dire quelque chose, mais sentit seulement mon sang chaud me remonter par la bouche.

-On se reverra en enfer connard!

Je pris une grande respiration, du moins j'essaya, sans grand succès. Je ne pouvais pas mourir comme cela, par maintenant, pas ici, pas de sa main à lui. Non, je... ne... pouvais pas...

Je me sentis rapidement faiblir.

Steve s'effondra alors sur Carl, sans vie,.

Je sentis un énorme poid me quitter. Sentir son sang couller sur moi, c'était dégoutant mais j'espérais depuis longtemps maintenant voir ça. Je retombais sur le dos lorsqu'il me tomba dessus. Je n'avais pas envi de le garder longtemps sur moi, mais il avait une partit de son corps sur ma jambe, et elle me faisait atrocement souffrir.

Je donnais un petit coup et je retirais le couteau de sa gorge, après plusieurs tentatives infructueuses, je parvins à le faire rouler sur le coté. Je pris plusieurs inspiration avant de faire quoi que ce soit.

Je commençais par relever mon pantalon. Je gardais le couteau dans ma main. Je ne savais pas pourquoi, peut-être un geste nerveux, mais j'étais incapable de le relacher.

Je tentais de me relever, mais tout ce que je parvins à faire, c'était de m'étourdir en bougeant ma jambe, c'était terriblement douloureux. J'étais incapable de bouger.

Je me laissais retomber sur le dos, fermant les yeux, cette douleur me rendais étourdi, je ne savais pas comment je ferais pour sortir de cette salle ...

Après avoir fait visiter la prison au petit nouveau, quel était son prénom déjà.... Ah tant pis!, je décida de faire ma lessive. J'avais accumulé une pile de vêtement assez énorme depuis la dernière fois où j'avais eu un moment de libre.

Je me dirigea donc vers la buanderie, un gros panier de vêtement dans les bras. Je voyais à peine où je me dirigeais. En entrant dans la laverie, mon pied toucha quelque chose. Je fronça les sourcils et regarda. Je lâcha alors mon panier sous le coup de l'étonnement. Un gardien, Steve je crois, venait d'être tué. Je vis alors le couteau... dans la main de Carl.

Je pris une respiration et m'adressa à lui.

-Lâchez ce couteau!

Ma voix était convaincante, malgré mon coeur qui battait rapidement. Et s'il tentait de m'agresser?

Je réalisa alors que sa jambe formait un drôle d'angle et que le gardien avait les pantalons baissés. Qui avait commencé cette altercation, je me le demandais bien.

Je ne lachais pas le couteau, J'étais un peu perdu, la douleur m'assomais, je me réveillais un peu lorsque la docteur entra dans la piece, elle n'aurait pas pu venir avant?? ... Enfin, je ne regretais pas d'avoir tué Steve, je redoutais les évenements à venir. Je dis d'une voix pateuse:

-Qu'arrive t'il aux prisonniers ... Lorsqu'ils tues un gardien?? ...

Je posais mes yeux dans les siens et je dis d'un air calme:

-Je ne vais pas vous faire de mal ... Mais croyez moi, je ne lacherais pas ce couteau.

Si c'était le seul qui pouvait me défendre, je ne le lacherais pas, non ... Si l'ont viendrait pour me tuer, je tenterais au moins de me déffendre, même si je n'étais même pas capable de me lever.

Je secoura lentement la tête, sans quitter des yeux le couteau.

-Je l'ignore. Je crois que cela ne s'est jamais produit.

Enfin, depuis mon arrivée dans cette prison, personne n'était décédé, ni un gardien, ni un prisonnier. Et je n'avais entendu aucune histoire sur un meurtre qui aurait eu lieu ici. Ce devait être une première.

-Écoutez, si vous racontez à madame Böse ce qu'il s'est passé ici, elle comprendra. Si vous n'êtes pas en tort, rien ne vous arrivera, si ce n'est qu'une augmentation de votre peine, mais vous êtes ici à vie de toute façon.

Je m'approcha un peu de lui, tentant de ne pas regarder Steve. Il avait les yeux ouverts et son regard si froid et encore plus vide que d'habitude me glaçait le sang.

-Lâchez cette arme... Maintenant! Nous allons nous diriger vers l'infirmerie...

Je la fixais d'un air frustré et je dis d'une voix plus forte:

-Mais je suis en tord! Je l'ai tué ce mec! Et je ne raconterais certainement pas à Bose ce qui c'est passé ici.

... Je ne le raconterais à personne d'ailleur. C'était beaucoup trop humilliant et j'étais quelqu'un qui avait un certain honneur. Je dis simplement:

-Je suis incapable de me lever, ma jambe est brisée et l'autre me fait souffrir, vous ne serez pas capable de me supporter jusqu'à l'infirmerie.

Je déposais ma main pas terre, pour ne pas qu'elle croit que je tenterais un mouvement contre elle. Mais je ne lachais pas le couteau, je doutais être capable de me déplacer jusqu'à l'infirmerie, je tomberais dans les pommes avant.

Je croisa les bras et le regarda sévèrement. Je voulais quitter cette pièce. Et je le ferais, avec ou sans lui.

-Si restez dans cet endroit avec lui vous intéresse plus que venir avec moi, c'est vous qui décidez!

Je me détourna de lui, et revint vers mon panier de vêtement. Je le ramassa et fit mine de partir. Jamais il n'accepterait de rester là. Au moins, s'il quittait avec moi, il pourrait prétendre encore un moment qu'il n'avait rien à voir avec ce meutre.

Je la regardais partir et je fronçais les sourcils. Je ne voulais pas rester ici. Je lachais un juron et je lançais le couteau plus loin. Je dis rapidement:

-...Non ... Ne me laissez pas ici ...

Je fermais les yeux et je les rouvris, je tentais de me déplacer vers une machine à laver, lorsque je fus assez près, je tentais de me relever, ce que je parvins à faire. Mais ce moindre effort me fatiguais énormément.

Je restais appuyé contre la laveuse. Je tournais le regard vers Nadja et je dis:

-J'ai besoin d'aide ...

Je tournais ensuite les yeux vers Steve. J'étais content de l'avoir tué. Je n'aurais jamais aucun remord. Je retournais les yeux vers la docteur et je dis:

-Ce salopard ne vous fera plus de mal à vous n'ont plus ... Vous ne pouvez tout de même pas regretter sa mort?

Je la fixais d'un air frustré, j'avais l'impression qu'elle ne m'aiderait pas, qu'elle s'en fichait, elle devait pourtant ce douter qu'il m'avait attaqué, que je ne l'avais pas tué pour rien.

Je posa mon panier sur une machine à laver et me retourna.

-Ah bon, on se décide enfin?, lancais-je sur un ton moqueur.

Je m'avança vers lui et passa son bras par dessus mon épaule.

-Je n'ai jamais dit que je regrettais sa mort. Mais je ne peux pas dire que je sois "heureuse" qu'il soit mort. On ne peut pas être heureux de savoir qu'un être vivant, peu importe qui il est, soit assassiné.

Je me dirigea lentement vers la sortie, faisant attention de ne pas blesser Carl plus qu'il ne l'était déjà. Si cela continuait comme cela, lui et moi finirions par devenir amis. Nous passions beaucoup de temps ensemble. Et il était hors de question qu'il sorte de l'infirmerie tant que sa jambe ne serait pas guérit.

-Cependant... Je vous remercie. Si une partie de vous, même infime, à fait cela dans le but de me protéger également, je ne peux que vous remerciez.

Je devais avouer que ce gardien ne m'attirait aucune sympathie et sa mort serait vite oublier de ma mémoire.

j'avance lentement, serrant les dents. J'ai la tête qui recommence à me tourner. Je dis faiblement:

-Je suis heureux qu'il soit mort.

Oui moi j'étais terriblement content qu'il soit mort et que ce soit moi qui l'ai tué. Je n'ai jamais autant souhaité voir quelqu'un mourir de toute ma vie.

Je ne dis rien d'autre, me concentrant pour ne pas tomber dans les pommes. Elle aurait beaucoup de difficulté à me trainer jusqu'à l'infirmerie si je ne pouvais pas l'aider avec le poid de mon corps.

-Je ne tue pas les docteurs ... Alors vous n'avez rien à craindre. Dis-je d'une voix toujours faible.

Mais je fis un petit sourire, c'était peut-être l'allegresse que j'érouvais après avoir tué Steve, mais je me sentais beaucoup mieux. La douleur était toujours bien présente, mais j'étais content. Heureux d'être en vie, et que l'autre soit mort.

Je fis également un petit sourire à sa dernière réplique, mais me garda bien de le montrer. Je n'avais jamais craint qu'il ne me tue. Je ne voyais pas où il en trouverait l'intérêt.

Je commençais à le sentir faiblir, très rapidement.

-Écoutez, vous allez devoir tenir jusqu'à l'infirmerie. Je voudrais éviter d'avoir à faire appel à un gardien pour vous traînez jusque là-bas. Si je peux vous laissez un moment de répit avant que l'on découvre ce corps, je vais vous le donnez.

Je ressera mon emprise autour de la taille de Carl et continua d'avancer vers l'infirmerie. Avec un peu de chance, je ne croiserais personne. Je leva un oeil incertain vers une caméra. Fichu caméra, toujours en train de nous épier.

J'aquiessais doucement. Je dis d'une voix de plus en plus Pateuse.

-Vous n'avez pas peur de devenir complice? ... Je savais qu'il y aurait des conséquences en faisant ça ... Mais je n'avais pas le choix ...

Je me taisit, je commençais à trop parler, ce devait être la fatigue. Je ne redis rien jusqu'à l'infirmerie.

J'étais enragée, folle de rage, voilà des heures que je parcourais la prison cherchant par ci par là ce qui était à l'origine de mon énèrvement. J'ai du aller accueillir une espèce de détenu complêtement fou, pensant m'être supérieur comme tous d'ailleurs, alors que ce n'était guère à moi d'y aller.
Tombant sur un gardien au hasard j'avais demandé le registre pour savoir à qui j'avais du prendre la place, lisant le nom je m'étais mis en tête de le retrouver pour lui passer un savon mais impossible de le trouver. Si je lui avais donnée un jour de congé je m'en serai souvenue !! J'avais épiée l'aile commune, celle des détenus et celle des employés jusqu'à ce que quelqu'un daigne m'informer où ce Steve se trouvait. ENFIN quelqu'un m'avoue qu'il l'avait vu passer avec une corbeille de linge sale. Hum...c'est vraie qu'elle existe cette laverie...Toujours aussi hors de moi je me dirige d'un pas rapide et décidé vers la laverie , il allait m'entendre celui là!!
Entrant dans la pièce je tombe sur une machine allumée qui a fini son travail depuis longtemps. Pestant contre les oublis je l'éteinds et remarque que le linge n'était pas sortit, regardant autour de moi je cherche âme qui vive sans succès. Je m'avance doucement dans les allées de machines quand un bruit se fit entendre, comme lorsqu'on pose le pied sur une flaque. Baissant les yeux lentement je découvre que ce n'est pas de l'eau mais bel et bien du sang, suivant des yeux la trainée ils se posent sur le cadavre de Steve, celui que je recherchais.
Restant immobile quelques secondes à la vue de ce spectacle, je sens toute ma colère retomber le long de mes membres. Regardant autour de moi j'aperçoi la caméra, fermant les yeux quelques secondes je me tourne de nouveau vers le cadavre du jeune homme. J'en apprendrais plus sur ton assassinat et crois moi si je sais qui t'as fait ça.....
M'arrêtant de penser j'arrange les vêtements de Steve, et le prend dans mes bras pour le soulever. Je veille à ce qu'il soit bien callé ainsi et prend le chemain de l'infirmerie, je veux savoir s'il a souffert et combien de temps il faut pour mourire d'une telle blessure à la gorge....D'habitude quand je porte un coup ici je m'empresse d'en porter d'autres partout pour savourer la mort de mes victimes coupables.